Bosnie Herzégovine
2500km en caravane, à travers ce pays fait de montagnes, torrents, cascades et aux habitants à l'accueil chaleureux
Cette année, la destination de nos vacances a été choisie plus tardivement qu'à nos habitudes.
Ne pouvant prévoir une réservation de bateau (pour la Syrie-Jordanie ou même en Turquie), nous avons suivi l'idée de nos copains Blancheneige.
Le trajet pouvant se faire par la route, sans date arrêtée... un pays pas trop loin, pas trop grand, avec de beaux paysages, des sites à visiter...
C'est décidé, ce sera la destination de cet été.
Ces vacances ont un caractère exceptionnel :
Tout d'abord, c'est sûrement le dernier voyage que nous ferons à 5. Notre aînée sera majeure l'année prochaine :-(
Ensuite, il y a 6 mois, on m'annonçait un cancer... nous attendrons le surlendemain de la fin de mes traitements pour prendre la route.
Départ donc le 30 juillet dans l'après-midi.
Nous étions pressés de partir... et tampis si nous devons rouler en journée.
Nos enfants sont grands, ils supportent bien la route.
Cette année, changement d'itinéraire...
Nous passerons par l'autoroute du Nord : Clermont-Ferrand - Lyon - Fréjus.
Tunnel de Fréjus : 46,40 € (Aller). Cher mais si rapide.
Total des péages en France : 143,60 € (majoritairement en classe 2).
Les autoroutes italiennes sont très chargées... beaucoup d'embouteillages.
Nous réalisons alors que nous sommes vendredi et que c'est le départ en vacances des italiens...
la suite du trajet dira aussi que c'est celui des allemands :-(
La fatigue aura raison de nous une centaine de km avant la frontière de Slovénie.
Arrêt pour la nuit sur une aire d'autoroute.
31/07
Départ 8h...
Embouteillages monstres... nous mettrons 3h30 pour atteindre la frontière soit moins de 100 km !
Si bien que les Italiens auront la bonne idée d'ouvrir le péage de Trieste pour fluidifier la circulation.
C'est la bonne nouvelle de la matinée ! Milan-Trieste... gratuit !
(Une économie non négligeable (de l'ordre de 30 €)
Total péage Italie : 33 € :-)
Nous passons donc la 1ère frontière de la journée :
Il est 11h30.
Pas d'arrêt... pas de contrôle... c'est l'Europe.
On fait le plein de gasoil (1,16 €/L)
On ne prend pas la vignette d'autoroute... pour 70 km.
1h plus tard, nous voilà à la frontière de la Croatie.
Le monde est toujours là... Italiens, Allemands...
Contrôle des passeports... pas des papiers de véhicules.
Nous pensions longer la côte pour voir les paysages mais on s'interroge...
Si tout ce monde va au bord de l'eau... c'est encore des embouteillages assurés !
On se décide donc à passer par l'autoroute du Nord.
A Rijeka, on prend la directionde Karlovac mais on sort 2 sorties avant pour rejoindre Ogulin.
Ca y est, fin des autoroutes (8 € en Croatie)
et on bifurque par des départementales (Skocici).
Vive le GPS ! Il est bien fourni en cartes Croates et trouvent tous les petits villages que je lui donne.
30 km de petites routes jusqu'à Slunj...
on découvre des terrains minés (pas eu le temps de faire de photos).
Voilà pour nous une occasion de mettre à nouveau en garde nos enfants sur le danger des mines en Bosnie.
A 16h30, nous arrivons enfin en Bosnie !
Une quinzaine de voitures attendent à la frontière... ça va vite !
Les douaniers contrôlent les passeports, vérifient le visage de nos enfants :-) et aussi nos papiers de véhicules.
Nous arrivons sous la pluie... il ne fait plus que 18°C... peu importe... nous voilà enfin arrivés !
Carte du parcours effectué en Bosnie, 2500 km sur place.
Les points rouges correspondent aux nuitées
Direction Bihac et le camping
1 CC français et 1 motard allemand en tente.
Camping d'hôtel... déprimant ! Pour l'ambiance, il faut aller voir ailleurs.
Et surtout quand on découvrira le prix !!!
40 € pour nous 5 ! (5 € la caravane, 2,5 € la voiture, 5 €/personne,...)
Nous pensions y passer 2 nuits... ce ne sera qu'une !
1er août
Nuit très calme (même si la route n'est pas loin).
Le réveil est matinal pour les parents.
