En poursuivant la navigation sur le site, vous acceptez l'utilisation de cookies

Récit de voyage en Grèce 2006

Eté 2006, nous prenons la route pour notre deuxième séjour consécutif en Grèce.

Le trajet

Comme l'année précédente, nous partons en milieu d'après-midi de Bordeaux afin de ne pas faire faire une journée entière de voiture à nos enfants et de rouler un peu de nuit. Nous avons trouvé notre rythme au volant en nous relayant à peu près toutes les 2 h. Après avoir "franchi" les tunnels et ponts de l'entrée de l'Italie, nous ferons une courte nuit au nord de Gênes (vers Alessandria) sur un parking de station service. Il y avait malheureusement beaucoup de trafic sur l'autoroute et même sur le parking... notre nuit ne sera pas des plus "récupératrices" ! Nous découvrirons le lendemain matin une aire plus isolée avec borne de vidange pour CC à quelques kilomètres où nous petit déjeunerons dans le calme !

Nous atteindrons Ancône en début d'après-midi. Nous chercherons alors l'aire de CC dont nous avions relevé les coordonnées sur le GPS mais.... elles n'étaient pas bonnes et nous voilà en train de tourner dans le centre ville d'Ancône, à prendre et reprendre certaines rues bien étroites et pentues :-((

Finalement au bout d'un moment, nous renonçons... et nous nous rappelons que nos amis du 89 qui se rendent souvent en Grèce nous avaient parlé de stationnement sur le parking du magasin Auchan. En quête de ce lieu, nous cherchons à sortir d'Ancône... les grandes surfaces sont toujours en périphérie des villes. Nous inventons un nouveau jeu pour nos enfants... chercher une enseigne!!

L'accès n'est pas évident, il faut se rendre tout au bout de la zone commerciale et revenir sur nos pas.

Maintenant, il n'y a plus qu'à récupérer un peu de la route et à attendre le lendemain pour embarquer.

Mais à la fermeture de la grande surface, nous doutons de pouvoir bien dormir... nous entendons de la musique provenant du bâtiment situé de l'autre côté du parking et ils ont tendance à augmenter le volume :-(( Nous allons voir et ne comprenons s'il s'agit seulement d'un restaurant ou d'un "dancing" ! Et le comble, c'est une chanson bien française qu'ils passent !! Finalement, ils cesseront rapidement.
Quelques poids lourds étrangers viendront nous tenir compagnie pour la nuit.

Le lendemain après déjeuner, nous nous rendons sur le port.

Nous faisons enregistrer nos billets au bureau d'Anek Lines.
L'attente commence ! Il fait chaud, très chaud. Un bateau à quai nous coupe le vent venant de la mer. Mais nous sommes équipés :-)), nous sortons les nattes à placer aux fenêtres !

Notre bateau arrive

Nous sommes surpris par l'embarquement : les voitures et les CC et caravanes montent tous la rampe de l'open deck.


On comprendra pourquoi... c'est un vrai bazar ! des voitures sont près des fenêtres et les véhicules en open-deck sont serrés contre les parois du bateau. Il en sera de même pour le retour mais avertie, cette fois, Nath dira sa façon de penser au placeur et ne se laissera pas faire :-))

Pour l'heure, nous serons situé au centre du bateau avec la caravane un peu sur l'arrière... ce qui nous donnera de nombreuses vibrations qui remontent par les vérins...

Nous sommes loin des fenêtres et la nuit sera chaude !

Mais, nous sommes sur le bateau et bientôt en Grèce :-))
Nous dînerons sur le pont où ils servent des assiettes grecques (viande "gyros", tomates, oignons, tsasiki et pita (pain grec))... un avant goût des vacances.

Le lendemain 8 h, nous débarquons à Igoumenitsa

Surprise !! Nous sommes attendus sur le quai par nos amis en CC Jean-Marie et Violette :-)) Nous passerons nos premiers jours ensemble.

Le soleil et la chaleur sont au rendez-vous. Nous prendrons notre petit-déjeuner sur une plage au nord d'Igoumenitsa à Drepano avant de nous rendre plus au sud à Kastrosykia à la taverne de Julietta et Peter.

Première baignade dans la mer ionienne !!

Krastosykia


1er passage au début des vacances

Nous avons hâte de retrouver Julietta. Nous prenons directement la nationale pour nous rendre à sa taverne. Tout de suite, nous sommes dans le bain de la circulation avec cette particularité qu'ont les grecs de rouler sur la bande d'arrêt d'urgence :-)

La taverne est toujours là, entourée d'oliviers.


A notre arrivée, Juliette et Peter nous reconnaissent immédiatement. Nous leur demandons l'autorisation de nous poser avec nos amis en CC. Peter nous explique qu'il préfère que nous nous installions sur le parking (champ d'oliviers) un peu plus loin.

Nous allons enfin prendre notre 1er repas grec !

Petits poissons - salade grecque - calamars frits
(les assiettes n'étaient pas complètes... notre faim les avait déjà bien entamées)

La plage n'est qu'à quelques mètres...

Les enfants ont hâte de retourner dans l'eau
Nos amis sont avec leur fils et leurs 2 petits enfants. Les nôtres sont ravis d'avoir des copains pour jouer

Et sous les rochers se cachent des oursins :-) Elsa l'avait oublié !! Et ses orteils en souffriront... Regardez bien les petites tâches noires sous les ongles !!

En fin d'après-midi, nous allons rendre visite à Julietta pour lui remettre des cadeaux que nous avons prévus à son intention... l'émotion de tous est au rendez-vous ! Nous pourrons discuter avec elle et son père avec notre anglais "léger" mais nous parvenons à nous faire comprendre. Nous trouvons que Peter a fait quelques nouveaux aménagements sur le parking et nous l'interrogeons sur son souhait ou non de créer un camping. Le lieu s'y prêterait à merveille. Mais il nous répond que le permis pour s'installer est beaucoup trop cher !
Il nous précise aussi que depuis l'année dernière, les prix flambent et que les Grecs "accusent" le passage à l'Euro et le coût des jeux Olympiques. Nous trouverons aussi que les prix ont augmenté.

En soirée, nous leur montrons nos pages Web sur notre portable. Peter et Julietta sont très touchés et apprécient beaucoup les photos.
Un grand Merci à notre ami Subyland qui a traduit ces pages en anglais et a ainsi permis leur lecture à Peter et Julietta.

Cette année, nous profiterons des douches que Peter a installées sur le parking pour les Grecs qui se rendent à la plage... plus besoin du pulvérisateur !!! Nous pourrons aussi vider les eaux grises et WC.

C'est le week-end et nous verrons quelques Grecs venir camper le samedi soir discrètement au fond du parking sous les oliviers et des plus jeunes planteront leur tente sur la plage.

Les champs d'oliviers sont un terrain de jeux pour notre fils qui s'amusera a attraper des cigales juste pour le plaisir de leur courir après... elles sont si grandes ici !

Après des au revoirs chaleureux, nous quitterons ce petit coin de paradis. Nous ne pensions pas y revenir cette année mais nous changerons notre itinéraire de retour et aurons l'occasion de repasser quelques jours ici à la fin de notre séjour en Grèce.

Nous quittons aussi nos amis Jean-Marie et Violette qui poursuivront leur route vers Corinthe. Quant à nous, nous prenons la direction du Péloponnèse pour nous rendre à Kastro Kilini.

Cette année, nous prenons directement la nationale sans longer les côtes. Nous emprunterons le tunnel sub aquatique de Preveza (passage 5 €)

La route nationale est meilleure que les "départementales"... les paysages défilent...

passant de vallons en montagnes.

Nous ferons une pause déjeuner juste avant le pont de Patra à Rio.


Nous empruntons le pont. Nous sommes surpris, il n'y a personne dessus ! Mais en regardant en bas, nous voyons beaucoup de monde aux bacs qui fonctionnent toujours pour permettre la traversée. Nous comprenons pourquoi... le prix est dissuasif ! 16,40 € avec un attelage. La différence n'est pas très sensible pour une caravane ( bac : 7,50 € en CC /~ 11 € en caravane) mais en voiture seule si ! Les Grecs n'empruntent pas le pont !

Nos amis en CC nous expliqueront qu'ils ont trouvé peu de monde en juillet sur le Péloponnèse et ont eu quelques soucis avec la police. Il semblerait qu'il y ait une volonté d'envoyer les CC dans les campings ! Peut-être que le peu de touristes incitent les grecs a remplir les emplacements des campings ?
Nous avons effectivement rencontré peu de monde sur la route... 4 CC tout au plus ! Mais nous sommes à la mi-juillet... en août, il y aura plus d'étrangers.

Nous arriverons dans l'après-midi au camping "Fournia Beach" de Kastro-Kilini.

 

2ème passage à la fin des vacances

Après notre passage à Plataria (fin de séjour), nous revenons passer 2 jours chez Julietta.

C'est dimanche et le parking est plein. Mais il y a toujours de la place... la même place d'ailleurs :-)


A notre arrivée, une famille de Bretagne en fourgon vient nous saluer. Nous sommes surpris. Et ils nous expliquent qu'ils ont connu ce lieu par notre site. Nous voyons concrètement l'intérêt de mettre en ligne ces renseignements et l'utilité pour tous ceux qui veulent se rendre en Grèce.
Nos enfants sont contents. Ils joueront une bonne partie de l'après-midi ensemble.

Le lendemain, nous détellerons et irons visiter la ville de Préveza. Il y a quelques rues piétonnes sur le port, de nombreuses tavernes et boutiques de souvenirs.
La traversée de Préveza au retour sera plus aventureuse... la municipalité a eu la bonne idée de mettre des sens uniques partout :-( Nous tournerons pendant près d'1/4 d'heure pour sortir de la ville !

Au retour, Julietta nous attendra avec des cadeaux pour les enfants et pour nous. Nous sommes touchés ! Les enfants la remercieront avec des dessins.

Nous savourons les instants passés dans ce lieu. Comme il fait bon rester à l'ombre des oliviers et sous le chant des cigales à ne rien faire ! Nous finissons de recharger nos batteries pour l'année :-)



La mer est agitée. Nath et les enfants s'en donneront à cœur joie dans les vagues. Ce sera aussi l'occasion de faire quelques photos bien sympas !





Dernier dîner à la taverne. Les enfants prennent conscience que c'est la dernière fois qu'ils voient Julietta. La dernière fois aussi qu'ils savourent les "small fish" et les "calamarias". Alors, pour prolonger ces instants, nous ferons une partie de belote sous la treille de la taverne, sous le regard amusé des Grecs et d'un couple d'Allemands en CC.

