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Récit de voyage en Grèce 2005

Il y a bien longtemps qu'on y pensait, en fait, depuis que nous sommes partis en Crète en 1991, la Grèce revenait chaque année dans les destinations possibles...

Mais avec une tente et 3 enfants, la logistique était vraiment trop lourde. Il aura donc fallu attendre la caravane pour concrétiser ce projet... qui convient à toute la famille : de l'eau chaude et claire pour nos poissons Marie et Elsa, un patrimoine "énorme" pour passionner Antoine, et ... sûrement plein d'autres choses.





En janvier, on se décide pour la destination et on commence à chercher des infos notamment sur les forums de camping caristes pour la traversée. Les devis de différentes compagnies sont parfois à faire frêmir... la caravane semble avoir les quelques centimètres de trop qui font flamber les prix. Finalement, on partira avec Anek Lines en passant par Euromer et en prenant la formule "Open-deck"... l'idée de dormir dans notre caravane et de pouvoir y rester pendant la traversée nous plaît bien. Et puis, le "camping à bord" est nettement moins onéreux que la location d'une cabine. Nous décidons d'embarquer à Ancône (Italie), pour Igoumenista. Le retour se fera de Patras vers Ancône. Le tarif de la traversée était de 846 € AR (année 2005). En mars, nous avons réservé par téléphone (accueil très chaleureux et personnel très arrangeant) et versé 30 % d'acompte. Le reste de la somme étant débité 1 mois avant le départ.

Durant les longs mois avant notre départ, on se disait qu'on aurait le temps de bien préparer notre voyage mais... fidèles à nous-même , nous n'avions relevé que quelques infos (notamment celles transmises par des amis camping-caristes éperdus de Grèce). Avec le recul, on se dit qu'on aurait dû relever des points de stationnement libre ce qui nous aurait éviter quelques demi-tours plutôt hasardeux et rocambolesques sur des pistes...



Sur la carte ci-dessus, le parcours que nous avons fait. Nous avons débarqué du ferry à Igoumenista, avec comme contrainte... une pause baignade / repos de quelques jours sur la cote entre Igoumenista et Prévéza. Le littoral est magnifique dans cette région.

Ensuite, descente vers Patras, et en prenant le temps, faire le tour du Péloponèse, pour revenir à Patras où nous avons ré-embarqué.

Au départ, nous avions pensé nous rendre à Athènes (on se disait que cela nous semblait inévitable... se rendre en Grèce sans voir l'Acropole) mais une fois sur place des français qui en revenaient nous ont vivement déconseillés d'y aller... la température avoisinait les 45 °C... ce sera donc pour une autre fois ! (voir récit 2006)

Le 17 juillet nous voilà donc sur le départ.....

Les pages qui suivent ne sont qu'un récit, un témoignage de notre voyage et pas du tout écrites dans un esprit de communiquer des infos culturelles ou historiques (les guides sont là pour ça !), seulement des infos pratiques... et vous faire partager un peu de notre enthousiasme. Et nous l'espérons, vous donne envie de vous rendre Grèce.


Le Trajet



Le 17 juillet, nous voilà sur le départ, direction l'Italie. On prévoit d'y passer 2 jours avant l'embarquement en s'arrêtant à Cervia à côté de Rimini (110 km au Nord d'Ancône), ce qui nous laisse une marge en cas d'aléas sur la route. Partis à 15 h de Bordeaux, nous avons roulé jusqu'à 3 h du matin... une fois les 127 tunnels du sud de la France et de l'Italie passés... Nath nous oblige à s'arrêter dormir (le mal de voiture couve....). On fait donc une halte sur une aire d'autoroute juste après Gênes, garés sous un lampadaire, près de quelques poids-lourds et aucun soucis. A 9 h, on redémarre et on arrive à 12 h à destination.



Petite halte sur l'aire de Menton... on en profite pour prendre une vue de Monaco

Les 1400 kms sont faits, sans peine. Il fait dire que la conduite sur l'autoroute est plus cool. Le coût de ce confort est de 79,50 € de péage en France (la majorité en classe 2... le toit de l'Eriba qui est à 2,20 m n'a pas fait beaucoup de doute au moment de payer, la classe 1 n'a fonctionné que sur les petits trajets) et de 42,60 € en Italie. Il faut dire aussi, que nous nous relayons au volant toutes les 2 heures, cela permet "d'avaler" les kilomètres plus facilement et sans fatigue.

Sur place, il nous faut alors trouver un camping. De nombreux panneaux nous en signalent... nous regardons le nombre d'étoiles et les équipements... ayant vu les tarifs sur internet... on se méfie. Par hasard, nous tombons sur un qui nous paraît correct : Adriatico (membre de la chaîne Asci...réduction de 5% avec la carte FFCC)



Heureuse surprise, ce camping a une ambiance tout à fait italienne, familiale, vivante... les italiens parlent décidemment bien forts mais très respecteuse. Il nous faudra d'ailleurs attendre 16 h pour nous installer. La circulation est interdite dans le camping entre 14 h et 16 h... Silence absolu, c'est l'heure de la sieste !

Nous ferons patienter les enfants à la piscine, gratuite pour eux jusqu'à 8 ans... en théorie, en pratique pour tous les enfants. 2,50 € pour les adultes... à négocier d'ailleurs.



Les sanitaires sont un exemple de propreté et d'équipements ; notez les pédiluves... non, non ce ne sont pas des vidoirs à wc chimique.



Emplacements très ombragés
Vous ne la trouvez pas mignonette notre Eriba avec sa casquette sur les yeux ??...
on dirait qu'elle prend des airs de touriste !



L'ambiance est très familiale ; les caravanes sont d'ailleurs installés pour un long séjour avec tout l'équipement de la maison sous les auvents (four, TV, congélateur...)
Ce jour-là, une famille fêtait l'anniversaire d'une enfant et avait posé de petites affichettes dans le camping pour inviter tous les campeurs à venir boire un verre !!

Une bonne ambiance donc... jusqu'à ce qu'on découvre les plages italiennes !! Nous qui sommes habitués aux grandes plages sauvages et si peu aménagées... quelle surprise que ce spectacle de transats alignés et de clubs privés. Notre camping était partenaire de 3 clubs... où les italiens passent la journée. Il faut dire que ces clubs disposent d'un équipement certain : bar, douche, cabine, petite aire de jeux pour enfants... C'est une autre conception de la plage que nla nôtre... dépaysement assuré !



On profite de notre passage dans cette région pour aller voir San-Marin... un des plus petits états du monde...
Pour s'y rendre, la circulation est infernale (par la nationale)... des feux, des travaux encore des feux et la conduite quelque peu "rapide" des italiens... on se met dans l'ambiance "routière"



La ville basse ne présente pas beaucoup d'intérêt si ce n'est les inombrables magasins pour des ventes détaxées.

Jolie ville ancienne sur les hauteurs avec ses remparts et ses ruelles mais de très nombreuses petites boutiques à touristes (toujours à des prix détaxés !). Ce doit être sympa à visiter... hors saison...


Le jour de l'embarquement arrive enfin et nous nous rendons à Ancône par l'autoroute... interminable trajet dû à des travaux sur plusieurs points ... 3 h pour faire 110 kms !