Les enfants ont besoin de récupérer de la route.
On va donc voir Bihac et faire des courses sans eux.
Nous sommes dimanche, les banques sont fermées, on demande donc à l'hôtel de faire le change.
Un peu réticent au début mais finalement, il accepte.
Il fait toujours gris mais plus de pluie, le ciel semble se dégager.
Il est très tôt quand nous sommes en ville... une ambiance de dimanche matin à la française... tout se réveille doucement.
Seuls les policiers sont déjà au bord des routes.
Nous savons qu'ils sont bien présents dans ce pays alors nous respectons scrupuleusement les limitations de vitesse.
50 km/h en ville, 80 km/h sur départementale.
On trouve une grande surface... on repère les prix.
La conversion est facile (1 € = 2 KM (Mark)).
Difficile encore de se faire une idée du niveau de vie (alimentaire)... mais le faux filet était à 5 € le kilo.
Ce matin, on démarre doucement...
Notre fils part pêcher au bord de la rivière et les filles prennent le temps.
Il faut dire qu'on veut aller dormir au bord de cascades à 20 km de là... pas beaucoup de route !
Nous partons donc en direction de Sarajevo, juste avant le village de Dubovko, on prend à droite pour Orasi ou Kulen Vakuff.
11 km plus loin, toujours sur la droite, au village d'Orasi, on prend la direction des cascades de Strbacki buk (il y a un panneau les signalant).
Une piste de 8 km en bon état y mène ; les voitures y passent.
Il y a des endroits pour pouvoir croiser... c'est ce qu'on fera avec des camionnettes de rafting.
L'un des conducteurs nous dira, en levant le pouce, "super Eriba" (avec l'accent local) !!! Cela nous fera bien rire !
On se gare sur le semblant de parking au bout du chemin.
Et on descend voir les cascades de 18 m de haut. Impressionnant !
C'est la 1ère fois qu'on en voit... les enfants sont aussi ravis.
On ne peut pas dire qu'il y a foule... 5 voitures tout au plus.
C'est sympa.
A l'aller, on a repéré un accès à la rivière où pouvoir s'arrêter. On repart donc poser nos béquilles ! :-)
D'après les cartes bosniennes, l'endroit est très miné...
on rappelle donc à nos enfants de rester dans l'herbe coupée, ne pas aller chercher du bois dans la forêt.
On ne psychose pas mais on est vigilents.
Dans l'après-midi, nos filles veulent se baigner. On a prévu des combinaisons et des chaussons.
A peine ont-elles mis les pieds dans l'eau qu'on voit une vipère...
il n'en faudra pas plus pour faire demi-tour.
Pas de baignade ici dans l'eau stagnante.
Nous sommes loin d'un médecin (8 km de piste)... pas de risque pour une eau glacée ! :-)
On remarque aussi plein de papillons et autres insectes... pas d'effet pesticides ?!
Dans l'après-midi, un jeune bosnien parlant français viendra nous saluer et nous demandera "comment on a eu l'idée de venir en Bosnie ?".
Surpris qu'on soit là. Il nous dit que nous sommes bien ici et qu'on ne sera pas ennuyés.
Il s'excusera même de nous avoir dérangé... alors qu'on l'assurera que pas du tout, bien au contraire.
En fin d'après-midi, les filles veulent retourner aux chutes. Cela fait loin à pied pour moi... je n'ai pas encore retrouver toutes mes forces.
Phil dételle donc et je prends la voiture.
Les couleurs et les lumières ne sont pas les mêmes ; une occasion de faire d'autres photos.
Les filles iront dans l'eau, les pieds au bord des chutes... sensations garanties !!!
On en profite pour ramasser le peu de bois mort qu'on trouvera en chemin...
impossible d'aller dans les bois pour en trouver (toujours l'idée des mines).
Chaque voiture qui repart nous klaxonne pour nous saluer... sympa !
Au vu du nombre de foyers, on se dit qu'on peut faire du feu sans souci.
Les faux filets et pomme de terre dans le feu au diner !
L'humidité tombe très vite et la nuit aussi... comparé à chez nous (Bordeaux), nous sommes bien à l'Est.
Pas mal de moustiques aussi... on avait prévu les bombes de 5à5.
La brume envahit la rivière... c'est beau à voir.
Nuit hyper calme évidemment et bien fraîche. Idéale !!
2 aôut
Réveil en douceur pour tout le monde.