Le lendemain nous décidons de partir, malgré les protestations des enfants. Nous ne nous sommes jamais arrêtés dans le coin de Sivota et nous pensons qu'il peut y avoir des petits coins sympas.

 

Kilini (Nord du Péloponnèse)

A notre arrivée au camping que nous aimons particulièrement, nous avons beaucoup de chance :-)
Il y a un emplacement près de la plage, ce qui nous permet de bénéficier de la brise et à l'ombre toute la journée. Nous sommes ravis :-) L'accueil est toujours aussi sympa !
Comme nous prévoyons de rester 3 nuits, nous installerons la tente. ce sera la 1ère et dernière fois de notre séjour... les enfants sont réveillés plus tôt que dans la caravane !

Le camping est toujours aussi agréable et les plages magnifiques !

A côté de ce camping et contre un autre, il y a une plage avec une taverne où nous avions vu l'année dernière quelques CC. Il en est de même cette année... il semblerait que la police n'intervienne pas.

Nous profitons de dételer pour nous balader dans les environs. Nath souhaite voir le phare de Katakolo, près de Pyrgos. La distance nous semblait correcte pour une balade mais les routes nous paraîtront interminables... nous ferons près de 120 km... pour voir un phare sans grand intérêt :-(
Mais nous aurons droit à un autre spectacle :-) ... un bateau de croisière accosté au port du petit village de Katakolo

avec un nombre considérable de touristes se baladant dans les rues de magasins de souvenirs et assistant à 10 h du matin à un "sirtaki" dans un bistrot en bord de quai !

Nous prolongerons notre chemin jusqu'à la pointe et feront une rencontre plus imprévue :-)

Plutôt originale comme promenade !!

La pointe est très rocheuse. L'occasion pour les enfants de ramasser du sel et de chercher quelques crustacés.

Nous sortons le GPS, juste pour voir ce qu'il a comme route par ici...

Regardez bien, il n'y a RIEN ! Il en sera presque toujours ainsi en Grèce ! Oublions le GPS et restons avec notre carte de Road Editions... elle nous sera parfois bien utile pour distinguer une route d'une piste :-)

De retour au camping, nous profiterons de la plage. Mais la mer reste agitée et nous ne pourrons pas utiliser les masques et tubas à la recherche de poissons dans les rochers.

A défaut, notre garçon trouvera du sable de différentes couleurs pour dessiner sur la plage.

Les enfants profiteront des vagues encore à la tombée de la nuit

Pour le plus grand bonheur de notre benjamine, il y a, dans le camping, des chatons qui sont à la recherche de nourriture, bien sûr, mais aussi d'affection... la tente, leur servira de nid douillet :-)

Le camping possède une taverne où les repas sont corrects mais les prix, là aussi, ont augmenté.

Nous évoquerons aussi ce sujet avec les propriétaires du camping et aussi le fait qu'il y ait moins de monde dans le camping. Ils expliqueront eux aussi que cela devient difficile pour tous. Les prix du camping ont augmenté (22 € en 2005 - 26,5 € en 2006) mais ils compteront notre fille aînée (+de 13 ans) comme une enfant. C'est plutôt rare. Ce camping reste le moins cher de tous ceux que nous ferons en Grèce.

Après s'être posés 3 nuits, l'envie de bouger nous reprend. Nous nous dirigeons au sud à Kalo Nero avec l'espoir de voir - enfin - des tortues Caretta-Caretta.

Kalo Nero


Avec l'espoir de découvrir -enfin- des tortues Caretta-Caretta, nous nous rendons directement à la plage de Kalo Nero, où nous avions vu, l'année précédente, de nombreux nids.
Nos amis en CC s'y sont rendus au début du mois et nous ont parlé de travaux sur le parking en bord de plage où nous nous étions posés en 2005. Et, la police les avait fait se déplacer au bout de la route dans un endroit un peu sale. C'est donc avec quelques appréhensions et encore plus le soucis de discrétion que nous cherchons un endroit où stationner.
Il y a effectivement des travaux. Ils installent des terrains de beach-volley en vue d'une rencontre la semaine suivante. Le parking est très réduit. Nous décidons d'aller un peu plus loin, au bord de la route d'une voie sans issue.

Les tamaris nous cachent ! Il faut dire que l'Eriba n'est pas très grande ! Nous espérons ne pas être délogés par la police.

Après s'être posés, nous découvrons que Phil a roulé dans une flaque d'huile ou de goudron ! L'horreur !! Il y en a partout ! Sur tout le côté gauche de la voiture et de la caravane et même sur tout l'arrière de l'Eriba ! Nous passerons près d'1 h à frotter la caravane avec une éponge et du liquide vaisselle !... Nous ne voulons pas attendre le retour à Bordeaux de peur que cela sèche et abîme la peinture !

Près de nous, sont installés quelques gitans, de chaque côté de la route. Nous pensons que nous ne serons pas gênés par la circulation... ils occupent toute la chaussée !

Nous passerons à pied au milieu de leur campement pour nous aller boire un verre, en soirée, dans un bar non loin. Ils répondront à notre salut grec par un bonsoir en français !!
Nous n'aurons aucun souci, avec eux, si ce n'est que leurs enfants ont essayé de détruire plusieurs nids de tortues et que nous avons tenté de les en dissuader...en vain ! Ils ne nous écoutaient pas ! Mais comme il est difficile de se faire comprendre sans parler un seul mot de grec !
Il en sera de même avec les constructions de notre fils...

Antoine avait fabriqué un fort sur la plage et les enfants sont venus pour le détruire. Nath est restée volontairement avec les enfants sur la plage afin de les en dissuader. Mais elle avait beau leur dire "non !", elle n'avait aucune autorité sur eux... Jusqu'à ce que Phil se montre ! Ah, quelle efficacité :-) les enfants sont partis sans demander leur reste !

Nous avons repéré de nombreux nids sur la plage, qui sont assez récents.

C'est bon signe ! Les tortues viennent toujours ici ! Nous avons de l'espoir.

Nous sommes prêts à faire le guet... il n'y a plus qu'à attendre la nuit !

Bien qu'il y ait de grands travaux sur les abords de la plage, il subsiste une douche en état de marche. Nous attendrons que les gitans aient fini leur lessive pour pouvoir en profiter.

L'attente est longue... nous patienterons en nous baignant jusqu'à la tombée de la nuit.

Il fait chaud aujourd'hui car il n'y a pas de vent ! C'est toutes fenêtres ouvertes que nous dormirons... l'Eriba a de nombreux fenêtres et la ventilation est vraiment exceptionnelle !

Nous patienterons un peu et vers 23 h, nous décidons d'aller faire une ronde sur la plage à la recherche de traces de tortues. Nous laissons les enfants et partons munis d'une lampe de poche.
Il y a bien 1 km de plage... et c'est tout au bout que nous en découvrirons au bord de l'eau.

Nous remontons la plage et nous apercevons une tortue... énorme ! Nous ne nous sommes pas approchés près d'elle afin de ne pas l'effrayer.
Nous sommes tout excités et nous piquons un sprint jusqu'à la caravane pour aller chercher nos enfants... 1 km sur le sable et les cailloux... terrible pour notre âge ! :-)
Nous réveillons nos enfants et courrons à nouveau jusqu'à la tortue. Mais... elle n'est plus là :-((
Quelle déception ! Nous sommes inquiets car lors de notre course, nous avons croisé un 4x4 et nous nous demandons s'il ne l'aurait pas prise ? Nous recherchons des traces de descente vers la mer... Ouf, nous en voyons ! L'avons-nous effrayée ? Finalement, nous apprendrons le lendemain qu'elle avait pondu... nous sommes juste revenus trop tard !

Face à une telle déception pour nos enfants, nous referons une autre ronde un moment plus tard mais en vain. Nous décidons donc d'aller nous coucher. Quelle erreur !! Nous verrons à notre réveil, les jeunes femmes en charge de la protection des tortues, compter les oeufs d'un nid à 20 m de la caravane !! Une tortue est venue pondre sous nos pieds !! Et nous dormions !
2 tortues sont venues pondre la même nuit... plutôt rare ! C'est une chance et une déveine à la fois !

La veille au soir, nous avions noté que 5 CC étaient garés pour la nuit sur le parking près des nouveaux aménagements. Le lendemain, ils seront toujours là. Nous en déduirons que la police ne les a pas délogés.
Nous n'insistons pas plus pour les tortues et décidons de partir en direction de Romanos près de Pylos où nous avions passé, l'année dernière, des moments très agréables.


En chemin, nous irons faire quelques courses. Nous sommes surpris par le nombre de magasins "Lidl" qui ont été construits. On sent que l'Europe est en marche. Mais n'est-ce pas un signe de mauvaise santé économique quand arrivent les magasins à prix discount ?
Nous ferons aussi le plein d'eau à une fontaine où nous nous étions arrêtés l'année dernière.
Nous trouvons un certain confort à connaître certains lieux et à ne pas devoir chercher mais cela manque parfois d'excitation. Le reste de notre séjour sera plus ouvert à la découverte :-))

A noter sur notre route, à Filiatra, une tour Eiffel de 13 m de hauteur. L'auteur a, dit-on, reçu les félicitations du général de Gaule et de Kennedy.

Le passage en ville n'est pas toujours aisé pour certains véhicules :-))... vous remarquerez qu'il est juste un peu plus large à partir d'une certaine hauteur :-))

Nous passerons à Marathopoli, en face de l'île de Proti.

L'eau est magnifique et Nath avait regretté l'année dernière de ne pas avoir pu s'y baigner. Nous y ferons une pause déjeuner ! Les fonds sont superbes et très poissonneux !

Pylos

Nous arrivons en début d'après-midi à Romanos, à quelques kilomètres de Pylos. Nous connaissons le coin et cherchons directement à nous installer sur la petite falaise.
C'est une installation à la "Phil" :-) ... montée sur la butte dans le sable - demi-tour sur le terre-plein - les pneus sur les cailloux... d'un côté la falaise, de l'autre les rochers !!
Mais le jeu en vaut la chandelle... l'emplacement est idyllique !!

Nous détellerons afin de laisser de la place aux camping-cars qui arrivent.

Petite sieste improvisée avec vue sur la mer depuis le lit des enfants... c'est ce genre d'images que nous gardons en mémoire pour l'année à venir !!


Petit port dans la baie de Romanos

Le soir, nous prendrons la voiture pour aller dîner à une des tavernes du village (la 1ère en entrée au village sur la gauche venant de la plage). A notre passage, les Grecs attablés aux tavernes répondent à notre bonsoir. Nous sentons un accueil chaleureux de leur part... c'est d'ailleurs dans cette région que nous trouverons le plus de sympathie de la part des Grecs.

