Maroc - récit de voyage - printemps 2010
Deux mois de découverte du Maroc en visitant Rabat, Meknès, Fès, Azrou, Immouzer, Ifrane, le lac Afenourir, le lac Dayet Aoua, Chefchaouen et Martil.
Départ le 10 avril, première étape tout près de Niort (79) à Magné sur un parking super U (avec gardien de nuit) repéré dans le guide des aires CC : gratuit.
Le lendemain, passage de la frontière espagnole et arrêt sur aire CC de San Sébastian ( 3 euros).
Puis 3ème jour, Salamanca : arrêt en ville mais calme.
Le 4ème jour : de Salamanca à Conil de la Frontera, aire CC en bordure de mer,
des jeunes répètent pour une fanfare mais vers 21h30, le calme revient.
5ème jour (eh oui, on fait çà pépère!) : Algésiras, on prend les billets chez Guetteriez à midi (200 euros),
vers 14h, on est sur le ferries, arrivée vers 16h à Tanger.
Les campings d’Asilah sont fermés ; il y a juste un parking où stationnaient des CC en bord de route.
Un peu plus d’une centaine de kilomètres de Tanger ,on se pose à Larache au camping de la Comarit (compagnie maritime).
Camping gratuit, sanitaires corrects, entretenus, repas pris au resto du camping.
(puisque camping gratuit, faut faire marcher le commerce!).
Ensuite, le lendemain Rabat, plutôt Temara.
Camping du casino à Tamara. A 6 kms de la ville, bien pour visiter Rabat, en plus à quelques mètres de la plage.
Les autres qui figurent sur le guide Gandini à Shrirat sont fermés ou en travaux pour l’été.
Baignades, balades, souks, rebaignades.
Le gasoil est à 70 Dirhams le litre au maroc.
La tour Hassan
Le mausolée où repose le roi Hassan II.
Le 4 mai (ben oui, quand on est bien, on est bien!), on part vers Meknès.
Le camping municipal en centre ville indiqué dans le guide gandini 2010 a fermé ses portes en mai 2009.
On s’oriente vers le camping Zerhoune pour 3 jours (70 dirhams par jour, dans les 6 euros).
Sanitaires corrects mais les douches sont froides (peut être problème de chauffe eau?!),
bien placé pour visiter les ruines, les sources de Sidi Ali où les gens viennent brûler des cierges, mais sale.
Le camping est très près de Volubilis, site de ruines romaines, et de Moulay Idriss et sa grande mosquée.
La nuit, on entend les 5 ou 6 chiens qui sont dans le camping dans la journée,
mais isolé et pas clôturé comme il est dans la campagne, il faut bien quelques gardes.
La piscine était vide. Tout autour, les oliviers.
Hall à grains Agdal à Meknès où paraît-il a été tourné un épisode d’Indiana Jones d’après le guide.
Le 7 mai, nous partons pour visiter Fès, une autre ville impériale.
Halte au camping du Diamant Vert, sanitaires vieux mais propres, nettoyés tous les jours 130 DH par jour.
Possibilité de prendre un guide pour 15 euros pour visiter la ville de Fès.
Le bus ou le taxi passent juste à côté, c’est plus pratique que de prendre la voiture.
Conditions très dures pour les hommes qui travaillent les mains dans un mélange de chaux et de produits chimiques
pour décoller la laine des peaux.
Une des portes de la ville.
Un vieux monsieur à la sortie du camping qui va vendre des carottes.
Partout, des peaux qui sèchent.
Quel boulot !
Les potiers
Un four pour les poteries (fonctionne à la sciure et aux noyaux d’olives)
Que de patience, de travail pour fabriquer cette table ronde en mosaïque ou zellige.
Nous resterons une semaine puis direction Azrou, en passant par Immouzer où il fait 10°.
à noter au passage, alors qu’on avait dans les 25° depuis notre arrivée au Maroc.
Ifrane, ville ou séjourne le roi, bien gardée par des militaires, on prend un thé et on repart.
On choisit le camping d‘un émir arabe,
Euro Camping
Les sanitaires qu’on voit sur la droite sont vraiment très beaux, luxueux pour un camping, 70Dh.
Sur le bord de la route, beaucoup de paysans vendent des cerises
(aussi bonnes que celles de Séfrou, disent les gens d’ici).
Balade au cèdre Gouraud qui commence a bien vieillir.
Les petits singes Magot viennent manger des cacahuètes.
Pris dans un embouteillage en redescendant de la forêt.
Le 14 mai, balade au lac Afenourir au milieu d’une forêt de cèdres.
Les « maisons » plutôt les tentes des bergers nomades.