Arrivés à Ancône, on se repère très facilement ; l'accès au port est très bien fléché et le service du port nous a tout de suite dirigé sur la bonne voie. On se gare donc directement en face des bureaux d'enregistrement où nous faisons valider nos billets. L'embarquement aura lieu à 14 h comme prévu... il ne nous reste plus qu'à patienter 3 h sur le quai.



On ouvre alors les paris sur la chance d'être placés contre une fenêtre en open-deck ! Pas de veine, ça ne sera pas le cas, pour ce trajet.



Le bateau arrive enfin. Nous sommes impressionnés par sa taille.

Après quelques appréhensions pour la montée... la roue de secours située sous la caravane nous donnera d'ailleurs beaucoup de sueurs froides lors de nos déplacements en Grèce et tapera bien des fois !... nous voilà à l'arrière du bateau, entre plusieurs véhicules et malheureusement juste au dessus des machines. La nuit, les vibrations feront office de berceuses !!


Réveillés à 6 h du matin avec une vue magnifique sur Corfou d'un côté et l'Albanie de l'autre... Ca y est ! Nous y sommes. Quel spectacle avec le soleil levant !!



Arrivée à Igoumenitsa à 8 h

Le Nord du Continent



Débarquement à 8 h du matin ; le port est petit et la sortie est rapide. Nous décidons de s'arrêter faire quelques courses dans un "super-market" (l'équivalent d'un petit "Coop" de chez nous) à Igoumenitsa. Le 1er contact en grec n'est pas évident avec les quelques mots rudimentairesque nous avons appris.

Nous prenons alors la direction de Sivota et nous faisons une 1ère pause-baignade au tout petit port d'Arilla (Arilas). L'eau est si claire... encore un peu fraîche, seulement 25 ° C. Nous cherchons la plage de Karavostasi (stationnement libre possible en 2005 - n'est plus vrai en 2006) : grande plage de sable, des douches et wc ; 3 camping cars sont sur place. Il y a beaucoup de vent, nous décidons de poursuivre notre route.



En chemin, nous croisons une vieille femme grecque qui fait du stop pour se rendre au village un peu plus loin. Nous nous arrêtons et la mènont à destination. Quel étonnement pour nos enfants... elle essaie de nous dire quelque chose mais on comprend mal... juste qu'elle félicite Nath d'avoir 3 beaux enfants  et nous échangeons de grands sourires à défaut de quelques mots. Elle comprend juste que nous sommes français ("ralos" et "ralika"... attention à l'accent qui nous rend incompréhensible... nous tentons "Galia" et elle comprend !!)

Nous continuons notre descente vers le sud à la recherche d'une crique où nous pourrions nous poser... les accès ne sont pas toujours faciles, même en Eriba ! Phil a d'ailleurs fait un demi-tour mémorable à Vrachos... c'était chaud, chaud ! Notre roue de secours (située sous la caravane) a tapé très fort... ce ne sera pas la dernière fois dans le voyage ! Mais le support résiste bien.

Finalement, nous nous perdons un peu, en empruntant de petites routes qui descendent au bord de l'eau et nous découvrons par hasard une petite taverne à Krastrosykia sous un champ d'oliviers. L'endroit est mignon comme tout.





Nous nous garons pour voir s'y on peut y stationner la nuit ; un CC est déjà installé. Le propriétaire vient nous dire que nous n'avons pas le droit... "il ne possède pas de permis pour ça". Phil lui explique que nous sommes autonomes (wc, eau)... il hésite encore.

On décide alors de déjeuner à la taverne, tenue par sa fille "Julietta". On découvre les menus grecs et la générosité des plats ! La restauratrice insiste pour que nous ne prenions que 3 plats... nous ne pourrons d'ailleurs pas les terminer ! Prix (pour 5) : 5 boissons - 3 salades grecques - 2 cafés / 25 €.



L'endroit nous semble si bien que Phil décide de parlementer. Bien heureusement, la très grande majorité des grecs du Péloponnèse parlent anglais (et bien mieux que nous !). Pendant notre déjeuner, le propriétaire avait fait le tour de l'attelage pour vérifier nos dires... Finalement, il accepte aux seules conditions de rester attelé et de se poser tout au bout du champ d'oliviers près de la plage . En échange de bons procédés, on promet de venir dîner à la taverne ce soir.

Nous voilà installés... quel Bonheur ! Les enfants sont ravis, les oliviers sont "visités" par les cigales, la mer est juste là sous leurs pieds ! Nous y resterons 3 jours et 3 nuits.

Comme promis, nous dînons au restaurant... difficile de faire un choix sur la carte (écrite en grec et en anglais) sans connaître les plats. Julietta est très patiente et nous explique ; son père va même nous chercher des plats pour nous faire goûter. Quel accueil ! :-) Nous sommes vraiment enchantés de notre 1er contact avec la Grèce et les Grecs !!
Menu : Assiette de Feta (fromage) - petite Soulvaki (brochettes de porc 1€/p) - Octopus - Anchois grillés - frites - 1/4 vin : 22 €... les cafés sont offerts par la maison !





Deuxième jour en Grèce, nous sommes réveillés par le champ des cigales et de la mer... endroit paradisiaque !
Phil va demander alors si on peut rester encore quelques jours... la réponse est spontanée et généreuse... "autant que vous le souhaitez !"

Nous nous inquiétons alors pour notre ravitaillement en eau bien que nous nous douchions avec le pulvérisateur de jardin (5 l pour 5 personnes !! Si, si !). On découvre sur un parking d'une plage, un peu plus loin, des douches et des wc. Le problème est résolu. Pour la nourriture, nous avions fait les courses en débarquant et nous décidons de prendre un repas par jour à la taverne en échange de leur hospitalité... rien ne nous presse alors !

Les enfants sont bien et acceptent même de rester à l'ombre aux heures chaudes... c'est dire ! A 15h, il fait 28 ° C avec du vent... tout à fait supportable, même idéale !

...En attendant d'aller se faire remuer par les vagues...



3 jours plus tard, il est temps de poursuivre notre route et les adieux avec Julietta et Peter son père sont émouvants et chaleureux. C'est avec grand plaisir qu'ils acceptent que nous communiquions leurs coordonnées sur notre site. Alors, si vous passez dans le coin, n'hésitez pas...




Descente du nord en longeant le littoral. Très belles routes avec de nombreuses criques mais malheureusement inaccessibles.

Nous avons trouvé 3 ou 4 campements sauvages où sont posées quelques tentes et caravanes grecques. Nous sommes descendus voir, non sans mal... route goudronnée certes mais en épingle avec une pente de plus de 10 % !! On trouve là les limites de notre attelage.

Nous hésitons et finalement nous passons notre chemin. A l'approche de Patras ou plus exactement d'Antirio et de Rio (villes les plus proches du pont), la route est beaucoup plus fatigante et bien moins jolie. Les paysages paraissent "désolés et beaucoup plus pauvres... c'est là un autre visage de la Grèce. On découvre des habitations bien précaires et des populations bien moins nanties... l'Europe nous semble bien loin !


Passage par le tunnel de Etoliko pour rejoindre la nationale (nous venons de la côte : Astakos). Attention, pas de panneaux pour signaler que le tunnel est payant : 5 € en caravane, 3 € en voiture.

Nous arrivons enfin à Antirio et nous passons sur le nouveau pont.



Péage (prix 2005) : 15,50 € en caravane - 10 € en voiture. Carte de paiement refusé. Seulement en espèces !