Nous commanderons encore une fois bien trop de nourriture pour nos appétits... il faut dire que les portions sont énormes ! bien que nous nous efforcions de faire honneur aux plats, nous ne pourrons pas tout finir ! On expliquera à la cuisinière que c'est délicieux mais "trop" ! Nous ne voudrions pas la vexer surtout que nous sentons bien qu'elle nous surveille du coin de l'oeil :-)
D'ailleurs un chien du village ne quitte pas notre table dans l'espoir que nous lui donnions quelque chose à se mettre sous la dent et bien que la tentation soit grande, nous ferons attention à ne rien lui donner... On ne sait pas comment la cuisinière réagirait !

Il y a toujours beaucoup d'animations dans le village, beaucoup d'enfants sur la place et les adultes aux tables des tavernes. Il est 22 h et aucun Grec ne dîne... ils sont encore à l'Ouzo (apéritif) et à la bière. Le feu du barbecue a été mis en route à notre arrivée.

Retour à la caravane et nuit tranquille, bercés par le bruit des vagues. Au réveil, la vue est splendide !!

Et pourtant, Nath avait quelques appréhensions pour la nuit. Un Grec habitant non loin et qui était venu se baigner l'après-midi nous regardait avec insistance et râlait beaucoup, très fort. Même si nous ne parlons pas Grec, nous avions bien compris qu'il en avait marre de tous ces véhicules en bord de mer. Finalement, Phil avait raison :-) "un râleur n'agit pas forcément" !!

La veille dans l'après-midi, nous avions profité de dételer pour aller voir la baie de Voidokila dont la photo est sur de nombreuses cartes postales.

La baie est superbe ! Mais il fait très chaud et il n'y a pas du tout de vent. Quelques CC italiens sont installés sur le parking où il y a des panneaux "No Camping". C'est une réserve naturelle protégée et il y a un site archéologique.

Nous ne resterons pas plus longtemps à Romanos avec quelques regrets mais nous sommes attendus par notre ami caravanier allemand de l'autre côté du Péloponnèse. Nous devons reprendre la route en direction de Mycènes, non loin de Nauplie.

Nous traverserons par Pylos - Kalamata - Megalopoli - Tripoli - Koutsopodi.
Les paysages sont agréables

mais juste après Megalopoli en direction de Tripoli, la route grimpe beaucoup avec de nombreux passages en lacets.

Nous atteindrons ensuite l'autoroute qui nous mènera vers Mycènes.

Passage d'un tunnel d'1,5 km pour franchir la montagne (2 € par véhicule donc 4 € pour nous !)

Il nous aura fallu + de 4 h pour faire 180 km... sans tourisme !


Nauplie

A notre arrivée, nos amis caravaniers nous attendent au camping "Atréus" de Mycènes.

Après une installation rapide sous les eucalyptus, nous échangeons nos impressions sur nos voyages.

Nous dînerons à la taverne du camping où les plats sont corrects à un prix raisonnable aussi.

En soirée, nous entendrons de la musique grecque venant d'un peu plus loin. Nath et Hélène décident d'aller voir de plus près et découvrirons un mariage grec. Elles verront de jeunes grecs danser le "sirtaki". Un automobiliste les accostera en leur disant quelques mots... Nath leur précisera "Galos"... ils comprendront et les salueront par un "Vive la France !".

La caravane est sous les arbres, bien ombragée... le sommeil persistera longtemps...
Nos amis nous proposent de se rendre à la plage de karathona, une grande baie derrière la ville de Nauplie. Il y a déjà dormi une nuit... mais aujourd'hui, nous sommes dimanche !!

Nous suivrons nos amis qui nous ouvriront la route. Regardez bien la photo... on sait qui c'est ! :-)

Beaucoup de monde sur le parking à notre arrivée. C'est le week-end, les Grecs sont à la plage. Quelques uns d'ailleurs ont dormi sur les eucalyptus.

Nous nous poserons après un petit accrochage au toit de l'Eriba (pourtant, ce n'est pas faute d'être basse :-) ) sous les eucalyptus.

Il y a là 2 camping-cars italiens qui nous disent être là depuis 3 jours sans soucis.
Nous voyons aussi des gitans qui semblent aussi avoir passés la nuit. Dans l'après-midi, nous verrons une famille turque installer une tente pour l'après-midi afin que les femmes voilées puissent attendre les hommes qui vont à la plage. Le contraste avec notre mode de vie européen est grand !!

Nous profiterons de la plage malgré le monde... la baie est grande !

Les enfants trouveront de charmantes petites bêtes sous les écorces des arbres...

En soirée, nous aurons la visite de la police. Ils nous demandent nos papiers d'identité et carte grise de la caravane (ils ne veulent pas celle de la voiture). Ils relèvent les informations et nous rappellent l'interdiction de camper sur le territoire grec. Nous demandons à pouvoir dîner là. Ils acceptent mais nous disent de partir ensuite. Nous étions prévenus par les panneaux à l'entrée du parking ! Même les gitans n'insistent pas, c'est mauvais signe !

Notre ami allemand essaie de négocier avec la police

Nous ne voulons pas prendre le risque. L'amende, s'ils nous trouvent demain matin, sera de 150 € !
Les CC italiens pensent que c'est le propriétaire du camping de Tolo (à quelques km) qui fait le plein pour son compte !

Après le dîner, nous prendrons donc la route. Mais nos amis et nous, dans des directions opposés. Nous souhaitons nous rendre vers Méthana et nos amis continuent leur tour du Péloponnèse.

Nous ne voulons pas "galérer" pour trouver un stationnement. Nous savons qu'il est possible de dormir sur le parking du théâtre d'Epidaure et il n'y a que 25 km de bonnes routes. A notre arrivée sur le parking, il y a 4 ou 5 CC. Nous passerons une nuit calme et fraîche. Et dès le réveil, nous prendrons la direction de Méthana.

C'est la 1ère fois que nous sommes virés par la police. Ils ne veulent pas que nous dormions là... ce n'est pas grave. Mais nous n'irons pas dans un camping par obligation... il faut que cela reste notre choix !!



Méthana


La route d'Epidaure à Methana nous paraît interminable. Pas tant qu'elle soit très longue mais parce que nous sommes obligés d'emprunter la montagne. En effet, la route qui longe la mer d'Epidaure plage à Kalloni (qui existe pourtant sur la carte routière) est toujours en construction et n'est donc pas encore ouverte à la circulation.

Mais lorsque nous arrivons sur la presqu'île avec ses petits bateaux de pêcheurs, c'est avec beaucoup d'enthousiasme que nous faisons les derniers kilomètres.

Nous passerons directement Méthana et traverseront les petits villages aux rues étroites qui nous séparent de Vathy.


En longeant la dernière taverne de Vathy au bord de l'eau, nous saluons le propriétaire (père). Il parle peu anglais mais nous comprenons qu'il nous propose de s'installer contre sa taverne si nous ne pouvons pas nous poser sur la plage.
Nous le remercions et lui assurons de venir diner à sa taverne :-)

Un CC autrichien est installé légèrement dos à la mer... On imagine qu'il y a du vent en soirée. Nos soupçons s'avéreront justes !!

Il fait chaud et heureusement il y a ce vent. Nous installons notre store pour gagner un peu d'ombre et de fraîcheur. Mais notre store a beaucoup souffert l'année dernière en Grèce nous donnera quelques frayeurs ! A chaque rafale, nous voyons le vent faire gonfler la bâche... Phil a peur qu'elle se déchire. D'ailleurs, le lendemain, nous poserons une sangle en son milieu pour la maintenir en place.

Il y a toujours une douche sur la plage. Nous en profiterons ! C'est tout de même plus agréable que de se doucher avec le pulvérisateur et surtout... il y a plus de débit :-)

Mais au grand désespoir de nos enfants, la douche est envahie par les guêpes qui ont soif. On a beau leur expliquer qu'ils ne risquent rien sans geste brusque... c'est toute une aventure !!

Le soir, comme promis au propriétaire de la taverne, nous y allons dîner.

Vathy n'est pas très touristique et il n'est pas toujours facile de se faire comprendre. Mais nous avons retenu le nom "calamarias" et nous le voyons sur la carte. Cette taverne est réputée pour ses poissons... effectivement les calamars étaient pêchés la veille ou le jour-même !

Nous goûterons aussi les petites poulpes... un vrai délice.

La saison n'a pas commencé (les Grecs sont majoritairement en vacances en août) et la taverne est déserte. L'ambiance que nous avions trouvée l'année dernière nous manque !

Le soir, un jeunes grec nous empruntera un briquet pour la soirée et, alors que nous sommes couchés toutes fenêtres et stores ouverts, il viendra nous le rendre... nous sommes allongés dans notre lit mais il s'accoude à la fenêtre et entame la conversation en anglais :-)) Cela durera bien 10 mn ! Il finit par comprendre que nous souhaitons dormir ! Cela nous fera bien rire ! Nous aurons l'occasion de le revoir le lendemain... et là nous rirons moins quand il demandera à Phil la permission de se promener avec notre fille aînée :-(
Ce soir-là, il fait très chaud... il n'y aura plus de vent. A 23 h, il fait 28 °C !

Le lendemain matin, nous dételons pour nous rendre à Méthana afin de se renseigner sur le prix de la traversée en bateau jusqu'à Athènes. Nous ne souhaitons pas faire la route en voiture ; il y a près de 5 à 6 h de route avec pas mal de passage en montagne. L'idée de se rendre au Pirée par la mer nous plait bien ! Renseignements pris : 107 € (82,5 € voiture+caravane (>5 à 10mPetite anecdote : Le patron de la billetterie parle peu anglais alors pour lui faire comprendre que nous avons une voiture et une caravanes, Phil fait un petit dessin avec les dimensions !

Au retour, nous irons voir le volcan, tout près de Vathy. La route est très belle, sous les pins. Il y a quelques habitations près de la lave et même une petite taverne... Attention en CC, le demi-tour au Volcan peut être délicat si des voitures sont garées (peu de place).

Petit port de Vathy (attention, éviter de s'y rendre en caravane... le demi-tour serait difficile !)

Au retour, nous pouvons voir notre petite Eriba au bord de l'eau :-)

Retour à la caravane, un nouveau CC (Belge) remplace l'Autrichien qui est parti hier soir avant la nuit. Soleil et Chaleur dans l'après-midi (38° C). Baignade obligatoire ! Et ramassage de coquillages !

Avant de repartir, nous achetons du vin Résina rosé (très rare) afin de pouvoir le faire goûter à nos amis de notre retour en France.