Une société de rafting vient sur le terrain pour embarquer une famille.
Il nous propose de nous emmener (avec son trafic) voir le passage des cascades.
On accepte... sans oublier l'appareil photo.
Les deux guides sauteront les chutes et les touristes descendront le chemin à pied.
Avant de poursuivre leur descente, un des guides nous demandera si nous sommes intéressés.
Mais non, ce n'est pas cette descente que nous souhaitons faire en rafting... ce sera pour plus tard dans notre voyage.
Le patron nous redépose comme prévu. On lui assure de lui envoyer les photos qu'on a prises à son adresse mail.
Il nous précise aussi qu'à ce bivouac, la police peut faire des contrôles. Il semblerait que ce soit un passage de frontière clandestin. La Croatie est juste derrière la rivière.
Cette année, nous avons décidé de faire moins de routes et surtout de petites étapes.
Alors aujourd'hui, c'est 20 km !!
Direction Martin Brod nommé aussi le "petit Plivitce".
8 km de piste roulante 'macadam'.
En chemin, on cherche à repérer un bivouac... on a vu un accès en bord de rivière.
Mais d'abord, on se rend au village.
On montera un peu trop en voiture... obligé de faire demi-tour avec peu de places... devant les restaurants.
Nous redescendons avant le pont au niveau de la pisciculture. Il y a un grand terre-plein pour se garer.
On va déjeuner dans un des restos. Nous n'avons aucune idée des prix et de ce qu'on peut manger.
On demande "salade" (salat) et "meat".
On nous servira de l'agneau froid (franchement pas terrible) et une salade composée de quelques concombres, tomates et surtout choux blancs.
5 boissons, les plats, du vin blanc et 2 cafés : 24 € 78 M.
On peut payer en euros et comme nous n'avons pas beaucoup de monnaies converties, cela tombe bien.
Pendant le repas, un groupe de musiciens (certainement des tsiganes) jouent pour les clients.
On comprend qu'il faut leur donner une pièce. Un mélange de musiques slaves...
Après déjeuner, on part voir les cascades... on remarque les portraits des personnes certainement décédées par des mines...
cela fait drôle... tout le village a été minée.
Certaines maisons sont condamnées, les herbes pas dégagées... on comprend bien qu'il ne faut y aller.
La vue des cascades est très belle... une forêt dans l'eau... tout le village est construit autour des petites cascades.
Il fait chaud aujourd'hui... j'ai un peu de mal à supporter... on n'ira pas jusqu'à la chute de 50 mètres.
Les enfants sont très prévenants et comprennent que je ne peux pas tout faire encore comme avant.
L'ambiance est étrange... le lieu est fréquenté par des touristes Croates, Bosniens et surtout Serbes.
Visiblement beaucoup de maisons du village sont des locations occupées par des Serbes.
On sent... non pas une tension mais un environnement 'étrange'.
En chemin... on aurait bien mangé du cochon, bien grillé :-)
On repart donc pour le bivouac repéré.
C'est nickel... un accès libre (pas un champ privé) et en plus on peut se cacher de la route.
Les enfants et Phil enfileront les combi (on aurait du prendre des intégrales) et les chaussons pour se baigner dans l'eau si claire.
Notre fils essaiera aussi de pêcher... sans succès.
Comme le soir précédent, la brume arrive sur la rivière.
Là aussi, grillade au feu de camp.
Le bois mort n'étant toujours pas très accessible sans danger, on retirera de l'arbre de vieilles branches et on constituera des fagots qu'on pensait charger dans la voiture pour d'autres soirées.
Nuit calme, peu de passage sur la route.
3 août
Le réveil est plus mouvementé... un groupe de pêcheurs bosniens vient se garer.
Tout d'abord surpris de voir une caravane ici, ils proposent à Phil (seul levé... il est 8h !)
un alcool style 'Cognac'. Hum... il est tôt pour trinquer avec de l'alcool fort mais ça ne se refuse pas. :-)
L'un d'eux a appris le français il y a 30 ans... les mots reviennent.
Il interroge Phil... là aussi 'Pourquoi la Bosnie ?'.
En découvrant l'itinéraire que nous prévoyons, ils sont étonnés.
Ils feront aussi découvrir du fromage de Mostar pour accompagner la "gnole".
Ils s'installeront pour la journée (certainement), plaçant tables et chaises de camping au bord de l'eau.
En voyant nos fagots de bois, ils nous demandent si c'est à nous et s'ils peuvent les prendre.
