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Andalousie en caravane - 2008 - Partie 2

Nous repartons en direction d'Algéciras. Route A369. Les paysages sont très différents... plus montagneux. Très belle route et en excellent état.

 

Puis nous prenons l'autoroute jusqu'à Algéciras. Nous prendrons la sortie de Carrefour (N° 112) pour faire quelques courses et surtout profiter de l'occasion pour aller voir l'agence de voyages de Guttierez pour notre futur voyage au Maroc l'été prochain.
Facile à trouver. Malheureusement, ils n'ont pas encore les prix de 2009.
Il nous faudra téléphoner en janvier. Au passage, nous apercevons le rocher de Gibraltar... mais pas envie d'y aller.

 

 

Nous descendons donc vers Tarifa. Les paysages sont surprenants... très anglais :-)) On comprendrait presque pourquoi Gibraltar leur appartient :-))

Nous apercevons le Maroc... si proche !! Mais ce sera pour plus trard... pas assez de temps pour nous y rendre ces vacances !

Tarifa... qui pour nous est la pointe de l'Europe et non Gibraltar....

On cherchera un bivouac mais sans succès.
Beaucoup de vent bien sûr... et peu de possibilités. Nous avons trouvé le stationnement de Rapido03 mais.... pas mal de squatteurs qui ne nous inspiraient pas.... on aime bien sentir le lieu de bivouac "cool"... là, ce n'était pas le cas.
Et, qui plus est, le chemin pour s'y rendre... plein d'ornières ne nous plaisait pas. La météo prévoyait de la pluie pour le lendemain... notre fille aînée nous dira d'ailleurs (sans qu'on le souffle l'idée) "Et s'il pleut, comment on sort ?"... Elle a bien raison... Hum... future caravanière ?! :-)))
Nous irons tout de même voir un camping au bord de l'eau... envahi de véliplanchistes... entre la mer (sans plage) et la route nationale... nous passerons notre chemin.

Tant pis pour l'océan en sauvage !

Direction Cadix par la Nationale 340. Nous trouverons facilement le camping de Cadix - ou plutôt de El Puerto de Santa Maria (à 20 mn en voiture) : Camping Playa las Dunas.
http://www.lasdunascamping.com
Grand camping (1200 places !) - Emplacements bien dégagés des arbres pour l'hiver - on cherche toujours le soleil :-))
29 € (4 adultes - 1 enfant - sans électricité) Réduction de 10 % si paiement en espèces / 5 % si paiement par carte.

Beaucoup plus de monde ici qu'à Cordoue ou Ronda.
Une centaine de CC et caravanes espagnoles (itinérantes pas à demeure) et anglaises. Mais on comprend pourquoi, les températures sont très agréables ici.
Mais nous aurons 3 jours de pluies (qui cesse un peu quand même de temps en temps).
Nous n'allumerons d'ailleurs plus le chauffage dans la caravane ni à Cadix ni à Séville :-)

Grande plage devant le camping... pas les plus belles mais peu importe en cette saison, on ne fera qu'y marcher un peu. Balade dans Puerto de Santa Maria.
On découvre une ville bien animée malgré la saison et le mauvais temps. Au hasard de notre balade, on tombera sur un marché permanent... toujours très sympa.

Nous voulions voir ici aussi les arènes... avec ses 15 000 places, elles font partie des plus grandes d'Espagne.
Mais pas de chance.... elles sont en cours de travaux. Pas de visite possible.

Cadix... Ah... quand même rien que le nom... est bien un symbole :-)
Une grande, très longue avenue traverse la ville récente... rien d'extraordinaire mais cela a le mérite d'être facile d'accès jusqu'à la porte de l'ancienne ville.

La cathédrale.

En cours de restauration... on voit bien qu'elle est rongée par le sel et l'humidité

.

Pas de visite pour nous... juste une balade dans les ruelles.

Le lendemain - lorsque la météo sera plus clémente - nous irons nous balader aux alentours de la plage La Caleta.
De château San Sebastian au château Santa Catalina.

L'océan est agité... le passage jusqu'au 1er château amusera bien nos enfants

Mouillés ou non :-)))

Cette forteresse n'est pas accessible au public en cette saison (avril à septembre - je crois)

Le 2ème château a été entièrement restauré et transformé en centre culturel accueillant des expositions d'art.

Nous traverserons l'ancien Cadix en nous perdant volontairement dans les ruelles en voiture... en sens unique mais avec de nombreuses traversantes.... on ouvre les fenêtres et on écoute si des voitures arrivent. :-))

Dernières étapes de notre séjour Andalous, direction Séville que nous avions tant appréciée l'année dernière. Le camping où nous avions séjourné l'année dernière "Camping Wilsom" est fermé de fin décembre à mi-janvier. Bien dommage quand on verra le deuxième qui existe aux alentours de Séville.
Le camping-motel Club de Campo situé lui-aussi sur la commune de Dos Hermanas (à 1 ou 2 km d'ailleurs).
Nous y arrivons sous la pluie... le terrain est vraiment trempé... derrière un motel et contre une voie ferrée (heureusement les trains passent à très petite vitesse, cela ne nous gênera pas et ne circulent pas la nuit).
Bon, on vérifie quand même auprès de l'autre camping son ouverture... non, non, il est bien fermé. Tant pis, on s'installe. Il n'a pas le charme d'un camping mais ça ira.
De plus, l'eau chaude est en panne dans les sanitaires... 2 chambres du motel sont ouvertes pour servir de sanitaire aux campeurs.

Les installations sont un peu "vieillottes" mais le personnel est présent et c'est propre.