En soirée, nous profiterons de la baisse des températures pour se balader à pied dans les environs. Il y a de nombreux vergers. C'est normal, il y a de l'eau ! Les puits ont été automatisés avec des pompes électriques.

Un petit clin d'oeil... les Grecs ont trouvé une utilité au CC !! Et garés sur la route, juste à l'ombre du CC !

Le lendemain, nous quittons Vathy pour une journée bien chargée... nous nous rendons à Athènes.


Ferry Methana

Une journée bien chargée s'annonce ! Nous nous rendons sur le port de Methana pour attendre le ferry en direction du Pirée.

 

Un grec, qui attend aussi le bateau, est intrigué par notre caravane. Il s'approche et on comprend bien qu'il aimerait voir l'intérieur.

Nous lui ferons donc visiter. Il trouve cela formidable ! Nous serons amusés par le fait qu'il nous dise "Petit dehors, grand dedans!" Nous discuterons pendant 1/2 h... il parle en grec avec quelques mots d'italiens appris dans son enfance... difficile de suivre mais c'est incroyable comme le cerveau humain s'adapte et parvient à saisir le sens des phrases dans une langue si différente !!

Nous ne savons pas sur quel bord de quai nous devons embarquer... impossible de se repérer aux voitures qui attendent. Tout le monde est garé n'importe comment ! Nous attendons donc le ferry qui arrive à une vitesse incroyable... on se demande quand il va ralentir !!

Le patron de l'agence maritime qui nous a vendu les billets est là pour vérifier notre embarquement. Il fait des signes au personnel du bateau. C'est étonnant combien les grecs sont pressés de monter à bord ! A peine le bateau est amarré que tous se précipitent à bord ! Cela nous fait penser aux passagers des bus en ville... mais il est vrai que les grecs voyagent en bateau comme nous les transports en commun !

Le casse à l'embarquement est léger et nous montons sans problème... sans toucher ! Mais nous n'avons plus les appréhensions de l'année dernière depuis que nous avons enlevé la roue de secours de sous l'arrière de l'Eriba. (elle est maintenant dans la voiture).

Nous sommes placés au centre du bateau afin que les voitures puissent descendre sur l'île d'Egine (seule étape avant le Pirée). L'Expert est placé dans la partie basse du bateau... arrêté juste avant la hauteur limite pour l'Eriba :-))

Nous montons sur le pont et profitons du voyage et des paysages.

Nous nourrirons aussi les mouettes à bout de bras !

Nous sommes ravis de voyager en bateau et d'avoir éviter tant de route. Le voyage est sympa et ne durera que 2 h !

Nous faisons une halte à l'île d'Egine, le temps de débarquer et d'embarquer quelques passagers.
Nous avons hésité à y descendre pour quelques jours...

En tout début d'après-midi, nous avons au Pirée.

Après le calme de Vathy, nous nous préparons à la foule d'une grande ville... et nous avons raison ! A peine avons nous débarqué que nous assistons sur le quai à un accrochage juste derrière nous. L'Eriba a eu chaud, très chaud ! Phil avait bien vu que le chauffeur du poids lourds était pressé de débarquer ! Il s'était rangé sur le côté... quelle bonne initiative ! La voiture accrochée a toute la partie arrière arrachée ! Le PL et lui n'échangeront des paroles que pendant 5 mn ! Constat ?

C'est donc, légèrement stressés que nous abordons la circulation ! Nous nous garons sur une voie de bus dans l'idée de mettre en route le GPS puisqu'il possède la carte d'Athènes. Mais le problème, c'est qu'il n'a aucune adresse de celles que nous lui indiquons ! Finalement, nous ferons confiance à notre carte (non détaillée) et au GNS (Global Nath System) bien plus fiable :-)

La sortie du port se fera sans problème. Nath aperçoit un panneau "Poids lourds pour Lamia"... nous ne voulons pas nous engager dans les rues d'Athènes avec la caravane. Bonne idée, nous atteindrons la rocade/autoroute sans souci. Nous prenons la direction de Lamia et sortons à Kifisia.

Il existe 2 campings près d'Athènes. Nous optons pour le plus éloigné à Néa Kifisia qui a une piscine.
Les indications sur le Guide du Routard nous semblent succinctes et nous faisons confiance à notre instinct. Finalement, nous trouverons facilement des panneaux indiquant le camping.


Athènes

Nous arrivons en tout début d'après-midi au camping "Néa Kifisia" à 16 km du centre d'Athènes. Dès l'entrée dans la ville de Kifisia nous trouverons des panneaux nous indiquant la direction du camping.

Nous sommes placés sur un 1er emplacement gravillonné où nous ne passerons qu'1 des 2 nuits. Le soir, à notre retour de balade, nous trouverons un CC garé à 2 m de nous. Nous changerons alors pour un emplacement beaucoup plus spacieux et encore mieux ombragé ! Le camping est cher comme l'autre d'ailleurs : 45 € la nuit pour notre famille !

Après le déjeuner, nous nous rafraîchirons à la piscine du camping.

Il ne fait que 37 ° C et nous décidons d'aller visiter l'Acropole. Nous aimons bien les balades en fin d'après-midi... la lumière est différente et la foule en général est déjà partie. Nombreux sont les gens qui profitent de la fraîcheur matinale pour visiter.

Nous hésitions à nous rendre à Athènes en voiture... le camping est à 16 km mais les gérants du camping nous en dissuadent. Les parkings sont très chers et il y en a peu ! Nous prendrons donc le bus et le métro. Mais surprise ! Il n'y a des bus que toutes les heures... par chance, nous en aurons un 15 mn plus tard et il y a de l'ombre pour attendre.
15 mn de trajet et nous voilà au métro. 30 mn de métro.

Nous descendons à la station "Thissio" et empruntons la grande allée piétonne qui entoure l'Acropole. Il y a la police partout (en voiture, en moto, à pied) et même des ambulances en stationnement. Est-ce en prévision de malaise du à la chaleur ? Il fait 39 ° C... nous boirons 1 L 1/2 d'eau sur le trajet !

Nath est ravie !! Elle regrettait de ne pas avoir vu l'Acropole l'année dernière. Sensations étranges que d'être là sur un lieu tant chargé d'histoire !! Nous nous contenterons de cette seule visite de site :-( ... les enfants n'ont pas le même enthousiasme que Nath !

Vue imprenable sur la ville

Pendant notre balade, nous entendons de la musique sympa, un peu jazzie. Nous allons voir... Lisa Minnelli répète dans le théâtre de l'Acropole pour le concert qu'elle donnera en soirée !

Nous redescendons vers Plaka. On nous avait prévenus... que de magasins de souvenirs et de tavernes à touristes où on vous accoste pour venir y dîner !

Mais Plaka, c'est aussi l'ancien Athènes avec des maisons anciennes et des commerces d'autrefois, telle cette cave à vin.

Nous sommes à Athènes et les prix sont en conséquence ! 15 € les 5 boissons. Nous dînerons dans un bistrot un peu moins tapageur que les autres et aux prix raisonnables.

Nous commençons à sentir la fatigue après une telle journée... nous étions encore ce matin à Méthana ! Notre benjamine de 8 ans traîne les pieds... Il est tard ! Mais il y a beaucoup d'ambiance dans les rues... nous en aurions bien profité un peu plus longtemps !

Nous trouverons très facilement la station de métro "Monasteriaki", grâce au plan que le camping nous a remis à notre arrivée. Nous guetterons des places assises... nos jambes ne nous portent plus !
En arrivant au terminus du métro pour prendre le bus, nous hésitons à prendre un taxi... Phil interroge un chauffeur pour connaître le prix de la course. Celui-ci ne daigne même pas lever la tête ! Phil sent la colère monter en lui... mais il restera calme sous l'insistance de Nath !!
Finalement, nous prendrons le bus qui arrive 10 mn plus tard. C'est l'avant-dernier ! Le chauffeur de bus est, lui, très sympa et nous dit qu'il nous préviendra quand ce sera l'arrêt du camping. Il nous déposera d'ailleurs juste en face !

A notre arrivée dans le camping, nous découvrons un CC garé à 2 m de la caravane... Il est tard, nous verrons demain pour changer d'emplacement ! La nuit sera fraîche. Etonnant pour Athènes ! Nous fermerons même quelques fenêtres !

Aujourd'hui, nous ferons une pause "camping". Pas de visite, pas de voiture et piscine ! Les enfants approuvent :-)


Nous continuerons notre voyage à nouveau en bateau pour nous rendre au sud de l'île d'Eubée. Nous irons le lendemain à Rafina (~ 25 km d'Athènes) pour embarquer.


Ile d'Eubée

Ferry : atteindre l'île

Nous avons pris goût aux traversées en bateau :-) C'est tellement agréable et si rapide ! Nous partons d'Athènes en direction de Rafina à ~25 km où nous avons vu que des bateaux partaient pour le sud de l'île d'Eubée.

Malgré des recherches sur le net, peu ou pas d'infos sur cette ile. Un grand merci à Micheve44, qui nous à fait parvenir ses impressions, la veille de notre départ...et le lendemain de son retour !! Eubée n'est pas classée dans les "incontournables", ni par le GdR, ni par Michève ! mais c'est sur notre route pour monter voir le Pélion, et on veut en avoir le coeur net!

La sortie de Kifisia se fera sans problème. La rocade est à côté et l'autoroute juste après.
Nous arrivons donc au port dans la matinée et nous adressons aux agences maritimes. L'une d'entre elles "Blue Star" fait cette traversée. Il y a un bateau qui part dans 1/2 h. Juste le temps de prendre les billets et nous sommes sur le ferry.

La montée sur le bateau se fera sans problème, en marche arrière (pas de casse).

La traversée durera 1 h 1/4 avec beaucoup beaucoup de vent mais le bateau ne bouge pas trop !

Nous débarquons à Marmari au sud de l'île. Les Grecs sont toujours aussi pressés pour descendre du bateau ! Le bateau n'est pas encore arrimé que déjà des passagers sont sur la passerelle à moitié baissée !


Karystos

Nous débarquons à Marmari au sud de l'île d'Eubée en début d'après-midi.

Nous ne souhaitons pas y rester. Il y a beaucoup de vent. Nous cherchons donc une baie plus abritée.
Nous prenons donc la direction de Karystos, à ~10 km plus au sud.

La route est bonne mais Phil est obligé d'être doublement vigilent... le vent souffle fort. Ce n'est pas tant l'Eriba qui subit la prise au vent mais l'Expert :-)

Nous trouverons une 1ère plage à droite de la ville avec des douches où nous déjeunerons.

