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Albanie 2008

Merci à «Distran» de nous avoir indiqué le site d’un carnet de voyage en camping-car sur l’Albanie.
Merci à «Alain 26» auteur du dit site qui a inspiré notre itinéraire et fourni des tuyaux utiles.
Nous avons choisi la voie terrestre afin de visiter aussi d’autres pays.

Bordeaux-Ulcinj (Monténégro)

Vendredi 25 juillet (J1) : Bordeaux - Montpellier

Fin prêts pour le départ, l’attelage décolle à 10h. Déjeuner sur l’aire d’Aigues-Vives après Toulouse, nous avons payé tarif 1 (merci à la jeune embauchée pour la saison). Le soleil brille à partir de Carcassonne, il ne nous quittera plus pendant 4 semaines : vive le climat méditerranéen ! Nous passons la nuit à Montpellier dans la famille.

Samedi 26 juillet (J2) : Montpellier-Kraljecika (côte nord de la Croatie, au sud de Rijeka).

Départ 4h00, les enfants finissent leur nuit dans la voiture pendant que nous commençons la plus longue journée de route. Nice 8h, objectif atteint, nous ferons une pose petit déjeuner après la frontière italienne, à 9h.
Comme nous roulons un samedi orange, il n’y a pas de poids lourds. Mais la partie Nice-Gênes est très pénible (viaducs, tunnels, virages). Nous déjeunons sur une aire d’autoroute et nous constatons à nouveau que les aires en France sont bien plus accueillantes et propres qu’en Italie. Bouchon d’1 h avant Venise à cause du péage, une déviation est en construction.
Nous arrivons à la frontière slovène à 18h15.
La Slovénie étant dans l’UE et l’Espace Shengen, il n’y a plus de douaniers. Nous faisons le plein à 1.35 €/l, ça change des 1.55 €/l de l’Italie.

En Slovénie, nous ne prenons pas l’autoroute car, depuis juin 2008, il faut payer une vignette forfaitaire de 35 € (valable 6 mois). Nous arrivons à la frontière croate à 19h15, une vraie frontière avec des douaniers.

Nous traversons assez rapidement Rijeka par une rocade aérienne impressionnante. Puis, nous cherchons le 1er camping venu sur la côte. Ce sera «Autokamp Ostro» à Kraljevika, (20 €) près de la mer ; mais nous sommes tous tellement fatigués que nous ne sommes même pas allés la voir.
Il est 20 h, on s’installe et on mange rapidement, la nuit tombe tôt à l’Est de l’Europe.

Dimanche 27 juillet (J3) : Kraljecika-Lokva (au sud de Split).

Départ 10h, nous prenons la route jusqu’à Zadar plutôt que l’autoroute. Les paysages sont magnifiques, les Calanques puissance 10. Déjeuner au bord de l’eau et baignade dans une eau encore assez fraîche.

Après avoir pris l’autoroute entre Zadar et Split, nous revenons sur la route côtière et nous retrouvons de magnifiques paysages.

Après avoir vu le long de la route beaucoup de grands campings bondés (dont certains conseillés par le GDR...), nous nous retrouverons dans un petit camping tout aussi bondé («Sirena» à Lokva Rogoznica, 20 €), garés entre le talus et un camping-car. Petite vue sur la mer mais quand même accès direct à la plage et donc baignade rafraîchissante pour Emma et Etienne.

Nuit tranquille.
Petits soucis pour repartir le lendemain matin vu que nous étions rentrés en marche arrière et qu’il fallait, pour sortir, prendre un lacet en marche avant. Nous avons été obligés de décrocher et de tourner la caravane à la main, ce qui n’est pas chose facile sur un terrain pentu et caillouteux. Nous remercions intérieurement le campingcariste qui nous a regardé transpirer bien calé dans son fauteuil.

Lundi 28 juillet (J4): Lokva-Slano (au nord de Dubrovnik).