Comment refuser ? :-) Nous trouverons bien du bois ailleurs.
Avant de repartir, on refait les pleins d'eau à la rivière...
On a bien vu quelques fontaines au bord des routes mais ce sera fait.
Aujourd'hui, nous devons faire quelques courses et ce serait bien de trouver une banque...
nous sommes toujours avec les quelques marks convertis à l'hôtel de Bihac.
On revient donc sur Martin Brod et prenons la direction de Drvar.
37 km de bonne route goudronnée et de beaux paysages.
A Drvar, on trouve un magasin mais peu de choix en viande.
On opte pour des petits poissons qu'on pourra faire griller. Quelques fruits et légumes aussi.
Comme on ne rentre pas dans le centre, pas de banque. Tampis, on verra plus tard.
On peut faire le plein de gasoil en euros.(1 € le litre).
L'arrêt prévu aujourd'hui (84 km de route et 17 km de piste) est un petit lac 'Satorsko jezero'.
A partir de Bosansko Grahovo et jusqu'à l'entrée de la piste, on peut voir les nombreux cratères, traces d'obus et des maisons détruites en partie.
Impressionnant d'imaginer que la fin de la guerre n'a que 15 ans.
Sur la gauche, on repère l'entrée de la piste - que nous pensions être une route ! - puisqu'il y a un panneau indicateur touristique.
Il y avait un autre accès à Bosansko... on aurait peut-être dû prendre cet accès-là.
Dès le départ, la piste devient moins bonne...
On croise un 4x4 de l'EUFOR... ils nous saluent, nous sourient et ne nous préviennent de rien.
Donc, on se dit que ça passe en caravane.
Nous voilà partis pour 17 km de mauvaises pistes.
Caillouteuse, des ornières mais heureusement pas trop raide.
Après l'Albanie l'année dernière, nous savons de quoi est capable l'attelage sur piste... cependant le chemin n'est pas clair.
Plusieurs bifurcations sont possibles, les 2 premières nous les prendrons en fonction de l'état de la piste mais à un moment donné, l'hésitation sera trop grande.
Droite ? Gauche ? On a déjà fait ~ 13 km, ce serait trop bête de se tromper et de devoir faire demi-tour.
Phil a prévu des cartes russes au 100 000ème et une navigation GPS (Merci à Rapido03 qui nous a offert la tête GPS bluetooth) alors nous allumons le netbook pour nous repérer.
Moi qui "rigole" de voir Phil "jouer" avec ces petites technologies... je serai bien contente qu'il ait prévu ça...
Le GPS nous situe donc sur la carte et on peut donc savoir quelle piste prendre.
2 Vidéos prises par Marie avec son téléphone...Ca ne rend pas vraiment, mais c'est une piste utilisée par les débardeurs de bois...Maxi en 3eme courte (15 km/h) ....17 km c'est long long en ayant peur de se perdre ou de tomber sur un cul de sac :-)
Vidéo 1
Vidéo 2
On garde la trace le temps d'arriver à la bifurcation de l'accès depuis Bosansko. La piste devient d'ailleurs meilleure.
En chemin, nous verrons de nombreux panneaux de mines... parfois tous les 200 m.
On pense alors aux personnes qui ont déboisé la piste :-(
Nous arrivons enfin au lac... superbe !!!!
Et toujours ces couleurs fantastiques... je ne sais pas si les photos vont les restituer...
Depuis notre arrivée et au vu des paysages rencontrés, je m'amuse à nommer la Bosnie : le pays des couleurs.
Il faut dire que le lac se situe à 1500 m d'altitude.
Quelques familles sont là... mais nous aurons une sensation de calme absolu !
Les enfants se baigneront... c'est plus chaud que la rivière.
Attention, en faisant le tour du lac à pied, nous croiserons des serpents.
A l'autre bout du lac, on verra aussi 2 sources... qui ne coulent pas bien fort.
Une belle nature, des nénuphars, des fleurs... et alors pas mal d'insectes :-)
Les dernières familles partent avant la tombée de la nuit...
seul un couple de jeunes restera camper en tente à l'autre bout du lac nuit très fraîche assurée).
Dans la soirée, deux hommes viendront nous saluer. L'un d'eux parle anglais.
Ils nous expliquent qu'ils sont installés à un camp à 500 m (on le voit en passant en voiture) et qu'ils viennent là chaque année.