Une voiture est tombée dans un ravin, une dépanneuse la remonte comme elle peut avec un câble
toute seule au milieu de nulle part, les villages sont loin.
Petite visite au camping Amazigh d’â coté - Euro Camping - qui doit se trouver à 2 kilomètres pas plus,
bonne alternative et même prix pour ceux qui n’aiment pas ce genre de camping qui se veut grandiose
(et qui va l’être : boutiques, resto, piscine, petits studios, etc.)
La maison des patrons
Le camping lui est assez petit dans un verger de cerisiers
Le petit sanitaire
Le 16 mai, promenade au lac Dayet Aoua, marche de 2 heures autour du lac.
Beaucoup de marocains viennent déjeuner sur l’herbe et faire du pédalo, c’est le week end.
Vers le lac, des femmes qui lavent le linge.
Le 25 mai, on remonte vers le Nord doucement.
On s’arrête a Ouezzane au camping Rif, grande salle de resto, un hôtel genre motel et à droite, un grand parking pour les caravanes ou CC.
Sanitaires du camping tout neufs.
Un plus petit terre-plein sur le fond. Pas d’emplacements précis.
Mais quand même avec vue sur le jardin où on bêche le potager à la main.
Sur la route, de belles couleurs.
Une femme qui ramasse de l’herbe pour les animaux.
Et nous voilà a Chefchaouen.
Nous avons trouvé cette ville calme, peu de gens qui agressent pour vendre ou pour consommer à un restaurant.
La place de la kasbah dans la vieille ville.
Il a été difficile d’y prendre un thé, un nuage de guêpe se jetait jusque dans les verres.
Vue du haut de la kasbah.
Le jardin intérieur de la kasbah.
Au cours d’une promenade dans la montagne, une ferme et son four à pain.
Au bout de la médina, côté est, à Ras el Ma,
les femmes lavent les tapis, les hommes prennent un verre aux terrasses des petits cafés, d’autres se reposent.
La place près de la kasbah dans la médina.
Un petit bain ?
Le camping Azilan.
Attention grande côte en ville, difficile d’accès pour les lourdes caravanes.
Nous en avons rencontrées à la peine, pourtant tirées par des 4x4, obligées de se faire pousser.
Les emplacements caravanes sont surtout sur le parking, dans le petit bois ;
les chemins sont un peu juste, mieux adaptés aux tentes.
En bleu au fond le restaurant (fermé quand nous sommes passés) et a droite les sanitaires.
A gauche, les places pour CC et caravanes avec vue sur la vallée (mais derrière des arbres).
Le dimanche 30 juin, on essaiera une balade tout près de chefchaouen au Pont de Dieu.
Dans les 15 kilomètres de piste pour arriver à un cul de sac où attendait un guide,
pleins de jeunes qui attendaient là et se proposaient comme guide et se tapaient pour « emporter la course »,
10 euros pour garder la voiture... on n’a pas trop senti, on a cherché a contourner l’endroit
mais la route dans le rif sans personne, quelques femmes qui revenaient des champs l’air pas aimable,
des enfants qui se mettent en travers de la route... on a fait demi tour
sans rien voir de ces rochers qui forment un arc au dessus d’une rivière.
On remonte toujours un peu plus vers le Nord.
Sur la route de Chefchaouen à Tétouan, joli lac vue d’un petit resto.
Les cigognes apprécient le climat.
Nous voilà à Martil, au bord de la grande bleue.
Halte au camping Al Boustane.
La Wifi est gratuite mais il me fallait m’installer tout près du bureau d’accueil,
les sanitaires pas "top". Quand on est passé, il n’y avait plus de clôture,
les gens qui revenaient de la plage entraient dans les sanitaires un peu comme ils voulaient.
Il y a beaucoup de campings qui semblent en attente ;
on croirait que les propriétaires ne font pas de travaux en attendant de vendre pour de l’immobilier
qui a l’air plus rentable.
Les sanitaires qui jouxtent la route.
Peut être un bar ? En tous cas, il était fermé à notre passage.
Vieux fort à Martil, sur la côte méditerranéenne près de Tétouan.
On est passé voir tout près de Martil, un camping qui figure au guide gandini ;
aire de repos la ferma à Cabo Negro, le patron nous a invité à aller ailleurs avec une caravane,
il n’y a aucune infrastructure de camping, c’est un hôtel, des parcs avec des chevaux, aucune ombre !
7 juin, on quitte le Maroc par Ceuta, la traversée est plus courte : 1 heure 1/4.
Le caillou, enfin Gibraltar !
Le port d’Algésiras
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Sauvage76