Mais la plage n'est pas à l'abri du vent et il y a quand même beaucoup de circulation sur la route. Deux Grecs nous abordent pour nous signaler qu'il existe une très belle plage abritée à gauche de Karystos. Mais nous opterons pour la 1ère idée de Nath : prendre la petite route qui longe la côte à l'ouest... Nous aurons raison !
Nous découvrons de nombreuses baies à l'eau magnifique ! et aucune maison !

Etonnant tout de même ! de nombreuses routes viennent tout juste d'être construites avec des noms d'allées. Nous notons aussi qu'il y a des bouches de tout à l'égout (plutôt rare en Grèce). On en déduit que bientôt ce ne sera plus aussi tranquille. Nous apprendrons par la suite que ces constructions sont destinées au personnel de l'Armée Grecque. Les bien heureux !!

Nous revenons sur nos pas car nous avions repéré un petit coin paradisiaque :-)

Nous sommes sous le charme ! C'est sûr ! Nous nous posons ici ! Il n'y a pas beaucoup de place pour se poser (sur du dur). Mais juste assez pour notre Eriba. Nous prenons garde de laisser les roues avant de l'Expert sur une partie moins sablonneuse. Toujours cachés derrière un tamaris de manière à rester le plus discrets possible.

C'est une vraie joie pour nos enfants aussi... il y a plein de coquillages dans l'eau et sur la plage. Il fait 36 ° C avec une légère brise ; nous sommes à l'abri du fort vent qui souffle sur la mer.

Le paysage nous rappelle l'extrême sud de la Corse... avec l'avantage d'avoir la caravane sur la plage !

C'est une vraie joie pour nos enfants aussi... il y a plein de coquillages dans l'eau et sur la plage. Il fait 36 ° C avec une légère brise ; nous sommes à l'abri du fort vent qui souffle sur la mer.

Le paysage nous rappelle l'extrême sud de la Corse... avec l'avantage d'avoir la caravane sur la plage !

N'est-ce pas Phil ? :-))

Un couple de vacanciers grecs (d'Athènes) vient passer l'après-midi à la plage. Ils adorent ce coin. Nous les trouvons bien sympathiques et après échangés quelques souries, nous leur proposons un café "français". Par chance, la femme parle bien le français et lui parle anglais. Nous pourrons donc discuter en "franglais"... marrant ! Ils sont très cools et nous donnerons quelques conseils pour le reste de notre séjour. A ne pas suivre sans vérification tout de même... nous en saurons quelque chose le lendemain en empruntant une piste sur leur conseil :-(
Nous évoquons avec eux le problème de la police pour le stationnement libre. Ils nous disent qu'un grand nombre de Grecs sont conscients que cela fera fuir le tourisme des "campeurs autonomes" mais ils nous précisent que ce problème est particulier au Péloponnèse qui est bien différent en mentalité du reste de la Grèce.
Ils insistent sur le fait que pour les Grecs le camping libre est dans leurs moeurs. Ils font tous du camping sur les plages le week-end.
D'ailleurs, le lendemain soir, un couple Grec septuagénaire viendra planter sa tente à côté de nous pour la nuit !

Nuit sans problème à l'exception de la chaleur et des mouches ! Le coin en est envahi et certaines piquent ! Nous avons donc du dormir avec les moustiquaires et l'air avait du mal à passer !

Réveil à l'aube... juste pour apprécier !

Nous décidons d'avoir voir la plage, conseillé par le couple Grec, après Platanistos, à l'ouest. Il paraît que c'est très bien et que nous pouvons stationner !
Sur la route, nous ferons une balade dans Karystos. C'est très animé le matin ! Nous verrons des petites boutiques anciennes mais toujours ouvertes : une quincaillerie incroyable - minuscule et pourtant une vraie caverne d'Ali Baba ! un coiffeur avec le mobilier d'époque - une pompe à essence en plein centre-ville au milieu des autres boutiques... qui ne doit ravitailler que des mobylettes (impossible de se garer en voiture !)...

Nous commençons notre journée "galère" ! En mettant longtemps à trouver la bonne route. Obligés de revenir sur nos pas plusieurs fois ! Il n'y a aucun panneau dans cette ville et quand par chance, nous en trouvons un, il est en Grec. Et comme nous n'avons pas de carte détaillée... c'est la galère assurée. Nous ne savons pas à quel lieu cela correspond !
Finalement, après avoir interrogé un Grec, nous trouvons la route. Enfin... nous l'espérons car nous ne nous repérons que par rapport à la mer !

La route de montagne est magnifique

mais pas toujours en bon état.

Juste après le village de Platanistos, nous découvrons une rivière à l'eau fraîche. Nous apprécions l'eau douce :-)

Quelques kilomètres plus loin, nous apercevons le panneau "Potami" indiquant l'accès à la plage. C'est écrit en grec mais avec l'expérience, nous finissons par déchiffrer quelques lettres de l'alphabet grec.
C'est une piste de 4 km pour descendre à la plage.

C'est du caillou...

Bon, on y va ! Mais Nath n'est pas très confiante pour la remontée et elle aura raison :-(

Après une descente très lente... quelle déception ! C'est un squat de tentes ! Le terrain est tout bosselé et il y a un lit de rivière impossible à franchir avec notre caravane ! De toutes façons, nous n'aimons pas l'ambiance et il y a beaucoup trop de monde !

Et dire qu'il nous faut remonter cette piste !! Nath angoisse... Phil ne dit rien mais... il doute sûrement aussi !
Une chose est sûre, il faut faire les 4 km de piste sans s'arrêter et éviter de devoir redémarrer ! Nous croisons une seule voiture qui comprendra vite qu'il n'a pas le choix... il doit nous laisser passer :-) Ca grimpe bien jusqu'à un passage en gravier très fin (sur 200 m). Cela qui nous donnera quelques sueurs froides... la voiture patine dur avec 1 T 2 derrière... Phil fait bouger l'attelage de gauche à droite pour créer une adhérence... ça patine toujours mais ça grimpe... nous voilà sortis de ce passage ! Phil avouera plus tard que 20 m de + et nous restions coincés !
Nous atteindrons le haut de la piste et rejoindrons la route goudronnée ! Soulagés... le mot est faible ! Nath est à la limite de craquer ! Nous prenons une grande décision : nous n'irons plus sur une piste non goudronnée avec l'attelage ! C'est catégorique ! (C'est Nath qui parle bien sûr !!)

L'attelage a mangé la poussière :-(
Heureusement pour nous, il n'y aura pas de casse !

Après de telles aventures, nous redescendons à notre petite plage paradisiaque pour passer la soirée et la nuit. Besoin de calme pour récupérer !
Par chance, nous retrouvons notre endroit... la place est libre.

Deux pêcheurs pratiquant le surf casting s'installeront sur la plage. Surveillés de près par un pêcheur en bateau qui tire ces lignes au même endroit ! Jalousie ?

Nous pourrons assister aux différents lancés de lignes et ce jusque tard dans la nuit... mais dans un respect d'autrui à méditer. Nous n'avons même pas entendu les pêcheurs repartir ; pourtant leur voiture était garée contre la caravane et nous dormions toutes fenêtres ouvertes !

Après notre galère de la journée, nous apprécions grandement le plaisir de se baigner et de chercher les crustacés dans la mer. Trouvaille des enfants ... toute poilue !

Notre fils se fera aussi un très bon copain :-)

La nuit s'annonce calme et plus fraîche. Nous pouvons dormir sans moustiquaire. Etonnant les mouches ont totalement disparu !

Le lendemain, nous souhaitons remonter toute l'île d'Eubée... 243 km... quelques heures de route en perspective !

Traversée de l'île

Nath voulait s'arrêter à Néa Styra car elle avait repéré sur la carte une plage. Mais nous ratons la route. Ah, toujours pas de carte détaillée ! Et il faut dire que particulièrement dans cette région, c'est l'absence de panneau qui domine ! Même pas en grec ! Nous poursuivons alors notre chemin.

Jusqu'à Chalkida, le paysage n'est pas terrible. Les premiers 40 km ne sont pas faciles... la route est en très mauvaise état. Le coin est venteux... nous en avons la confirmation par le nombre important d'éolienne que nous verrons.

Passage de Chalkida, seule ville qui a un pont reliant Eubée au continent.

Les Grecs ont décidément une drôle de façon de promener leurs animaux !

La route devient plus montagneuse bordée de forêts de pins

Nous trouvons enfin des panneaux de signalisation... mais il nous laisse perplexes !

Nous assisterons à une superbe manœuvre d'une moissonneuse-batteuse pour rentrer dans un tout petit chemin. Le conducteur prendrait certainement notre attelage pour un jouet !

Nous passerons par Limni - Roviès. Quelques endroits en bord de mer qui pourraient être sympas mais inaccessibles ! Nous verrons de nombreuses plages privées avec clubs, à l'italienne ! Nous rencontrerons beaucoup de vacanciers grecs (Athéniens)... des gens de la ville... très stressés. Les grecs qui d'ordinaire sont cools sur la route, utilisent là leur klaxon à tout va ne tolérant pas la moindre hésitation. Il y a beaucoup de monde dans cette partie de l'île.

Nous pensons que la pointe ouest de l'île serait sympa pour un bivouac - vers Lichada. Nous cherchons à nous y rendre mais là encore, nous souffrirons de l'absence de panneaux et de carte détaillée. Nous ferons plusieurs km sans savoir où nous sommes. Nous devrons encore demander notre route. Pire encore, nous demanderons où nous sommes :-)

Quelques possibilités de stationnement mais bien courts pour nous. L'attelage fait + de 10 m et il nous fait de la longueur ! Nous avons bien trouvé une place au fin fond de la baie mais l'endroit n'est pas très propre. Nous repartons et décidons d'aller dormir à AghiosKambos pour embarquer le lendemain en direction du Pélion.

Nous nous rendons directement sur le port. Nous voyons bien un panneau "No camping" mais nous sommes fatigués par la route et nous décidons de rester. Nous ferons bien attention à ne rien laisser dehors et attendrons un peu avant de descendre les vérins arrières. Si la police passe, nous expliquerons que nous embarquons le lendemain matin !

Nos enfants auront bien mérité une glace... la journée n'a pas été des plus agréables pour eux !