Ils ont fait la guerre ici et aiment se retrouver là.
L'autre est passablement éméché... je suis contente que son copain le ramène au camp. :-)
Pas spécialement 'trouillarde' mais méfiante tout de même.
Autant l'après-midi a été très chaude, autant dès que le soleil se couche, les températures chutent.
Nous pourrons tout de même dîner dehors avec une polaire au feu de camp toujours !
Nuit d'un calme ABSOLU ! Pas un bruit, même pas le passage d'un avion, même pas l'aboiement d'un chien. RIEN !!
4 août
Nous nous réveillerons sous 3 gouttes de pluie et dans les nuages.
On guette le ciel pour voir si cela va se dégager... hum... ça n'en a pas l'air. En plus, il fait froid.
C'est vrai que cette année, on ne voulait pas aller dans un pays trop chaud mais tout de même !!!
Nous qui pensions rester 2 nuits, c'est raté...
Rapide toilette de notre fils (bain tout de même par 12 °C dans l'air) Ca forme la jeunesse :-)
On décide donc de redescendre vers Livno
pour le lac Busko Jezero mais cette fois-ci, nous allons emprunter l'autre piste, celle par laquelle les familles sont venues hier.
Une centaine de km au programme.
La piste est effectivement bien meilleure, beaucoup de moins de pente et dans une sorte de petite gorge
contrairement à celle d'hier qui était dans des forêts de sapins et de chataîgniers.
Par contre, cela nous a bien rallongé en kilomètres. Tampis, c'est beaucoup plus confortable.
En route, un automobiliste nous fait des appels de phare pour nous signaler la présence de la police.
Pas de radar, juste des contrôles.
C'est donc bien international ! :-)
Encore beaucoup de maisons criblées de balles, dévastées par la guerre...
Route facile jusqu'à Livno mais rien de transandent.
Nous sommes surpris par les couleurs des maisons récentes :-)
On voit pas mal d'habitations mais peu d'habitants.
On se demande où ils sont... Mais c'est en arrivant à Livno qu'on a la réponse.
Quel contraste ! Le petit bourg -avec une place moderne- est très animé.
On trouve à se garer (pas facilement) et on va enfin dans une banque faire du change.
Le taux de conversion est à 1,9598.
On va aussi déjeuner dans un petit resto rapide : 5 bureks, 5 boissons, 2 salades : 24 M (12 €), et on a bien assez mangé.
Pause courses aussi... on ne tient pas longtemps à 5. Grande surface aux prix moins chers qu'à Bihac.
Pour des produits alimentaires, environ 50 % moins cher qu'en France.
Nous avons bien fait de faire une pause dans la ville car notre après-midi ne se déroulera pas comme on le souhaiterait.
Direction le lac de Busko (Busko Jerezo).
On cherche un accès pour un bivouac... mais rien.
On fait des demi-tours pour vérifier les différents chemins - praticables ou non... sans succès.
On en fera le tour... pour finalement décider de partir en direction d'un tout petit lac à 27 km 'Blidinje Jezero'.
La direction est bien indiquée à Tomislavgrad.
Goudron jusqu'aux 11 derniers kilomètres (mais piste assez roulante).
Beaucoup de vent en arrivant et peu de coins isolés.
Il se fait tard... on décide de s'arrêter à la vue d'un contrebas de la piste.
On a repéré un coin d'herbe, plat et avec les pieds dans l'eau.
La température de l'eau est plus élevé qu'à celui de hier soir.
Il faut dire que nous ne sommes qu'à 1200 mètres contre les 1500 d'hier.
La piste n'est pas très passante... mais chaque voiture semble suprise de voir des campeurs là. :-))
Il n'y a pas d'arbre... on ne peut se cacher.
On s'amusera à voir des personnes jouaient au golf sur ces terrains de pâturage :-)
L'orage gronde sur la montagne d'en face... on pense un moment "y avoir droit" mais ça reste accroché sur les hauteurs.
Par contre le vent souffle toujours. On pourra faire des grillages mais on dînera dedans.
On a trouvé du maïs pour faire du pop corn. Les enfants les feront éclater sur les dernières braises, sans casserole, un par un... :-)
5 août
Nuit très calme là aussi.
Le ciel se dégage assez tôt pour nous permettre de se baigner dans le lac et prendre un bain :-)
La police passera sur la piste-route sans se soucier de notre présence.
On repart en direction du lac 'Ramsko jezero'.