Nous empruntons alors la toute nouvelle rocade de Patras, très bonne signalétique pour se rendre au sud. Les routes sont, à cet endroit, correctes (ce ne sera pas le cas pour le reste du Péloponnèse !) bien qu'avec un attelage, on ait une sensation d'ondulation... et pour la 1ère fois de sa vie, Nath a l'estomac en vrac... On vous en dira plus sur la conduite des grecs dans l'article Grèce : Bons à savoir.

Nous avions repéré dans le guide du routard un 1er endroit où se poser sur le Péloponnèse ; on prend alors la direction de Kastro près de Kilini.


Le Péloponnèse



Arrivés au camping Fournia Beach à Kastro, en début de soirée. La route a été longue depuis Kastosikia et on a hâte de se poser. Très bonne signalisation depuis la nationale. L'accueil est sympathique et en "franglais".


Nous nous installons à un 1er emplacement très ombragé en attendant un autre, que nous avons repéré, face à la mer et qui se libèrera dans 2 jours. Les gérants (2 frères) sentent bien que nous ne sommes pas totalement satisfaits et ils semblent embarrassés.
Il faut dire que le contraste est difficile entre le coin isolé où nous étions la veille et la vie d'un camping même si celui-ci est très agréable !





Vue depuis la caravane.
120 marches plus bas... la plage semi-privée, sable et rocher au choix.
Fonds marins superbes.
Idéal pour les enfants et les parents d'ailleurs !!
Attention aux oursins (ils pullulent en Grèce)... Nath s'en souviendra d'ailleurs quelques jours.



Très joli camping. Emplacements bien délimités et ombragés. Les grecs ont la bonne idée d'y installer des cannisses. Sanitaires nombreux et propres. Chose surprenante : des plaques électriques sont installés dans un local et à disposition des campeurs non équipés. Et aussi, frigo commun à disposition.



Très belle terrasse au restaurant du camping avec vue imprenable sur la mer et les îles de Cephalonie et Zante.
Nous irons d'ailleurs y dîner plusieurs fois. Plats très copieux (attention avec des enfants ... un plat pour 2 suffit !) Ex de menu : grande souvlaki (brochette agneau ou porc ou poulet) garnie de frites et riz - petite souvlaki - poisson garni - assiette de frite - vin - eau : 20 €.

Nous avons voulu visiter les environs et il était bien difficile de s'orienter avec les panneaux grecs pas toujours traduits avec notre alphabet. De plus, même la carte de "Road Editions" n'a pas toutes les routes. D'ailleurs notre repère pour retrouver notre chemin était le château de Kastro !



Petite visite du château : le plus grand château Franc du Péloponnèse. En cours de restauration. Attention, pour les CC : le parking est minuscule et ne permet pas toujous un demi-tour aisé ! Mieux vaut se garer au village et monter à pied env 200m.



Les environs sont très verdoyants avec de nombreuses cultures : orangers, pastèques, tomates... irriguées par un barrage à une trentaine de kilomètres. Paysage très valonné.



Au cours de nos balades, nous avons été surpris par un emplacement pour caravane quelque peu original : regardez-bien sur le toit de la maison.



Au bout de quelques jours, nous cherchons un super-market pour faire des courses et nous trouvons que les prix sont légèrement moins élevés qu'en France pour les produits européens (boissons, céréales...) et que les fruits et légumes sont nettement moins chers et très bons. On trouve d'ailleurs de très nombreux marchands sur les bords des routes (petits producteurs) à petits prix : ex. 0,50 € le kg de tomates, 0,20 € le kg de pastèque,1€ le kg de fruits... les oranges sont particulièrement savoureuses !
La viande est étonnamment peu chère : on ne verra que très peu de vaches bien que le kg de veau soit à 7 €. Surprenant ! Par contre, les laitages sont hors de prix : 1,50 € le litre de lait. C'est décidé, ce sera régime fruits et légumes pendant un mois !

On restera 5 jours... notre plus long séjour au même endroit en Grèce, nous avions besoin de nous reposer après une année très mouvementée. Les batteries sont rechargées et nous sommes prêts à découvrir le reste du Péloponnèse et dès lors nos prochaines haltes ne seront plus que de 1 à 2 jours par endroit !

En route, nous rencontrerons une file interminable de camions chargés de tomates... qui attendent de décharger à l'usine de sauces et concentrés.



A la fin de notre séjour, nous reviendrons dans ce camping pour se poser 2 jours avant l'embarquement du retour... mais nous n'en sommes pas là... pour l'instant, c'est la découverte du littoral du Péloponnèse !


Olympie

La route qui mène à Olympie se fait sans difficulté. Bonne nationale.

Nous arrivons dans la ville et cherchons un stationnement libre mais ce n'est pas évident en ville. Le parking près du site archéologique ne nous inspire pas beaucoup... on garde en mémoire que le camping sauvage est interdit en Grèce. On pense que la police viendra nous déloger... à juste titre, aux dires des camping-caristes rencontrés par la suite, qui ont été obligés de quitter le parking et de se rabattre sur un camping.

Alors, nous nous rendons au camping Alphios, situé sur une colline, ce qui nous offre un peu d'air... il est 16 h, il fait 36 ° C sans aucun vent et la température ne baissera que peu dans la nuit. Etouffant !

Les emplacements pour caravanes et CC sont bien délimités et bien ombragés. Les tentes peuvent s'installer près de la piscine mais attention aux abeilles qui sont très nombreuses et qui ont très soif !

Belles prestations pour ce camping. L'accueil est familial : la mère, en français et la fille en anglais. Très serviables ! On dînera à leur taverne pour 25 € (2 souvlaki - 1 boeuf en sauce - 1 assiette de frites - bière - eau) plats peu généreux.

Sanitaires en marbre, très propres.

Beaucoup de français dans le camping et on regrettera le manque de communication entre nous. Même à la piscine... l'ambiance est étrange, voire morose. Nos enfants ne sont pas les seuls baigneurs et pourtant les seuls bruyants ! Au cours du voyage, on notera cette morosité dans les campings près des sites archéo... A croire que la culture n'est pas synonyme d'échanges humains !

En attendant de visiter le site le lendemain, nous faisons un petit tour en voiture et nous sommes surpris de pouvoir le longer si facilement et d'en voir une partie importante depuis la route.

La ville d'Olympe ne présente pas d'intérêt particulier. Elle s'articule autour d'une grande avenue bordée de cafés, restaurants et magasins de souvenirs ! Un seul avantage, nous trouverons facilement ce soir-là un cybercafé pour rendre visite à nos forums favoris :-)) et donner quelques nouvelles.

Nous sommes toujours surpris par l'usage de l'eau que font les Grecs ; nous qui n'entendons parler que de restrictions... en témoigne cette photo à 10 h du matin... l'arrosage à grandes pompes des cultures d'orangers !

Ce jour-là, il fait chaud, même très chaud et nous décidons de visiter le site en fin d'après-midi. De plus, nous éviterons les touristes arrivant par bus le matin.

Nous commencerons par la visite du musée (les enfants nous y encouragent... il est climatisé!) et nous serons ravis. Nous le trouvons bien fait : 8 salles à thème. On regrettera juste de ne pas avoir de plaquette en français pour se guider et comprendre l'origine des objets présentés. Les indications sont donnés en : grec, anglais et allemand.