La nuit s'annonce calme jusqu'à que le vent se lève. L'orage menace au loin... Nous devrons baisser le toit de l'Eriba côté vent tellement les rafales sont fortes ! Nous ne voulons pas prendre de risque avec le vent :-)

Notre sentiment sur Eubée est partagé. Autant nous avons adoré l'extrême sud de l'île avec des gens sympathiques et une ambiance très agréable ; autant nous n'avons pas du tout aimé le nord. Nous ne pourrons pas parlé du centre... nous n'avons fait que le traverser.
Il est vrai qu'au Nord, nous avons trouvé les Grecs "tendus", stressés sur la route, tristes -aucun sourire même entre eux !
Finalement, la solution est peut-être de n'explorer que la partie sud en accédant aller comme retour en bateau, évitant ainsi les désagréments d'une route qui nous a paru bien longue !


Ferry : quitter l'île d'Eubée

Nous nous sommes posés pour la nuit sur le port d'Aghioskambos, malgré l'interdiction de camper.
Il y a des bacs à peu près toutes les heures pour se rendre sur le Pélion mais nous sommes fatigués de notre journée et nous préférons attendre le lendemain pour embarquer.

Nous dormirons sans souci. Le lendemain, nous laisserons nos enfants prolonger leur nuit... nous ne sommes pas pressés.

Dès la fin du débarquement d'un bac, nous nous présentons à l'embarcadère pour le suivant. Nous avons bien fait... les Grecs arrivent en masse. Nous souhaitons nous présenter parmi les premiers pour que Phil ne soit pas gêner pour manoeuvrer.

Le passage pour le continent nous coûtera 31.70 € mais nous croyons qu'ils se sont trompés sur la longueur de l'attelage. La veille, ils nous avaient indiqué un prix de 45 €.

Le personnel du bateau est très sympa et tous arborent un grand sourire en nous disant quelques mots gentils. Cela fait du bien après l'ambiance morose ressentie hier sur cette partie de l'île.

Ils nous font embarquer en marche avant et comme il y a de la place, ils font faire demi-tour sur le pont.

Vues d'AghiosKambos

Le trajet ne durera qu'1/2 h. Descente à Glyfa.

Nous quittons directement Glyfa en direction du Pélion.


Le Pélion

Pélion Ouest

Nous venons de l'île d'Eubée et après une 1/2 h de traversée, nous voilà à Glyfa. Nous passons par Achilio où une possibilité de bivouac nous avait été indiquée, un ancien camping désaffecté. Le coin ne nous enchante pas et le vent souffle fort. Nous irons donc directement sur le Pélion.

Nous atteindrons l'autoroute... pas envie de flâner dans le coin ! La traversée de Volos à midi s'avère difficile, il y a beaucoup de circulation et nous devons prendre notre mal en patience dans les embouteillages de la ville.

Nous cherchons un endroit où se poser pour déjeuner vers Affissos, sur le Pélion. Galère, galère !! Nous commençons à découvrir la particularité des routes du Pélion, surtout en plein été :-(
Avant de partir en Grèce, nous avions relevé quelques récits de voyage sur le Pélion en fourgon et en CC. C'est donc avec confiance que nous nous aventurons dans des rues étroites puisque des CC y étaient passés... après tout, nous sommes beaucoup moins larges ! Le bivouac donné est en fait un parking au bord d'une petite plage, près d'un hôtel. Il est certainement possible d'y dormir mais ce n'est pas ce que nous recherchons.
Nous voilà engagés dans une ruelle de 3 m de large... sans issue et pas de possibilité de 1/2 tour ... Aïe, aïe ! Nath descend de voiture pour guider Phil dans une marche arrière mémorable sur presque 100 m !

On arrête là les recherches de bivouac avec la caravane et on se pose dans un camping ! Nous en avons repéré un sur la carte à Milina.

Le GdR en indique 2 dans ce village. Par curiosité, nous chercherons le municipal.... désaffecté ! Nous nous poserons donc dans l'autre Olizon, camping occupé principalement par des étrangers (peu de Grecs). Beaucoup d'Allemands, d'Autrichiens et de Français qui viennent passer leurs vacances avec leur zodiac amarré juste en face du camping.
Le village est bordé de tavernes les pieds dans l'eau et les promenades en soirée y sont très agréables.

Enfin, une longue nuit... Nous sommes bien à l'ombre et au bord de l'eau pour bénéficier de la brise.

Même la route quelque peu passante ne nous réveillera pas !

Même l'Eriba semble apprécier !!
Il ne faut pas le crier sur les toits mais... Nath pense qu'elle a une âme, si, si !! Regardez bien, elle sourit presque :-)

Ca y est le moral va mieux ! Pas de plan galère :-) et nous avons récupéré de la route.

Ce matin, nous profitons d'être dételés pour aller nous balader en voiture. Direction la plage de Potistiki sur la côte Est à une vingtaine de km. (cf Texte plus bas : Pélion Est).

Au retour du camping, il y a de la maintenance urgente à faire ! Nath découvre des odeurs très fortes dans le réservoir d'eau propre même le café a un goût ! Pourtant, la fontaine où nous avions fait le dernier plein paraissait bien !
Nous voilà donc dans un nettoyage en profondeur du réservoir... beaucoup de tartre !

Nous profiterons aussi de l'électricité du camping pour faire graver une copie de toutes nos photos. On n'est jamais trop prudent !
Sur les conseils de Micheve44, l'après-midi, nous décidons d'aller jusqu'à Trikéri à l'extrême sud.

C'est magnifique ! Cela nous fait penser un peu au Cap Corse avec ces montagnes qui se jettent dans la mer.

La route pour atteindre l'extrémité nous offre des paysages superbes avec de très belles criques

Mais malheureusement inaccessibles en voiture ou CC. Un seul endroit possible en hauteur de la route où nous verrons d'ailleurs 3 CC... la plage est très en contre bas mais l'eau est magnifique !

Nous prenons un paysan grec en stop pour faire 2 km jusqu'à Trikéri. Il nous prend pour des Allemands et nous réussissons à lui faire comprendre que nous sommes Français en essayant les mots : Galo, Ralos, Gallia ! :-)
Nous ne ferons que traverser Trikéri

et nous descendons jusqu'à Aghios Kyriaki... petit port perdu au fin fond du Pélion !

Surprenant le chantier naval en activité !!

Nous revenons sur nos pas et empruntant la petite route qui descend au village en face de l'île palio Trikéri. La route est très agréable et nous sommes en fin d'après-midi, les couleurs sont superbes !

Attention Voie sans issue et très étroite. Pour faire un demi-tour avec un véhicule encombrant, chaud, chaud ! Pas de possibilité de se garer juste pour regarder... le parking existant est payant ! Il y a en face un bac qui fait la liaison avec l'île.

Sur notre retour, nous nous arrêtons à Kottès... Havre de paix ! Nous avons eu un vrai coup de cœur !!

Nous prendrons un pot à une petite taverne sur le port et nous ferons une petite balade à pied afin de s'imprégner de l'ambiance.
Nous sommes sous le charme !!

Quand les grecs nous disent qu'ils ont l'âme de campeurs...même ici ! cachés derrière les oliviers !

Nous ne regrettons pas de nous être posés dans un camping et de pouvoir rayonner en voiture. Cela aura été beaucoup plus facile qu'avec la caravane !

Au retour, nous décidons de dîner à la taverne du camping. Repas très bons à un prix raisonnable.

Après une seconde nuit très calme, nous reprenons la route en direction de la côte est du Pélion.

Nous empruntons donc une des 2 seules routes qui traversent le Pélion. Le paysage est varié. Nous passons par des routes très ombragées

A partir de Néochori, cela grimpe dur ! Les routes sont très sinueuses, beaucoup de virages en épingle, étroits... Nath croise souvent les doigts pour ne pas rencontrer de camion à ce moment-là ! Et pourtant, nous en croiserons plus d'un mais bien souvent nous les repérons de loin et réagissons en conséquence :-)

 

NB : La facture du camping nous a marqué : Il faut avouer que pour un néophite en grec... c'est un peu dur à comprendre :-)
En voici une copie pour que vous sachiez de quoi nous parlons !


Pélion Est

Nous venons de l'Ouest du Pélion en traversant la montagne par des routes parfois bien vertigineuses.
Nous souhaitons nous rendre directement à Aghios Ionnis où il y a un camping municipal... un des rares campings de la côte Est (on en compte 3 sur toute la côte !) mais nous comprenons vite pourquoi !... L'accès en caravane ou CC n'est vraiment pas facile sur ces routes !

Pour vous donner une îdée de la particularité des routes du Pélion (surtout côte est) nous avons scanné une partie de la carte au 1/50e. Regardez-bien les routes jaunes :-)

Nous pensons nous y rendre par le village de Mouresi mais la route pour descendre à Ionnis est très raide et nous découvrons un panneau en bois discret mais indiquant Interdit aux remorque et camion ! Mauvais signe et l'expérience nous rend raisonnables :-)
Nous prenons donc l'autre accès par Aghios Dimitrios. C'est aride mais ça passe forcément ! Bienheureux tout de même de ne faire que 2 m de large quand nous croisons !

Arrivée au camping. L'accueil est sympa. Immédiatement, le gérant nous communique le prix d'une nuitée et les 3 enfants compteront encore pour des enfants (même l'aînée de 13 ans passés). Nous pouvons nous installer où nous le souhaitons. Bien évidemment, le bord de mer nous attire même sans ombre... après tout nous avons l'habitude... l'Eriba est super bien ventilée !
L'emplacement est très agréable sur un terrain herbeux ! (plutôt rare en Grèce)

Les sanitaires eux sont très spartiates... et le mot est faible mais ils sont propres ! Nous aurons de l'eau chaude aux douches dans l'après-midi mais pas à l'heure du retour de plage. Et comme l'eau froide vient directement de la montagne, elle est glacée, vraiment glacée !

Lors de notre passage sur l'autre côte, nous avions traversé le Pélion pour aller voir la plage de Potistiki. La route passant dans des villages était très agréable. Attention, la descente à l'arrivée, à la plage, est un peu raide mais goudronnée.

Nous sommes stupéfaits par la claireté de l'eau... translucide !

Il y a 2 grands parkings en terre battue à 50 m de la plage où il est possible de dormir... nous regretterons de ne pas avoir la caravane pour y passer une nuit !

Ce côté du Pélion, possède de nombreuses plages toutes aussi belles les unes que les autres. Mais nous chercherons celles un peu moins accessibles donc plus isolées et avec moins de monde.

Direction la plage de Damouchari à seulement 3 km du kilomètre mais quels kilomètres !! Des côtes impressionnantes

avec des virages en épingles très serrés et... au revêtement en ciment et non en goudron !
La hauteur des routes nous offre des vues fantastiques

Arrivée à Damouchari. Attention, minuscule parking en bout de route. Un escalier mène au village.
Le bord de mer est très bien agencé... un peu trop à notre goût(manque d'authenticité) mais c'est très mignon. Il y a un petit port et ensuite une plage de galets à l'eau toujours aussi limpide !