Phil avait repéré une piste sur Google Earth (une des applications favorites de Phil pour préparer les voyages)...
ce ne sera pas tout à fait celle-ci que nous allons empruntée...
un peu long (25 km) et parfois déroutant puisque là-aussi il y aura des bifurcations possibles et aucune aide signalétique.
Nos cartes russes ne seront pas d'une grande aide car le lac n'existait pas à l'époque et on a du mal à repérer le lieu possible.
Peu importe, nous le trouverons :-)
Paysages très beaux assurés !!
La descente sur le lac offre une vue superbe....
Nous cherchons un accès au bord de l'eau... on en trouve un... bien en dévers.
Nous serons obligés de creuser sous la roue d'un côté et monter sur une cale de l'autre.
A notre arrivée, il n'y avait que 3 gamins qui se baignaient mais après déjeuner 5 pêcheurs arriveront avec une installation qui nous laisse imaginer qu'ils sont là pour au moins la nuit si ce n'est pas quelques jours.
On repère dans leur véhicule des matelas, une dizaine de pains, de nombreuses bouteilles d'eau et... un groupe électrogène !!! :-(
Phil leur demande si nous dérangeons... 'nema probleme'.
Mais je les trouve un peu trop "mateurs" surtout envers notre fille et moi... on ne le "sent" pas trop.
On passera quand même l'après-midi au bord de l'eau... l'eau du lac permet la baignade (température et claireté).
Mais quand le vent se lèvera d'un coup vers 16h30... on juge qu'il est encore temps de partir ailleurs...
Nous nous sommes toujours fiers aux sensations ressenties pour les bivouacs... on va suivre là aussi notre intuition et on part en direction de Mostar.
On retrouve très vite la nationale qui longe la vallée de la Rama et celle de la Neretva.
C'est superbe !
Panneau annonçant les tunnels :-)
Les kilomètres passent vite et nous arrivons vers 18 h à Mostar.
Nous avions envie de voir du monde après tant de campagne... ça fait du bien.
L'entrée dans la ville est facile.
Phil sait qu'il y a un parking à la cathédrale. Facilement repérable de loin et indiquée aussi par des panneaux.
Nous le trouvons sans difficulté.
L'entrée possède un portail... c'est ouvert mais il n'y a que quelques voitures...
on hésite un peu mais il est tard alors on verra bien si on nous demande de partir.
Photos prises le lendemain... le soir-même, on était trop 'crevés !"
On s'installe rapidement et on part en ville pour dîner et voir le fameux pont de Mostar.
A 500 m à pied (cool), on découvre un lieu - bien entendu - très touristique (l'accès piéton est une multitude de boutiques de souvenirs)
mais peu importe, on pense à l'histoire passée et à ce qu'ont pu vivre les populations dans ces lieux :-(
D'ailleurs les habitations près du parking en témoignent... maisons mitraillées :-(
Nous dînerons dans le quartier musulman...
5 salades, 2 cevapi (boulettes de viande avec une galette de pain), 5 boissons et 1 café : 18 €.
Ce n'est pas cher et bien copieux.
Dans la soirée, nous retrouverons Bernierapido qui se trouve au camping à une quinzaine de kilomètres... le temps d'une bière...
Nous aurons l'occasion de nous revoir plus tard puisque nous avons prévu de passer 2 jours en Croatie avec eux pour "faire un peu de plage".
Nous sommes supris à notre arrivée à Mostar par la chaleur... 30° à 18 h. Nous n'avions pas encore connu ça !!!
La nuit a été un peu chaude au début... nous dormirons fenêtres grandes ouvertes (mais avec des boules quiès - une route passante est toute proche -) jusqu'à ce qu'un orage nous oblige à les rabattre.
La foudre tombera sur le clocher de la cathédrale... impressionnant le bruit du tonnerre sur les montagnes !
Mais peu importe, nous sommes en sécurité...
Et la pluie rafraîchira l'air.
Nuit "de ville". :-)
6 août
Vers 9 h, un gardien vient nous voir pour le réglement du parking (10 M - 5 €).
Je crois que c'est payant pour la journée, pas pour la nuit.
Il nous demande de nous déplacer un peu plus loin (nous étions garés sur les emplacements bus) car de nombreux bus vont arriver.
Nous réagirons tout de suite avec raison... quelques CC italiens viendront stationner et un flot de bus défileront toute la journée.
Le parking possède des toilettes payantes en journée (0,5 M).
Ce matin, nous démarrons tranquillement.