Le site a moins passionné nos enfants (on s'en doutait un peu !). Ils pensaient voir plus de choses bâties et ils ont eu du mal à projeter ces ruines en éléments historiques. Ils ont pu relever quand même le temple de Zeus et d'Héra. Et bien sûr, le stade sur lequel, ils feront quelques mètres se transportant ainsi quelques siècles en arrière.

On a aimé l'accès libre, sans itinéraire imposé.

Nous reprenons la route le lendemain pour rejoindre avec grand plaisir la côte et son climat plus supportable... à la rencontre des tortues careta-careta.

Kyparissia

Comme prévu et comme promis à nos enfants, nous allons à la rencontre des tortues careta-careta.

On se rend à la plage de Kakovatos, indiquée par Jean-Marie et Violette, des amis en CC qui en avait vues l'année précédente dans ce coin-là.

Mais pas de nid de tortues en vue sur les plages. On cherchera pendant 2 bonnes heures une indication, un panneau. On longe alors la côte de Pyrgos à Kyparissia en empruntant de temps en temps des routes et des pistes pour accéder au bord de l'eau.

 

Nous rencontrerons à nouveau quelques difficultés avec la caravane pour prendre les routes limite pistes... On y laissera d'ailleurs la vanne des réservoirs d'eaux usées... elle n'a pas aimé quand nous avons franchi une voie ferrée avec un dos d'âne d'enfer !!!! Peu de mal tout de même, cela fonctionne toujours ! On verra pour la réparation en France au retour.

Finalement, les enfants apercevront des nids balisés sur une plage à Kalo Nero. Formidable et en plus, on peut stationner !

Nous allons faire un tour à une permanence sur les tortues, tenue par des bénévoles écolo de différentes nationalités... ils nous donnent quelques infos très partielles... on a l'impression qu'ils se méfient des touristes. Nous apprenons tout de même qu'ils font des rondes sur la plage à 23 h et à 3 h, et nous proposent si, on le souhaite, de les accompagner le lendemain soir.

 

nids balisés

Sur le panneau, sont indiqués la date de ponte et le nombre approximatif d'oeufs

Nous décidons de faire nos propres rondes dès ce soir... les enfants sont ravis. Ils construisent un abri pour faire le guêt où ils finiront par s'endormir à 1 h du mat, épuisés !

Nous veillerons assez tard sans rien voir et nous mettrons le réveil à 4 h du matin pour faire un tour... en vain... aucune tortue ne viendra. :-(

Pourtant, il y a sur la plage des nids de la veille ; 1 ponte tous les 2/3 jours ! On s'obstine et décide de rester la nuit suivante, toujours avec espoir.

Les bénévoles installent des chemins d'accès pour cacher la lumière des lampadaires aux bébés tortues. Le nid indique une ponte du 7 juin... et si on pouvait assister à une naissance ? mais nous ne serons plus là pour les voir !

En fin d'après-midi, nous sommes allés boire un verre à la taverne la plus proche pour se rendre compte de l'ambiance dans le coin et s'assurer qu'on puisse dormir sur place. Le contact est peu chaleureux mais indifférent. On remarquera cette "indifférence" de la part des grecs, qui nous permet une certaine liberté dans nos gestes.

Nous passerons notre nuit sans aucun problème, fenêtres grandes ouvertes !

Côté ravitaillement en eau pas de soucis, il y a des douches sur la plage !

On rencontrera un jeune couple de français Sébastien et Rosanna, en fourgon 4x4 avec leurs petits enfants (courageux parents !!)... nos gamins sont ravis, ils jouent avec Nassimo leur aîné ! Ils nous indiquerons les bivouacs d'Elafonisos et de Loutraki où nous irons plus tard.

Ce soir, l'orage menace ; il ne fait pourtant pas trop chaud (32 °C)... il passera à côté sur les montagnes voisines. C'est la seule fois où nous verrons des nuages en Grèce en 5 semaines !

Une nouvelle nuit s'annonce et de nouvelles rondes... en vain !! Quelle déception !!... Il faudra revenir c'est sûr !

A défaut de nos photos, voici celles prises par Jean-Marie et Violette :-))

Pour l'heure, nous poursuivons notre chemin en direction de Pylos.

Pylos

Après avoir quitté la plage aux tortues, nous prenons la direction de Pylos. Le passage dans un petit village retient notre attention... les grecs nous saluent, amusés peut-être par notre attelage... nous hésitons à nous arrêter, l'eau est splendide.

Comme à notre habitude, nous avons voulu tester des petites routes... et, par hasard, nous sommes arrivés à un village nommé Romanos, sans savoir d'ailleurs que cet endroit était connu d'un grand nombre de CC. Au bord de la mer, nous découvrons une crique avec un petit port naturel.

On se pose donc, après de délicates manoeuvres. Il y a pas mal de sable et de bosses... l'Expert jouera son rôle de bon tracteur pour installer la caravane en côte et en marche arrière !!

L'assurance d'une vue splendide !

Ce soir-là, on part tester une taverne du village voisin, à l'ambiance grecque garantie. Nous sommes un peu surpris d'être les seuls à dîner... il est 20 h et nous ne savons pas encore à quelle heure déjeunent et dînent les Grecs ! ... ils commenceront leur repas bien après nous vers 22 h. Encore une fois, les plats sont très copieux et nous aurons du mal à finir nos assiettes. Nous découvrons de nouveaux plats : eggs and plants (fromage chaud avec du blanc d'oeuf et des tomates), saganaki (courgettes à l'huile d'olives), calamars, poisson (morue), frites, vin et cafés : 30 €. La patronne, voyant qu'on n'aimait pas les saganaki, nous propose de goûter un autre plat dans le même genre mais un peu plus relevé et moins gras... nous avons demandé le nom... mais il est bien difficile parfois de comprendre une traduction grecque anglais ! Nous sommes ravis ; l'ambiance du village est mémorable, les gens sont dans la rue, autour d'un vieil olivier, c'est très vivant !

Le soir venu, Phil propose aux enfants de faire un feu de camp en contrebas de la caravane et de dormir à la belle étoile...

Les gamins sont très heureux jusqu'au petit matin où les moustiques viendront les chasser de leur duvet !!

Nous souhaitons voir la baie de Pylos et pour cela, nous devons laisser la caravane seule... Nath hésite, elle n'est pas vraiment tranquille. Il y a des CC autour de nous dont un couple de français déjà rencontré la veille à Kyparissia et cela la rassure. Finalement, elle accepte et nous partons visiter le coin.

C'est dimanche et la ville de Pylos est déserte, juste quelques bars en terrasse où se promènent les touristes ; on se rend au Néo Kastro... impressionnante forteresse !

Vue de la baie de Pylos et l'île de Sfaktiria. Au fond, la lagune de Yalova (réserve d'oiseaux et de tortues)

Retour à la caravane... pas de soucis, elle est toujours là ! Prête à reprendre la route...

En chemin, nous ferons les pleins d'eau à une fontaine.


Koroni

Nous reprenons la route, un peu plus montagneuse, en direction de Koroni. En arrivant à Méthoni, on aperçoit la forteresse que nous souhaitions visiter mais... on rate la route à l'entrée du village et on décide de continuer. Elle avait pourtant l'air très jolie !!

On roule vers Vasilitsi par une route sinueuse mais agréable à travers des montagnes où poussent de nombreux oliviers cultivés en échamps. On poursuit jusqu'au bout de la route goudronnée qui se termine sur une plage.