Mais il a pour lui d'être ouvert toute l'année et 24h sur 24. Ce qui nous arrange pour sortir le 31 décembre !
Et l'accueil est franchement très sympathique. Une des personnes parle français mais le veilleur de nuit non.
Pourtant, il fera de grands efforts pour nous comprendre :-)))
36 € la nuit (4 adultes - 1 enfant - électricité)

L'eau provient d'un puits :-)

Nous partons faire un tour en voiture dans Séville... il y a une circulation folle... et il "pleuviotte" toujours... demain sera un jour meilleur.

Effectivement, nous nous levons sous le soleil et des températures qui monteront jusqu'à 20 ° C !

Il faut profiter de cette lumière ! Nous allons voir la cathédrale et l'Alcazar.

Beaucoup plus de monde... ce sont les fêtes et les touristes sont là. Une demi-heure d'attente aux deux monuments. Ca reste correct.


Tombeau de Christophe Colomb

L'avantage - à Séville - c'est que les enfants de moins de 16 ans ne paient pas les visites. Cela fait du bien à notre budget.
Les personnes de + de 65 ans non plus :-) J'ai fait beaucoup de photos dans le précédent récit (voir là) car cela était plus facile sans la foule.

L'ambiance nous plait toujours autant... les enfants apprécient aussi. Et les balades dans les jardins étaient vraiment agréables... avec des températures si douces.

Phil trouve enfin du tabac à rouler... introuvable jusque là. En effet, dans les trois villes précédentes, nous n'avons pas trouvé de kiosques à tabac, seulement des cigarettes en vente dans les bars dans des machines. Et pas de tabac à rouler !
A noter quand même que la plupart des machines doivent être actionnées par une personne du bar afin de protéger les moins de 18 ans (16 ans... il n'y avait pas si longtemps encore ici).
A Séville, on trouve des magasins (comme chez nous) et des kiosques où on peut acheter des cartouches et du tabac à rouler. Bon, je ne vous parlerai pas du prix.... l'Europe est encore loin pour ça :-)

Pour le parking, on n'a pas cherché... même parking souterrain à la Place de Cuba juste de l'autre côté du pont de San Telmo. (Un peu cher certes mais sans tracas 5 € les 4 h ~)

Sur le Guide du Routard, nous avons pu lire qu'il y avait un marché permanent... on aime bien ce genre d'endroit :-) : El mercado de Triana
On ira donc.
Il se trouve Place del Altozano (après le Pont Isabel II).
Il y a aussi un parking sous terrain payant (hauteur 2,20 m).

Regardez les noms des commerçants en faïence

On ne peut pas passer à Séville sans montrer aux enfants la Place d'Espagne.
En forme de demi cercle de 200 m de diamètre sur laquelle s'élève les installations de l'Exposition hispano-américaine de 1929.

Les 48 azulejos de Triana représentant les différentes provinces espagnoles sont en cours de rénovation.
Je les avais prises toutes en photo l'année dernière (voir récit). :-)

Nous sommes le 31 décembre... le soir, nous retournerons donc au centre de Séville pour célébrer la nouvelle année.
Nous nous sommes assurés que le camping était ouvert la nuit et que nous pourrions rentrer en voiture.... il faudra juste insister un peu... beaucoup tout de même... pour réveiller le gardien à 1h du matin ! :-)) Nous trouvons à nous garer dans une petite rue près du centre.
Nous suivons les personnes qui marchent dans un sens... on trouvera bien où l'animation peut être :-)) dans le centre historique.

Nous savons que la tradition veut qu'à chaque coup de minuit, on avale 1 raisin. Nous en achetons donc en chemin.
La foule se trouve devant la mairie, face au clocher.

Pas toujours réussi... le rattrapage du raisin ! :-)

Quelques photos de l'ambiance

Certains avaient prévu l'approvisionnement... liquide

Ah... j'oubliais... il faisait à minuit 15 °C dans les rues ! Autre tradition... les Andalous allument des pêtards jusque très tard dans la nuit. Quelques feux d'artifice mais surtout des pêtards juste pour faire du bruit :-))
Nous en entendrons depuis le camping - dans les rues de Dos Hermanas - jusqu'au moins 3 h du matin (le sommeil nous a rejoint enfin !)

Ca y est, il est temps de rentrer... nous nous ferons violence en mettant le réveil pour être sûrs de prendre la route avant 10 h.
Manquant un peu de sommeil, on décidera de faire la route en 2 jours.
Donc aujourd'hui, c'est Séville - Palencia (600 km ~).

Départ sous le brouillard

Personne sur la route ! Vraiment personne et surtout aucun poids lourds.
Pas trop de mauvais temps mais un ciel bien chargé.

A Palencia, nous nous rendons sur l'aire de CC que nous connaissons pour y avoir déjà dormi.
Un vieux CC et une caravane dételée qui sont là à demeure certainement.
Devant l'entrée du parc qui jouxte l'aire...de nombreux restes de feux d'artifice tirés la veille Certainement... il ne devait pas faire bon être sur l'aire hier soir !

Nuit tranquille et reprise de la route Palencia-Bordeaux le lendemain.
Un peu plus de monde sur la route notamment entre Burgos et la frontière.
Par chance, le soleil nous a suivi :-)) et nous revenons avec une météo clémente. Certes, plus fraîche mais grand ciel bleu.

On ne peut pas parler de routes en Espagne, sans parler de quelque chose qui concerne les voyageurs en CC ou en caravanes qui rêvent d'autonomie électrique.
Il s'agit des champs d'éoliennes

et surtout des champs de panneaux solaires !

Belle utilisation de l'énergie naturelle.

Nath