Nous restons à Mostar aujourd'hui alors nous avons le temps.
On cherche un cyber café... pas facile à trouver... mais finalement au détour d'une rue.
On en profite pour donner des news sur Ci :-) mais aussi pour parler plus longuement avec la famille que par sms.
(Chez SFR : appel vers France : 1,5 €/mn - 0,55 € en réception d'appel et 0,50 le sms - réception sms gratuite).
Vive msn !!! 1 €/h de connection au cyber café.
On déjeune en ville avec Bernard et Hélène au même resto que la veille (20 €) et le patron nous offrira une pastèque pour le dessert.
Il fait chaud aujourd'hui 33°C ~ et la vieille ville est envahie de monde... on repart très vite.
Finalement, on dételle pour aller voir les sources de la Buna à Blagaj (~ 15 km de Mostar).
Hum... on va dire "à voir. Sans plus."
Les sources sortent de la roche dans une grotte, au pied d'une paroi de 25 m.
La source est parait-il une des plus puissantes d'Europe (43 000 l/sec).
Mais franchement... on n'a rien vu.
Sur le site on peut visiter la maison des derviches.
4 M l'entrée. Nous ne paierons que 3 personnes.
Je suis en pantacourt et débardeur ainsi que mes filles. Il nous faudra poser un foulard sur nos têtes et nos épaules ainsi qu'une jupe (prêtés à l'entrée).
Construite à la fin du XVème siècle, la maison est de style baroque turc (unique en Bosnie), modifiée en 1851.
Hammam avec dôme transpercé et chauffage dans le sol.
Nous passerons voir nos copains à leur camping "Autocamp Blagaj". A l'entrée de la ville.
Voir sur le récit de Bernard pour les commentaires.
Retour à la caravane... elle est toujours là. :-) Le parking était gardé.
Quand les bus sont partis, nous reprenons notre place de la veille mais cette fois-ci en marche arrière pour s'isoler un peu du bruit de la route.
On retourne en ville en soirée... on aime décidément plus cette ambiance là. :-) et c'est l'avantage de dormir en ville. Peu de monde... ça fait du bien.
Ce soir il fera plus frais... nous dormirons les fenêtres fermées.
Et il y a moins de passage de voitures. Un CC slovène viendra nous rejoindre pour la nuit.
fin de la partie 1
On en parle sur le forum
Mostar, incontournable, mais aussi du raft sur la Tara, le parc de Sutjeska et une incursion au Monténégro dans celui de Durmitor
7 août
7h45... un 1er bus arrive.
On se déplace... les enfants dorment encore... on va leur laisser le temps de se réveiller.
Aujourd'hui, nous partons passer 2 nuits en Croatie pour faire un peu de plage.
On doit retrouver Bernard et Hélène à Ston (une cinquantaine de km après la frontière).
Avant, nous devons nous ravitailler... un "intermarché" bosnien aux prix très raisonnables.
On pourra même payer en carte bleue (attention à la commission bancaire au retour !).
Nos enfants restent dans la voiture pendant nos achats et seront interpellés par des enfants "Roms".
Ils réclamaient de l'argent ou à manger... nos enfants seront bien embarrassés avec leur "i-pod" visibles.
Hum... une bonne leçon sur la valeur des choses.
La route emprunte la vallée de la Neretva... moins belle qu'au Nord de Mostar.
La région est réputée pour ses vins, en témoignent les nombreuses vignes.
On passe devant la forteresse de Pocitelj mais pas envie de nous arrêter.
Les couleurs des maisons sont toujours surprenantes
Passant près des chutes de Kravica (17 km - prendre à droite au niveau de Capljina), on décide d'aller les voir.
Mais nous voulons suivre un panneau... trop tôt... nous emprunterons une route de plus en plus étroite... jusqu'à 2 m de large :-(
Nous sommes surpris... Bernard nous avait parlé d'un chemin aménagé pour les touristes... Il y a comme un hic !
Finalement nous ferons un demi-tour "d'enfer" dans un virage en pente avec comme unique recul un pré avec un vieux portail métallique :-((
Ce "mauvais" chemin, nous amènera en fait au pied des chutes de 26 m de haut.
Le site pourrait être sympa s'il n'y avait pas ces aménagements "d'été" un peu vrac.
Nous assisterons d'ailleurs à des prises de vues un peu "chaudes" :-)
Nous déjeunerons de bureks achetés en grande surface le matin... fourrés au fromage, aux épinards, aux pommes de terre.