Quelques caravanes grecques et CC étrangers sont installés... il n'y a qu'une toute petite place de libre où nous pourrions nous poser mais il fait chaud (38° C) et le coin est très poussiéreux. On n'y fera qu'une halte pour déjeuner et permettre aux enfants de se baigner dans l'eau limpide, autour de l' épave de cargo...

Nous remontons sur Koroni et par hasard, nous trouvons un camping. Comme la route était un peu longue, on décide de s'y poser... il y a d'ailleurs pas mal de logistique à faire ! Lessive des 5 de 8 jours , recharge des appareils électriques...

Les enfants nous laissent tranquilles et passeront pas mal d'heures à la piscine, nous laissant le soin des corvées :-)

En soirée, nous nous rendons au village... très très animé la nuit venue sur le quai... il semble que Koroni soit une station estivale privilégiée des Grecs ! Attention tout de même aux prix d'un pot en terrasse (15 € pour 2 glaces et 3 boissons)... un peu plus cher que d'habitude ! mais les glaces étaient véritablement monstrueuses

Les ruelles sont très étroites et la circulation est interdite sur la route principale de 10 à 12 h et de 15 à 22 h. Surtout ne pas s'y aventurer avec une caravane ; une fois engagé pas moyen de faire demi-tour avant le port tout en bas et pas de possiblité de croiser un autre véhicule... Attention le panneau d'indication "interdit aux caravanes" est situé juste à l'entrée du village et il est déjà trop tard... nous en avons fait l'expérience... souvenir de quelques sueurs froides !!

Visite du château (Kastro) - attention peu de places pour stationner devant (3 ou 4)

A l'intérieur de la forteresse, plusieurs petites églises, un cimetière et quelques toutes petites maisons aux habitants bien sympathiques :-) Un "papi" grec nous demande une cigarette avec les 3 mots d'anglais qu'il connaît et nous interroge sur notre nationalité. On remarque que bien souvent on nous prend pour des allemands ou des hollandais et rarement pour des français !!

Beau panorama depuis le haut des remparts

Baignade sur une plage du village. Nath et les enfants jouent avec des soles dans l'eau !

Le camping propose des plats simples. Nous nous y rendons... les prix sont un peu plus élevés là aussi, 28 €, plats peu copieux mais bons. A noter que dans tous les restos, on paie le pain (1€) et les couverts (0,50 €).

Nous passons notre seconde et dernière nuit au camping... il fait chaud ; à 23 h, il fait toujours 35 °C... la nuit sera difficile. Le camping, c'est bien pour l'ombre mais c'est plus confiné et il n'y a pas d'air !

Le lendemain, après un départ quelque peu acrobatique de l'emplacement... - il y a un casse sur lequel nous avions fait glisser l'Eriba lors de l'installation mais pour en sortir, aïe, aïe... spontanément quelques campeurs viennent nous aider à faire monter la petite butte aux 1200 kg de notre caravane. L'Expert patinera sur le sol mais finira par la sortir !! - nous partons direction le Magne.

Stoupa

Notre étape dans cette région du Péloponnèse sera brève... ne trouvant pas de stationnement libre... de très nombreux panneaux interdisant le camping. Et seulement deux campings dans la région. Nous décidons de nous y poser une nuit.

Nous ferons le mauvais choix. Le camping Ta Delphinia est sale, cher et bruyant !... On négociera d'ailleurs le prix pour arriver à 25 € sans électricité. Les douches n'ont même pas d'eau dès qu'il y a eu 10 campeurs aux sanitaires ! De plus, notre emplacement ne sera pas dans le camping mais dans le près avant l'entrée !

Le seul avantage, c'est la crique située en contrebas.

Mais étonnamment, il règne sur cette plage une ambiance étrange ; tout est calme et pourtant il y a du monde ; les gens se regardent en scrutant les moindres faits et gestes de leurs voisins de serviette.

La caravane est installée et nous décidons de faire un tour en voiture pour voir le coin. On découvre les maisons en pierre... bien ressemblantes de celle de Corse ; le Guide du Routard (GDR) nous en donnera l'explication... de nombreux grecs de cette région ont émigré en Corse !

On emprunte une route sous des falaises ocres,

Le GDR conseille d'ailleurs de ne pas s'y aventurer avec un véhicule encombrant... sous les falaises pas de problème mais sous les pergolas, c'est plus dur !!

Une surprise nous attend au réveil le lendemain matin, l'Eriba a un pneu crevé... une grosse visse. On s'inquiète du bon état de la roue de secours après les nombreuses fois où elle a tapé la route depuis notre séjour en Grèce... tout va bien !

On se rend alors chez un petit garagiste qui réparera, démontera la roue de secours, remontera celle réparée, vérifiera la pression des pneus de l'attelage complet pour... 5 € en 15 mn sans attente. On avait entendu parler qu'il existait en Grèce une vraie notion de service, on a l'occasion de le constater. D'ailleurs, aux pompes d'essence, on vous sert ; si vous voulez laver votre voiture, ils le feront...

Nous repartons, direction Aeropoli, sur de très belles routes de montagnes

et nous passerons par Néo Itilo où chose rare, est indiquée un stationnement "free pour CC, caravane et tente" près d'une taverne au bord de l'eau (pas de plage de sable mais des rochers)

Petit port de Limeni

Nous poursuivons vers Elafonisos.

Elafonisos

 

Nous cherchons un coin dans la région où se poser après notre mésaventure de la veille dans le Magne. Nous tournerons beaucoup, nous galèrerons... on pensait se poser à Plytra (ouest de la 3e "mamelle") mais les coins rencontrés ne nous plaisent pas.

Après une bien longue route

On fait les pistes de Archagelos - Marathias - Platanias... Rien de vraiment bien pour s'arrêter. On descend alors à Viglafia, face à l'île d'Elafonisos.

On aperçoit plusieurs CC et fourgons posés sur la lagune ; on se rend à l'embouchure...et on tombe sur un cul de sac, le chemin se poursuit dans l'eau et les voitures sont garés de part et d'autre...Phil trouve que le niveau de l'eau est un peu haut par rapport à la description de Sébastien et Rosanna...donc demi-tour à moitié dans l'eau et on va un peu plus loin. Quelle sagesse, nous apprenons que 2 des CC sont bloqués par une marée exceptionnelle et devront attendre 3 jours pour ressortir !

On retrouve à nouveau des français en CC : Nathalie, Michel et leurs deux enfants, Jade et Nolan... nous aurons d'ailleurs l'occasion de faire un bout de chemin ensemble et de terminer notre séjour ensemble :-)

Ils nous proposent alors de les accompagner le soir pour dîner à une taverne sur l'île d'Elafonisos. Pour cela, nous prenons le petit bac qui traverse. 10 mn et 1€/personne. L'île a l'air sympa et l'eau y est paraît-il magnifique ; on hésite à y séjourner quelques jours mais l'embarquement de l'attelage sur le bateau ne nous inspire pas... Phil est sûr que nous allons toucher... On ne prendra pas le risque !

Beaucoup de monde sur les terrasses des tavernes mais une bonne ambiance. Nous dînerons pour 31 € à 5 ; prix un peu plus élevé mais le lieu justifie le tarif !