Un petit chemin permet de se balader en hauteur et d'avoir une vue encore plus belle

Un autre petit chemin mène à une gorge... nous l'empruntons pour voir...
des jeunes ont installé un campement. Les bienheureux !

Petite balade en soirée dans le village de Aghios Ionnis. Nous trouvons l'endroit certes touristique, il y a beaucoup d'appartements à louer, mais c'est assez calme. Rien à voir avec l'animation des villes de bord de mer dans notre région !
Par contre, les prix sont en conséquence de l'inaccessibilité du coin... A éviter donc de faire des courses dans les super-markets (mini marchés chez nous) de Ionnis !

En soirée, la proximité immédiate de la mer nous apportera beaucoup de brumes. Nous devons ranger nos pliants ! L'avantage, c'est qu'il fait très bon la nuit 23 ° C... idéal pour dormir. La journée, les températures sont aussi très correctes. La preuve en image :-)

Nous avons vu bien souvent, sur des cartes postales, la plage de Milopotamos. Nous décidons donc d'aller là-bas. Toujours ces routes en lacets ! Et cette fois-ci, nous avons trouvé une carte détaillée (Road Eitions au 50 000e). Cela ne nous empêchera pas de devoir faire quelques demi-tours ! Mais nous ne sommes qu'en voiture. Pas de stress ! Et toujours ces panneaux absents ou incompréhensibles. Il sont en bois et indiquent aussi bien la route que les restos et autres :-)

Comment chercher un nom de village ?

Arrivée à Milopotamos. Beaucoup de voitures garés sur le minuscule parking et le long de la route (de chaque côté) surplombant la mer d'une cinquantaine de mètres. 3 CC sont agrés au bout du parking rendant les manoeuvres difficiles pour les autres véhicules. C'est étonnant qu'il n'est pas été délogé ?! Un panneau d'interdiction est pourtant là ! Il y a trop de monde pour nous, nous rebroussons chemin.

Direction la plage de Fakistra. L'accès est là-aussi pittoresque :-) La route aboutit à un tout petit parking. Nous parviendrons à nous garer mais c'était juste. A éviter en CC !! ou alors pas en journée !
La plage est en contrebas... nous la décourvrons derrière les arbres...

et on y accède par un petit sentier très pentu.

La descente sera très agréable et facile, attirés par l'appel de la crique. La remontée,elle, sera un peu plus dure !

Mais ces quelques pas valaient vraiment la peine. C'est superbe !

Nos enfants profiteront (et le papa aussi !) des rochers pour s'amuser à faire des sauts... parfois périlleux ! :-)

Sur notre route du retour, nous trouverons une rivière où l'eau coule abondamment malgré la saison. Ce qui explique la richesse de la végétation. Il fait d'ailleurs très bon dans les bois : 28 ° C.

Nous ne serons pas les seuls à apprécier cette fraîcheur !

Les terrains sont très escarpés mais les habitants et les paysans savent comment pratiquant l'horticulture en exploitant les toitures :-)

Le lendemain, nous quitterons le Pélion en direction des Météores.


La route de montagne très belle nous paraitra tout de même bien longue jusqu'à Volos.

Regardez-bien, il y a des piquets pour la neige !

Vue sur Volos... enfin !

Il nous faudra passer par la station de ski d'Hania et la route fait quelques lacets. A vous de juger !

Nous ne voulons pas terminer cette page sans crier un coup de G... contre le comportement de certains... qui plus est des Français !

En fin d'après-midi, nous voyons depuis notre emplacement au camping, 2 CC français arriver sur le petit et unique parking d'Aghios Ionnis. Un panneau d'interdiction de camper est bien visible. Nous nous interrogeons pour savoir s'ils vont rester là pour la nuit juste contre le camping municipal.
Les heures passent, les voitures des personnes voulant se rendre en ville arrivent de plus en plus. Les CC ne bougent pas. Ils ne se serrent pas pour autant. Il y a pourtant de la place entre eux... puisqu'ils dîneront à 10 sur des tables à l'extérieur.

Nous sommes choqués ! La ville fait l'effort de garder un très grand terrain plat (rare là-bas) et d'y maintenir un camping ; alors que nous imaginons la gestion d'appartements en bord de mer leur rapporterait beaucoup plus.

Même si s'arrêter pour la nuit ne veut pas dire camper... l'image de CC tout contre le camping municipal et bien en vue peut rendre la Liberté du camping sauvage compromise pour l'avenir ! N'oublions pas qu'à certains endroits de Grèce... cette LIBERTE devient très FRAGILE !!

 


Les Météores

Nous repartons du Pélion en direction des Météores.
Ce n'était pas prévu au départ mais il nous reste 6 jours en Grèce et l'idée de redescendre à Patras par la côte Est du continent ne nous emballe pas... alors pourquoi ne pas en profiter pour voir les Météores ?! Nous pensons qu'il sera certainement possible de faire modifier nos billets de bateau... le retour devait être Patras-Ancône

Nous mettrons 2 h pour faire les 50 kms qui nous séparent de Volos !! La route est montagneuse mais plus facile (plus large et en meilleur état) que celle qui venait de Milina.

Nous montons en altitude et la température extérieure baisse...

21° C vers 11 h !

Nous atteindrons une station de ski à 1200 m. Etonnant de trouver un village de chalets et de voir la mer au loin !

Le reste de la route, jusqu'aux Météores passe dans des plaines. Pas de souci particulier, si ce n'est maintenant des températures élevées : 39° C... en 3 h, nous avons pris 18 ° !

Nous arrivons en début d'après-midi à Kalambaka.

Nous suivons les conseils du GdR et nous nous rendons à Kastraki, au camping Vrachos, très ombragé avec une piscine.
L'accueil est sympa et en très bon français ! Le propriétaire nous remet un livre sur la Grèce en cadeau de bienvenue. Il nous dit que c'est une tradition pour les Grecs d'offrir un présent aux invités !
Euh, nous aurons passé près de 8 semaines en Grèce et + de 5000 km en 2 ans et c'est la 1ère fois qu'on nous remet un cadeau au premier contact !! Geste commercial ? mais nous apprécions. Après tout rien, nous ne restons qu'1 nuit et rien ne l'y obligeait !

Le camping s'étale sur plusieurs parcelles. Nous avons l'impression qu'ils ont rajouté des champs au fur et à mesure des besoins d'extension. Il y a de la place et nous trouvera de l'ombre sans problème avec une vue splendide sur les Météores.

Après une petite pause "piscine",

nous profiterons de la fin de l'après-midi pour nous promener dans les Météores.

C'est étonnant, surprenant ! Les enfants sont frappés par les formes étranges des montagnes.

Nous ferons le tour de toute la chaîne de montagne et irons voir les différents monastères. Tous sont, dorénavant accessibles en voiture.
Mais pas de visite. Il est trop tard ! Fermeture à 18 h !

Retour au camping en soirée. Dîner à la taverne du camping. Rien d'extraordinaire même très moyen. Les serveurs cherchent même à pousser à la consommation... Nous n'apprécions pas !

La nuit sera fraîche. Nous devrons même rajouter un duvet ! Et nous nous réveillerons sous les nuages. 1ère fois en Grèce. Mais cela ne durera pas bien longtemps.

Nous reprenons notre route et finissons de traversée le continent pour rejoindre la côte Ouest. Là encore, la route n'en finit pas ! Et un nouveau passage d'un col à 1200 m d'altitude !
Une autoroute est en construction mais il faudra des années pour la terminer. Les travaux sont titanesques ! Tunnels et ponts gigantesques !

Nous hésitons à passer une nuit au lac de Ionnina.

Finalement, dans notre lancée, nous poursuivons notre chemin.

Nous aurons mis 6 h pour faire 235 km ! Nous comprenons bien que tous les gens qui souhaitent traverser la Grèce pour se rendre en Turquie attendent avec impatience l'autoroute !!

Durant tout notre trajet depuis Kalambaka, nous avons suivi et doublé parfois :-) des français en puck (du Gard). C'était très sympa car à chaque fois que l'un ou l'autre doublait, nous échangions de grands signes !! Nous espérions les revoir un peu plus tard pendant notre fin de séjour mais malheureusement, ce ne fut pas le cas. S'ils lisent ces quelques lignes, qu'ils n'hésitent pas à nous contacter :-)

Dès notre arrivée à Igou, nous nous rendrons au bureau d'Anek Lines pour faire échanger notre lieu de départ. Aucun soucis et sans frais, ils nous refont les billets.

Pour la journée, nous ne souhaitons plus rouler et nous décidons d'aller dormir à Plataria où nous savons que le stationnement libre est autorisé.

 

Plataria

Après des kilomètres interminables depuis les Météores, nous décidons d'aller nous poser à Plataria (sud d'Igoumenitsa) où nous savons que le stationnement libre est toléré.

A l'heure où nous arrivons (après-midi), il y a de l'ombre au bord de la plage. Une vingtaine de CC sont garés tout le long de la plage. La police passera plusieurs fois. Pas de souci.

Le stationnement nous parait bien, même pour la nuit. Mais c'était sans penser que nous sommes samedi soir et que la circulation s'en ressentira :-(
D'autant plus que la route derrière nous est une grande ligne droite... idéale pour faire de la vitesse et de grandes accélérations en voiture !

La nuit fut donc assez agitée ! Pour bien dormir, il vaut donc mieux s'installer sur la jetée (à l'opposé du port) même s'il y a juste à côté une discothèque.

Vues sur Corfou

Après notre nuit mouvementée, nous voulons nous poser à Karavostasi (au sud d'Arillas).
Nous nous y étions rendus l'année précédente mais il y avait alors beaucoup de vent et nous n'étions pas restés.

Pour nous y rendre, nous faisons la même erreur de route qu'en 2005 ce qui nous vaudra le même demi-tour infernal dans l'entrée d'un hôtel-club en épingle à cheveux !

A notre arrivée, surprise !! L'endroit tranquille que nous avions vu n'est plus :-(
La plage est envahie de transats et le rivage, d'hôtels et de clubs privés ! Il reste bien 2 ou 3 possibilités de stationnement (il y a 2 CC) mais nous trouvons l'endroit assez sale. Nous rebroussons chemin.

Déçus, nous filons vers Kastrosykia... chez Julietta. Les enfants sont ravis ! :-)

 

Sivota

Après être partis de Kastrosykia, nous prenons la direction de Sivota où nous pensons trouver des petits coins sympas.