Départ 9h15, 29 ° C, sec.
Nous décidons d’aller à Dubrovnik en passant par la Bosnie et Mostar.
La Bosnie, ici la partie croato-musulmane, nous fait bonne impression pour un pays ravagé par 5 années de guerre. Nous faisons le plein à 1,23 €/l payé en euro et non en monnaie locale, le Mark Convertible (ou BAM).
Mostar, ville martyre de la guerre de Yougoslavie, victime de conflits successifs (Croates contre Musulmans puis Croates et Musulmans contre Serbes) nous impressionne. Les stigmates de la guerre se voient immédiatement dans le paysage, 15 ans après encore. La ville meurtrie est aujourd’hui paisible, la Bosnie est même réputée comme étant l’un des pays les plus sûrs d’Europe !

Nous voyons aussi, sans visiter, le pont ottoman détruit par la guerre puis reconstruit à l’identique par une entreprise turque, la vieille ville et son bazar, des mosquées qui côtoient des églises catholiques et orthodoxes. L’ensemble est classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO.

La route entre Mostar et la frontière Croate est très belle, mais les endroits pour s’arrêter ne nous conviennent pas. De retour en Croatie, nous déjeunons dans une ville au bord de la Neretva, le fleuve qui arrose aussi Mostar.

 

Nous faisons nos premières courses chez «Konzum», enseigne locale flambant neuve qui côtoie les allemands Lidl et Métro très présents en Croatie. Les prix sont à peu près les mêmes qu’en France, le choix est varié en marques internationales et produits locaux.

On trouve, après un cul de sac et une marche arrière d’1km, un petit camping non bondé à Slano avant Dubrovnik : «Maslina», ce qui signifie olivier (12 €). Il n’est pas au bord de la mer, mais il est calme. Nous sommes seuls avec un camping-car hollandais, le gardien bosniaque et beaucoup de moustiques.

Il est 17 h, nous décidons d’aller à la mer, 1 mn à pied. Les enfants sont vraiment contents de se baigner, ici l’eau est un peu plus chaude et peu profonde. Les touristes sont nombreux, surtout locaux et de l’Est : Croates, Bosniaques, Hongrois, Polonais ; quelques Français aussi. Après avoir mangé à la caravane, nous faisons un petit tour nocturne sur le port. Un joli resto les pieds dans l’eau attire notre attention, la lecture de la carte confirme ce que nous savions déjà : les repas, sûrement excellents, dépassent les 20 €/pax. Le lendemain, nous faisons les pleins (les 40 l de la caravane et nos 4 bidons de 20 l dans la voiture) et les vides (à vous de deviner...).

 

Mardi 29 juillet (J5) : Slano-Ulcinj (côte sud du Monténégro).

Nous partons à 9h30. La route côtière passe au dessus de Dubrovnik, la côte est encore plus belle. Pas de doute, nous reviendrons une autre fois pour visiter la «perle de l’Adriatique».

Nous sommes à 11h à la frontière du Monténégro, pays indépendant depuis 2004. Les douaniers sont sympathiques, ils offrent un paquet de gâteau aux enfants et, il faut payer une pastille verte (3 €). Des jeunes nous vendent 2 € une carte qu’il ont eu gratuitement dans un office du tourisme... Nous l’achetons quand même, finalement elle est bien détaillée. Les monténégrins sont essentiellement de langue serbe et de religion orthodoxe avec une minorité albanaise et musulmane à l’Est.

Le Monténégro semble être plus pauvre que la Croatie mais aussi beau. Nous contournons les bouches de Kotor, site naturel classé UNESCO, véritable fjord méditerranéen, mais les arrêts y sont difficiles.

Nous longeons ensuite la riviera très fréquentée avec des touristes différents, beaucoup de Serbes de Serbie (Belgrade surtout) et de Serbes de Bosnie. Nous avons aussi vu quelques Russes et peu d’occidentaux ; c’est moins propre qu’en Croatie.

Après la Riviera, la côte devient sableuse, nous sommes en zone albanophone et musulmane comme en témoigne le nombre de mosquées. Nous traversons Ulcinj qui donne déjà une impression de sous développement : circulation anarchique, nombreux bazars. Le plein est fait à 1,25 €/l payé en euros puisque c'est la monnaie officielle du Monténégro qui n’est pourtant pas membre de l’UE, allez comprendre !

Nous avons du mal à trouver l’unique camping («Autokamp Tommy», 15€ ). Il n’est pas au bord de l’eau, la plage est à 500 m, avec tout ce qu’on déteste : du sable noir et poussiéreux ; les sanitaires sont infréquentables.