Au retour, une fois débarqués, vers 23 h, alors que nous sommes une dizaine de personnes à pied (une famille italienne en CC nous accompagne, garée à quelques mètres), un policier municipal passe en voiture et nous demande où nous nous rendons. - on pense qu'il va nous obliger à partir... - mais lorsque nous lui répondons "campers !", il nous souhaite une bonne nuit :-))

Le lendemain, nous repartons vers Monemvasia.

Monemvasia

On prend la direction de Monemvasia par la route nationale. L'accès à Pantanassa est loin d'être évident... on passera notre route d'ailleurs pensant que ce ne peut pas être celle-ci tant elle est étroite ! Mais finalement, c'était la bonne route... en épingle, cimentée et très très raide ! Quelques mètres plus loin, on hésite encore à une intersection. Un grec venant en face nous arrête (attention le démarrage en côte !!) pour nous guider. Il faudra prendre à gauche, la route la moins bonne. C'est pourtant une nationale !

La route de montagne est magnifique. Arrivée vers le col, la route serpente et on peut admirer d'un même endroit la côte ouest et la côte est.

Les villages sont, comme bien souvent, très étroits et nous sommes ravis de ne croiser que rarement !

 

Sur les conseils de Michel, on cherche une petite chapelle à 8 km de l'embranchement pour Monemvasia (face à un camping)...Juste àprès l'embranchement...nous retrouvont nos amis garés au bord de l'eau... mais l'endroit n'est pas terrible , en bord de route. Je décide de dételler la caravane pour allez voir plus loin en voiture...et chercher cette fameuse Chapelle !! et tout au bout de la route, un petit paradis : un terre-plein entre deux criques avec la petite chapelle à la pointe et son cimetière. Magnifique !!

Vue sur Monemvasia - vieille ville accrochée sur le flanc de la montagne-

Nous stationnerons avec le couple de Bretons rencontré la veille et nos enfants joueront des heures ensemble.

Ayant 2 kayaks, ils nous proposeront aussi d'en faire dans les criques. C'est sympa !

Nous resterons 2 jours sur place. Il y a beaucoup de vent (vraiment beaucoup !)... nous baisserons même le toit de l'Eriba pour mieux dormir ! Et mésaventure, le store se retourne sur le toit de la caravane. La toile tient bon mais le coffre et les bras se tordent ! Après vérification, il fonctionne encore (pas très bien, il faut dire) mais nous pourrons nous en servir encore !

L'endroit est isolé et un seul autre véhicule viendra passer une nuit le temps de notre halte. Nous avons appris, par la suite, que, quelques jours avant, des CC avaient été priés, par la police, de partir après dîner et avaient dû se rabattre sur le camping (à 8 km) qui ce soir là manquait de clients ! Quant à nous, par chance, nous ne verrons pas un policier.

Chose surprenante tout de même : sur la colline, a été construit un centre de congrès (bâtiment moderne - européen ?) où personne n'est là mais qui projette la nuit venue un jeu de lumière ! ... on se demande à quelle intention ?

Mais le spectacle le plus surprenant, le soir, en Grèce est le ciel. On distingue très bien la voie lactée et on ne cesse de compter les étoiles filantes.

L'endroit est un grand terrain de jeux pour nos enfants, qui feront des décorations sur leur corps en argile !! mais aussi, après récupération, un radeau improvisé !!

Après un ravitaillement à la ville "neuve" de Monemvasia, nous pouvons repartir vers Sparte ou plus précisément à Mystra pour visiter le site.

La route est facile (Molai - Vlachiotis - Skala - Krokees - Sparte) et les paysages très valonnés où fleurissent champs d'oliviers et d'orangers.

 

Mystra

Nous nous rendons à Mystra dans l'intention de visiter le site et là, pas question de chercher un stationnement libre ; le but est autre et la caravane a cet avantage de pouvoir être posée dans un camping pour circuler aisément en voiture.

La traversée de Sparte, ville moderne dont l'urbanisme nous laissera perplexe, est très bien fléchée en direction de Mystra.

Nous nous rendons donc dans le camping Paleologio Mystras que nous avions repéré sur le guide du routard. Attention l'accès n'est pas forcément évident - juste derrière une station service.

Le camping est bien ombragé et petit. C'est vraiment un camping de passage... on le sent tout de suite à l'ambiance. Les emplacements sont herbeux et possède des tonnelles mais sont étroits (tout en longueur). Les sanitaires sont correctes mais sans luxe et l'eau des douches n'est pas toujours très chaude. Le camping possède une piscine mais elle est glacée ! L'accueil du propriétaire est sympa et en français !

Nous visitons le site vers 16 h 30 afin d'éviter le monde. La température aujourd'hui n'est pas un problème... il ne fait que 28 ° C. C'est idéal ! Nous aimons aussi beaucoup les couleurs du soir... et les maisons abandonnées auront alors un aspect encore plus magique !!

Autant vous dire que nous avons adoré Mystra et nos enfants aussi. Les images parleront d'elles-mêmes :

Le site s'étale sur toute la montagne. Le Guide du Routard conseillait de se garer sur le parking de la ville haute pour visiter la partie supérieure du site et de reprendre sa voiture pour se garer en bas pour l'autre partie. Nous suivons ces justes conseils rendant la balade encore plus sympa surtout pour nos enfants !

Succession de petites églises et de ruines d'anciennes habitations et lieux de vie

Nombreuses fresques...

et un monastère - Pontanassa - où des religieuses vivent encore.

Nath et Marie, notre fille aînée, devront se couvrir les épaules avec les châles disponibles à l'entrée, pour pouvoir pénétrer sur le lieu.

Un conseil : se munir du plan du GDR qui est très bien fait et qui permet de se repérer facilement sur place.

Comme on vous l'a dit, les enfants ont adoré et cette visite était très ludique !

 

Le lendemain, nous repartons pour Leonidion via Kosmas et quittons les belles montagnes de Sparte.


Kosmas

Même si nous n'avons pas fait de halte dans ce coin, nous souhaitons consacrer une page à Kosmas tant les paysages étaient saisissants !

La route sera longue mais époustouflante... !!

Nous empruntons donc la nationale, au niveau de Geraki, en direction de Kosmas. Village situé à 1125 m d'altitude.

Nous souhaitions nous y arrêter pour déjeuner mais il est bien difficile de se garer avec un attelage de 10 m de long :-)

La traversée du village sera d'ailleurs mémorable ! Route très étroite et surtout très pentue sur la sortie du village. Nous avons croisé plusieurs voitures et Phil a dû faire des démarrages en côte de 15 %... même sur le goudron, l'Expert a bien patiné !... les nerfs de Nath ont été mis à rude épreuve !

Remis de nos émotions, nous abordons la descente vertigineuse vers Leonidion...

Monastère d'Elonis à flanc de colline

A l'entrée de Leonidion, on hésite sur la route à prendre

et nous voilà sur une route de 2,50 m de large avec des balcons à 3 m...

On passe quand même en espérant ne pas croiser... c'est l'heure de la sieste !

Le camping sauvage n'est pas toléré dans le coin et il n'existe même pas de camping. Nous poursuivons alors notre route en longeant la côte, très belle mais sans réelle possibilité de stationnement pour la nuit.

Halte déjeuner

Quelques endroits tout de même où nous avons vu des CC mais les places sont réduites et l'intérêt, pour nous, du stationnement libre, n'est pas d'aller se "coller" à d'autres campeurs.