Nous n'avons plus la même pêche ou la même ardeur qu'à notre arrivée en Grèce pour essayer de dénicher des stationnements libres. De toutes façons, nous partons dans l'idée que si nous ne trouvons rien qui nous convienne, nous irons au camping de Sivota... mais c'était sans compter qu'il n'existe plus ! Là aussi, c'est devenu un club avec parc aquatique !

Nous irons donc sur le camping le plus proche : camping "Safia". Les emplacements sont en vrac et pas toujours très larges. En manoeuvrant un peu la caravane, nous trouverons suffisamment de place. Mais, nous n'apprécions pas particulièrement le camping et son ambiance. Nous ne resterons qu'une nuit !

Visiblement les propriétaires veulent rentabiliser ! Dans l'après-midi, nous assisterons à un essai par 3 CC italiens qui, avec l'accord du gérant, devant nous essayent de se poser sur un chemin bloquant 3 emplacements ! Finalement, ils repartiront trouvant tout de même l'espace exigu !
L'accès au camping est déplorable ! Chemin en caillou avec des trous et un casse nous obligeant à surveiller de très près nos réservoirs d'eaux usées.

Nous irons nous balader dans Sivota. Mignon mais touristique.

Après les 3000 km que nous faits en Grèce cette année et après les petits coins paradisiaques que nous avons pu découvrir, nous ne sommes pas sensibles à cette ambiance. Mais ce n'est rien, comparé à Parga, ville par laquelle nous sommes passés dans la matinée... incirculable, bondée !!

Nous prendrons tout de même plusieurs pistes et routes qui rejoignent le bord de l'eau.

L'une d'entre elles, nous paraissait très belle depuis la route avec une petite île toute proche. Mais, c'est sans compter le monde !

Rares possibilités de stationnement. L'accès n'est pas facile - pente raide et mauvais revêtement de la route. 4 CC en hauteur de la plage (ombre et sol plat) et plusieurs CC garés (serrés) sur le parking de la plage (contre un bar de plage - musique assurée !)

Nous descendrons voir aussi la plage de Xania (juste avant Sivota en venant de Parga). 3 CC en hauteur de la plage (pas très plat et soleil).

La nuit dans le camping sera calme malgré la promiscuité des emplacements.

Pour notre dernière nuit en Grèce, nous voulons la passer en libre... dans un petit coin tranquille. Nath a l'idée de suivre la route qui longe la côte jusqu'en Albanie. Aucun camping sur la carte et quelques plages... nous allons voir !

 

Sagiada

Dernière nuit en Grèce, nous rechercherons un dernier petit coin tranquille ! En longeant la côte jusqu'à la frontière de l'Albanie.

La route est bonne. Nous traversons des petits villages... mais c'est désert. Nous sommes loin du tourisme de la veille. Cela nous convient bien.

A Sagiada, nous trouverons un tout petit port et une petite lagune. Nous hésitons à nous y poser. Un belge en fourgon, nous voyant manoeuvrer, nous indique une plage pour camper 5 km plus loin.

Nous la trouverons avec quelques difficultés... nous ne la voyons pas depuis la route ! Mais visiblement le coin est connu des Allemands : 4 CC y sont installés.
On y accède par une route très pentue mais goudronnée.
Il n'y a pas de douche mais une poubelle et un WC. On sent l'effort des Grecs pour rendre leur côte plus propre. La volonté est là mais il y a encore beaucoup de travail dans certains coins !

L'eau de la plage n'est pas claire mais calme... L'endroit est sympa. Nous resterons là pour notre dernière nuit.

La police est venue dès notre arrivée. Sûrement pour vérifier l'immatriculation de 3 bateaux qui viennent d'accoster. Ils sont repartis. C'est entendu, nous n'aurons pas de problème pour stationner.

Nous trouvons même un coin herbeux. Agréable ! Nous comprendrons pourquoi il y a de l'herbe à cet endroit là dès le lendemain matin :-)

Dans l'après-midi, nous profitons des dernières baignades et serons bien occupé à vouloir dépanner un Grec en mauvaise posture.
En effet, un Grec en 4x4 vient chercher son bateau avec une remorque. Visiblement son 4x4 a quelques problèmes de motricité et voilà qu'il s'embourbe les roues arrières dans l'eau et les graviers.
Plusieurs Grecs tentent de le pousser mais en vain. Phil leur propose alors d'essayer de tracter avec l'Expert. Mais, le sol est en terre battue ! Malgré les plaques de désensablage, les roues avant patinent sérieux !... Finalement après quelques essais, ça sort !

Le Grec s'entête à vouloir sortir son bateau... il s'embourbe à nouveau ! L'Expert le re-sort !

Mais nouvelle tentative. Le Grec demande à Phil, de le tracter avec le bateau sur la remorque ! ... L'Expert a ses limites :-)

Au bout de 2 bonnes heures, on capitule ! Il ne s'agirait pas non plus d'abîmer la voiture la veille du départ !
Les Grecs nous remercient chaleureusement avec un signe de la main sur le cœur.

Sur les 7 CC installés au bord de l'eau, seul un d'entre eux est venu proposer son aide !
Nous avons été choqués de si peu de solidarité ! Des bras supplémentaires n'auraient pas été de trop !

Finalement, le Grec viendra dans la soirée avec un ami en 4x4 pour tirer l'ensemble.

L'Expert n'aura pas fini de devoir nous prouver qu'il est un bon "tracteur"... dès le lendemain matin :-)

Comme en prévision d'une nuit un peu courte, nous nous coucherons tôt. Comme nous avions raison !

Vers 23 h, l'orage éclate au loin sur Corfou. Mais cela ne nous inquiète pas trop. Il est loin. Mais à 6 h du matin, les éclairs commencent à tomber près de nous. Le ciel est chargé !

Images sans retouche de couleur !!

A 6 h 15, l'eau tombe drue. Nous sommes dans une cuvette et en bas d'une route très raide sur laquelle l'eau glisse à grande vitesse.
6 h 35, nous décidons de partir comme le CC Allemands qui nous précède.
6 h 38, nous démarrons !

3 mn pour charger les enfants dans la voiture, relever les pieds de l'Eriba, brancher la prise et charger les pliants (qui étaient restés à l'extérieur pour la nuit).
Les enfants sont comme des fous... c'est l'aventure ! Mais nous rirons moins qu'eux !
Nous devons remonter la pente de 12 % sur 150 mètres et des trombes d'eau ruissèlent dessus !
Le CC tente sa chance : 1 première fois. Il fait 10 mètres et ne parvient pas à monter. Il recule. Il recommence. Même chose ! Une troisième fois... idem. Il renonce et nous fait signe de passer.

Nath est morte de trouille. Phil ne dit rien mais il doute... et si nous sommes coincés à mi-chemin ? Imaginer une marche arrière sur 75 m avec ces averses et un bas côté bien à pic ?

On y va ! L'Expert accroche bien les premiers mètres. Il patine un peu mais adhère... 10 m, 20 m... on y croit ! Il ne faut pas s'arrêter. Et il grimpe !
Nous voilà sur la route !

Soulagés d'être sortis de là, nous hésitons à finir notre nuit sur le petit port où nous étions passés la veille. Mais l'orage n'en finit pas et la pluie est très forte... Nous préférons nous rendre à Igoumenitsa.

Quelle bonne idée ! La route est déjà inondée avec des passages de coulées de boue !

Nous ferons les 20 km qui nous séparent d'Igou à 30 km/h !

La pluie ne cesse pas. Nous décidons de nous poser sur un parking près du port légèrement en pente afin d'éviter tout souci.

L'orage ne cessera que dans l'après-midi.

Nous embarquons dans quelques heures pour rentrer en France.

 

Le Retour

Après notre journée mouvementée, nous attendons l'embarquement et le départ prévu pour 22 h 30.

Nous faisons enregistrer nos billets au bureau d'Anek Lines (dans le port). Et allons nous installer sur le quai. L'attente commence.

Nous avons l'espoir que l'open deck soit mieux respecté car le personnel d'Anek fait le tri sur le quai, séparant les voitures des CC et caravanes. Mais ce ne sera pas le cas :-(

Le bateau est à l'heure. Nous embarquons après un grand nombre de voitures.
Une fois passée la passerelle menant à l'étage d'open-deck, le placier ne donne pas d'explications claires à Phil pour se garer ; l'obligeant à manœuvrer plusieurs fois sur le pont.
Nous voyons alors une dizaine de voitures contre les ouvertures. Et voilà que cela recommence comme à l'aller. Nath commence à discuter avec le placier. Il dit qu'il ne peut rien. Elle s'énerve et descend de voiture pour lui expliquer que nous payons l'open-deck et qu'à ce titre les CC et caravanes doivent être placés en priorité. Phil attend au volant :-) Pendant ce temps, il fait bouchon ! Et les autres véhicules sont sur la rampe d'embarquement !

Finalement, ils feront déplacer la dizaine de voitures et placeront les open-deck contre les ouvertures !
Nous avons le sentiment que la compagnie ne respecte pas l'open-deck volontairement. Les cabines rapportent certainement plus que l'open-deck !
Une chose est sûre... nous allons leur adresser un mail pour faire part de notre mécontentement.

Regardez l'ouverture du toit... on vous surveille :-)

La nuit sera calme malgré un orage. La mer n'était pas trop agitée.
Le fait d'être près des parois extérieurs du bateau ne nous fera pas ressentir les vibrations.

Nous atteindrons Ancône à l'heure prévue à 14 h.

Le débarquement sera rapide. Nous prendrons juste du temps pour sortir d'Ancône, près d'1/2 h !

Quelques km plus loin, l'orage nous suit :-) nous obligeant à circuler à 70 km/h sur l'autoroute. Nous avons près de 1500 km à faire et nous espérons que le mauvais temps cesse. Ce sera le cas.

Quelques heures plus tard, nous atteindrons la partie la plus pénible de notre trajet : la descente d'Alessandria à la frontière française, en passant par Gênes.

Cette fois-ci, Nath a décidé de compter les ponts et tunnels sur cette partie et de noter leur longueur : 125 tunnels et 131 ponts, les uns à la suite des autres sur 150 km de routes montagneuses !
Soit 55,8 km de tunnels et 35,6 km de ponts ! Eprouvants surtout de nuit. Passant de l'obscurité à la lumière de l'éclairage des tunnels.

Nous franchirons la frontière à 22 h30. Nous roulerons jusqu'à 4 h du matin. Très fort trafic... beaucoup de bus et de retour de vacances. Après s'être échappés des autoroutes du sud, nous dormirons vers Carcassonne sur une aire d'autoroute. Vers 10 h, nous repartirons pour arriver à Bordeaux à 14 h.