On longe alors la baie de Nauplie où le vent se déchaîne. La mer nous paraît très sale. On traverse la ville et on se rend vers Iria pour trouver un point de chute.

 

Nauplie

A la recherche d'un point de chute et après avoir passé Nauplie, nous découvrons la baie d'Iria, protégée des vents. Après Drepano, nous arrivons au village de Vivari et son petit port "les pieds dans l'eau". Nous décidons de continuer un peu jusqu'à une grande plage. L'accès est très raide mais gourdronné. On s'y pose le temps d'une baignade et d'une pêche de "porcelaines" que les enfants mettront des jours à vider et à nettoyer ! Bonjour les odeurs !! Nous hésitons à y rester la nuit et de devoir reprendre la route le lendemain... le parking est immense et se situe près de deux tavernes... nous avons quelques appréhensions pour le bruit nocturne.

Nous accusons les kilomètres de la journée, les enfants aussi. Alors, nous décidons de nous rendre au camping que nous avions vu quelques kilomètres avant.

Le camping est sympa, à flanc de colline, dominant une petite crique privée. Mais l'eau est profonde rapidement et il n'y a pas de rochers sous l'eau pour que les enfants cherchent "les petites bêtes" :-)

L'accès à l'intérieur est, là-aussi, très raide : côte cimentée de 20 % (si, si !!). D'ailleurs les propios nous précisent que si nous restons 2 jours, ils peuvent sortir notre caravane de l'emplacement avec un 4x4 ! Cela veut tout dire !

Les emplacements sont très agréables et bien ombragés. Les douches sont payantes (0,20 €) mais il existe tout de même 2 douches froides extérieures gratuites. Les tarifs nous semblent élevés mais il est tard et il faut se poser. Nous négocierons le prix (Marie comptera elle-aussi comme un enfant)

Le camping possède une taverne avec une belle terrasse et une vue imprenable sur le fond de la baie d'Iria

Nous y dînerons du très bon poisson étonnamment peu cher. En général, contrastant avec les nombreux petits pêcheurs qui prennent la mer en Grèce, le prix du poisson est assez élevé. On s'interroge ? Est-ce dû au fait que cela reste artisanal ? Repas : 29 €.

Nous aurons souvent l'occasion d'aller boire un verre lors de notre séjour pour des additions très sympas ; en général 1 € le soda, 1 € le café (expresso ou grec) et 1,50 € le demi... très raisonnable même à 5 !

Nous irons visiter Nauplie et ses nombreuses ruelles très touristiques

C'est l'occasion, pour nous, de faire nos emplettes de souvenirs !

La forteresse

que nous ne visiterons pas... les enfants se "traînent". On regrette aussi de ne pas voir la baie depuis les hauteurs.

Nous avions prévu de nous poser quelques jours à ce camping mais nous avons eu un appel des Bretons en CC qui sont posés au bord de l'eau-pour être plus juste... les pieds dans l'eau- et nous proposent de les rejoindre. On repartir donc le lendemain, non pas sans mal....

Tout va bien, l'Eriba a réussi à monter la côte avec son tracteur l'Expert :-)

 

Methana

Nous prenons la direction d'Archeo Epidavros, sans soucis jusqu'à Askliplio. Attention tout de même à la direction indiquée, il existe 3 lieux nommés Epidavros, suivre celui cité.

Nous voulions prendre la route qui longe la mer pour rejoindre Kalloni et éviter ainsi la montagne mais elle n'est toujours pas ouverte... en travaux depuis pas mal de temps. On l'aperçoit... bien goudronnée... mais il faudra se résigner à passer par ailleurs ce qui rallonge d'autant plus les kilomètres.

En arrivant à Vathy, petit village au bord de l'eau, nous retrouvons les Bretons ainsi qu'une autre famille française en CC : Bruno, Mado et leur fille. Nous partagerons ensemble le dîner du soir à la taverne toute proche.

Ils disaient "vrai"... c'est bien un stationnement "les pieds dans l'eau" !!

La taverne située à quelques centaines de mètres est tenue par des pêcheurs...2 bateaux sont amarrés à la terrasse !!

Le poisson frais est garanti ! Nous le choisirons donc dans nos menus. Les prix restent corrects pour du poisson (30 € à 5)

Mais nous découvrions aussi un "Retsina" rosé (vin au parfum et au goût de résine de pin), fait maison !

Les enfants savourent, eux, des glaces

Dans un tel lieu, nous profitons allègrement de la plage et de l'eau limpide. La mer est poissonneuse et chaude...

Nous retournerons aussi sur Methana pour nous baigner dans les eaux sulfureuses qui, paraît-il, soulagent les rhumatismes. Nous verrons d'ailleurs plusieurs personnes âgées s'y rendre et faire quelques étirements après leur bain.

Notre benjamine s'y reposera :-))... mais elle n'est pas en âge d'avoir des rhumatismes !

Sur le chemin du retour, nous croiserons une Grecque sur son mulet, suivie par une chèvre :-)

Nous irons à nouveau dîner à la taverne mais un peu tard... 21 h ; l'heure des Grecs... nous devrions alors patienter très longtemps pour être servis ! Mais nous avions commandé une Moussaka le matin (n'est-ce pas Nathalie :-)), il fallait honorer notre demande...

La veille de notre départ, nous irons saluer les aubergistes et les remercier de leur hospitalité (il nous ont aussi permis de faire les pleins d'eau). Les salutations ont été très chaleureuses !

Le samedi matin, il est temps de partir... c'est le week-end et les Grecs se rendent à la plage en famille. Nous libèrerons leur plage.

Petite surprise au réveil au moment de faire un café... la bouteille de gaz est vide !

Phil peste et s'interroge sur la consommation ?! ... la prévision était mauvaise ! :-( Il nous reste encore 4 jours en Grèce !! Nos amis Bretons nous proposent spontanément leur bouteille et entameront leur 2eme. Soulagement !!

Sur la route, nous chercherons une station pour essayer une bouteille grecque -mais on nous avait prévenus, elles ne sont pas compatibles !-

On tente... mais ça fuit ! Nous finirons notre séjour en économisant au maximum le gaz !

Nous prenons alors la route vers Epidaure...


Epidaure

Nous nous rendons à Epidaure pour visiter le théâtre. En chemin, nous nous arrêtons faire quelques courses à Askilpion (attention, la ville ne porte pas le même nom sur certaines cartes routières, Ligourio sur les panneaux et Askilpion sur notre carte).

Attention aussi, aux directions d'Epidaure. Ne pas confondre : Archea Epidavros (au bord de l'eau), Nea Epidavros (plus au nord, sur la cote) et Epidavros (l'ancien théâtre) qui se trouve à Ligourio.

Le parking du site est immense et nous nous posons sans difficulté, à l'ombre des arbres.

Une nouvelle fois, nous ne serons pas dérangé par la foule :-)... il faut dire que c'est l'après-midi et qu'il fait chaud !

Le site est bien aménagé et agréable. Nous nous contenterons de la visite du "tout petit" musée et du théâtre... grandiose !

Nous testerons l'acoustique du théâtre... Antoine, notre garçon, ira au centre de la scène et parlera à peine plus fort que d'habitude et, placés tout en haut, nous percevrons très bien ses propos ! Impressionnant !

La visite terminée, comme il fait chaud, nous nous rendons à Archea Epidavros, au bord de l'eau, pour nous baigner.

On aperçoit de nombreux CC près d'une plage mais aussi des panneaux interdisant le camping... on hésite... Le temps d'une baignade, on se pose parmi eux en étant obligés de dételer afin de prendre le moins de place possible. Mais, le coin ne nous plait pas... la plage est petite, il y a beaucoup de monde, les CC sont serrés les uns contre les autres... nous repartons au moment où la police arrive pour distribuer des petits papiers sur lesquels sont rappelés, en différentes langues, les interdictions de camper pour tous les véhicules près des villes et des sites ! Nous prenons tout de même la direction du site du théâtre d'Epidaure où les immenses campings nous permettront de stationner.

Quelle surprise à l'arrivée sur le site ! La police fait la circulation aux abords... on ne comprend pas tout de suite pourquoi... mais nous sommes samedi soir et une représentation est donnée dans le théâtre ( 12 000 places) ! Nous suivons la file et un vigile nous oriente sur un parking de voitures ; à croire qu'il ne voit pas l'Eriba derrière l'Expert... légère panique ; on voit les voitures qui s'entassent sans possibilité de manoeuvrer... On s'arrête et Phil fait un demi-tour dans la foule des voitures qui se garent. On précise alors au vigile "campers" et il nous oriente sur un autre parking, bien plus isolé ! On dormira avec une quinzaine de CC, à l'écart des spectateurs "nocturnes" !

A 23h, le flot de voitures repart mais nous sommes assez éloignés pour ne pas être dérangés ! A noter, ce parking n'est pas celui destiné aux CC pour les visites mais tout de suite à gauche en arrivant (petit chemin qui longe le site archéologique).

Après une nuit bien calme, nous prenons la route pour Corinthe...

 

Corinthe

Nous prenons la direction de Loutraki et nous consacrerons une page à Corinthe même si nous n'avons pas stationner dans les environs proches mais le canal est si impressionnant !

Dans un premier temps, nous décidons de voir les ponts des extémités du canal : ceux qui s'abaissent sous l'eau. Etonnant !

Cela fonctionne bien mais il ne faut pas être pressé... 25 mn d'attente au moment de notre passage... le temps est indiqué.

Mais, les enfants patientent sans problème, en regardant les très nombreux poissons qui peuplent le canal... la pêche y est interdite !

Ces ponts sont interdits aux véhicules de plus de 3 T... en 2 parties, nous ne les atteignons pas... alors on décide de l'emprunter. Mais, lorsque Nath veut s'arrêter en plein milieu pour prendre une photo du canal et que la mise au point de l'appareil se fait attendre... Phil s'impatiente et trouve que le pont vibre... l'attelage fait 3 T 100... on insite pas :-)

Nous retournons sur nos pas pour se rendre sur le pont fixe, situé au centre du canal. Impressionnant !

On peut aussi, si le cœur vous en dit, pratiquer du saut à l'élastique...

Courageux ou inconscients ??

Nous reprenons la route et devrons traverser Loutraki... une horreur !! Une circulation terrible... et les grecs qui se garent en double, voire triple file pour faire leurs courses ou discuter... difficile de doubler dans ce cas avec 10 m de long !! mais heureusement, seulement 2 m de large !!

Enfin, sortis de la ville, nous partons vers Perachora pour atteindre le lac Heraion.

 

Loutraki

Après avoir traversé Loutraki, non pas sans mal, nous nous dirigeons vers le lac Heraion

Nous trouverons à nous poser au sud de la lagune, tout au bout de la route goudronnée. Il n'y a la place que pour 2 véhicules. D'autres CC sont garés sur la partie nord du lac près de plusieurs tavernes avec d'ailleurs une cinquantaine de tentes plantées sous les arbres. Notre méfiance s'avèrera juste... beaucoup d'animation aux tavernes le soir !!

L'endroit n'est pas terrible pour la baignade -rapidement profond- mais dans le tout petit chenal qui relie la mer au lac, c'est beaucoup plus sympa...

Le retour est proche mais nous n'avons pas envie de rester les deux derniers jours à cet endroit, ni même entre Corinthe et Patras. Alors, nous décidons de retourner à Kastro, près de Kilini, au camping que nous avions bien apprécié. On ne veut pas attendre le retour mais profiter encore de deux jours de vacances !!

Nous n'oublions pas non plus qu'il nous reste peu de gaz pour le frigo... en camping, nous prendrons l'électricité pour le faire tourner.

On emprunte l'autoroute Corinthe-Patras... elle n'en porte que le nom. C'est plutôt de la 2 x 1 voie et un peu plus large que d'habitude. Le revêtement n'est pas terrible et toujours des dos d'âne qui demandent beaucoup d'attention au volant avec un attelage. Péage : 2,50 € par véhicule soit 5 € pour nous ! On nous avait pourtant dit que l'autoroute était chère mais nous ne paierons rien de plus. Pourtant le passage après Rio nous semble étrange : un péage mais pas de caisse !

De Patras à Killini... un air de déjà vu ; nos premiers kilomètres sur le Péloponnèse. Nous croisons la police, comme à l'aller sur ces routes, contrôlant la vitesse avec des jumelles mais les Grecs utilisent les appels de phare des km avant pour vous prévenir.

Nous nous posons à nouveau au camping Fournia Beach. le camping est presque plein ; les patrons nous reconnaissent et nous accueillent chaleureusement. Ils nous trouveront un emplacement de tente suffisamment grand et bien ombragé pour les deux nuits qui nous restent en Grèce.

La date du retour est là..., nous partons à Patras pour embarquer...

 

 

Le retour

Le 17 août, nous nous rendons sur le port de Patras, bien fléché, depuis la "rocade". Nous stationnons devant la gare maritime le long des quais en attendant 14 h, l'heure d'ouverture des bureaux. Un français en CC nous apprend qu'on peut se faire enregistrer avant en se rendant au siège d'Anek Lines à environ 500 m (près de la grande station de bus). Le bateau arrive et le personnel nous fait déplacer le long du ferry en files.

Nous aurons plus de chance qu'à aller et nous embarquerons 6ème dans la file.

On nous placera alors contre une fenêtre à l'avant du bateau.

Nous sommes ravis. Les vibrations seront moindres qu'à l'arrière et en plus, il fera bon... Super cadeau de retour !

 

Départ à 17 h

Fenêtres ouvertes et toit relevé en journée mais baissé la nuit... tant il y a du vent !

Electricité à bord

 

L'île de Lefkada

Il nous faudra plus d'une heure pour débarquer car la douane examinera tous les papiers et tous les véhicules, un par un, à la recherche de clandestins.

 

La route du retour à Bordeaux se fera sans problème. Nous roulerons de 14 h à 3 h du matin. Nous passerons la frontière française à 21 h et nous nous arrêterons à 3 h à Béziers pour dormir (toujours sur une aire d'autoroute, sous un lampadaire et près d'une station service). Nous reprendrons la route à 9 h pour arriver à Bordeaux à 13 h. Nous nous relaierons au volant toutes les 2 heures... un bon rythme pour ne pas sentir trop de fatigue.

Ce voyage aura été super !
Nous avons été enchantés de la liberté qu'offre encore ce pays, des paysages variés et de l'eau chaude et limpide.

C'est sûr, on y retournera :-)) et dès 2006 !

Voir aussi Récit Grèce 2006