En redescendant sur la route principale, des enfants à vélo s'amusent à nous suivre.
On vérifie qu'ils comprennent quand on doit freiner mais nous ne sommes pas tranquilles.
Nous reprenons la route pour le passage des différentes frontières :-))
Beaucoup de monde mais surtout dans l'autre sens... on a compté pas moins de 200 voitures !!
Beaucoup de vacanciers en Croatie viennent à la journée en Bosnie pour visiter Mostar.
En voyant cela, on se décide à ne pas repasser par là dans quelques jours pour revenir en Bosnie.
Contrôle des passeports (mais pas des cartes grises ni assurances) aux 2 douanes (Bosnie et Croatie).
Le douanier Croate nous demandera si nous avons quelques chose à déclarer - un panneau à l'entrée de la Croatie mentionne "pas de nourriture, ni de boisson".
Nous répondons par la négative mais comme nous avons tous les 2 une cigarette à la main, il pense que nous avons des cartouches. Je réponds seulement 3 paquets... il doute.
Je suis prête à l'emmener dans la caravane pour lui prouver ma bonne foi. Alors, il nous laisse passer :-)
Nous voilà en Croatie pour 25 km avant de rentrer à nouveau en Bosnie.
Nous retrouvons des paysages très méditerranéens. Cela nous fait penser au Nord de la Grèce.
On retouve aussi de la chaleur 30° C, le bruit des cigales et les senteurs du Sud. :-)
Hum... finalement, ça nous manquait !
Re-douane.
Il y a un peu moins de monde, ça passe plus vite. J'ai gardé les passeports à portée de main.
Nous découvrons le peu d'accès à la mer que possède la Bosnie... 15 km de côte.
C'est donc très prisé. Peu de plage :-(
On note un panneau signalant un camping... assez rare en Bosnie pour le signaler.
Mais nous n'irons pas le voir.
Re-douane pour entrer à nouveau en Croatie... toujours le contrôle des passeports.
Nous aurions pu éviter ces postes en descendant la Bosnie depuis la ville de Dracevo (4 km avant la 1ère frontière)
~ 35 km de petites routes de montagne mais on n'en avait pas envie.
Ceci dit pour éviter le monde, ça peut être une bonne option !
Nous arrivons à Ston, le camping repéré par Bernard est bien indiqué "Camp Prapratno".
Camping au fond d'une crique.
Beaucoup de monde mais comme les emplacements sont libres... on trouve une place sous les oliviers.
De l'ombre toute la journée, c'est parfait !
On verra le lendemain des emplacements supers tout au fond du camping :-) mais il y a moins d'air.
La mer est chaude mais pas bouillante non plus :-) Mais après nos rivières à 10°C on sent la différence.
Le beau temps est aussi là... cool ! On va farnienter !!!
8 août
Nuit calme et suffisamment fraîche.
J'appréhendais le bruit dans le camping mais ce n'était pas le cas.
Le camping est fréquenté par des familles de bien différentes nationalités.
Pas mal de français d'ailleurs. Mais aussi, de polonais avec des caravanes La Bohème.
Ce matin Phil et les enfants vont faire un tour au village de Ston et voir une piste qui descend dans une crique.
Il l'avait repéré sur Google Earth. Paysages superbes !! Mais la piste est très caillouteuse...
hum... pas les pneus adaptés surtout que dans la région ce sont des pierres calcaires assez coupantes.
Il s'agirait de ne pas abîmer nos pneus.
Matinée maintenance aussi... lessive de 5 personnes :-((
Après-midi baignade sur les rochers. On verra d'ailleurs une magnifique pieuvre cachée dans les rochers et aussi de beaux oursins.
Je profiterai un peu trop de la baignade et du soleil... et je le paierai un peu plus tard dans la fin d'après-midi par un coup de chaleur :-(
C'est l'année à faire la Bosnie et non pas un pays méditerranéen.
Dernière soirée avec Bernard et Hélène, nous décidons de repartir le lendemain.
Nuit à 5 à 50 € (sans elec) ! :-(( ... cher bien sûr...
on a beau se dire que le coin est sympa... ce n'est vraiment pas donné.
9 août
Ce matin, on va laisser les enfants profiter encore un peu de la plage
et on repartira en direction de Trebinje.
On décide d'entrer en Bosnie par la petite frontière de Crno... il devrait y avoir moins de monde.
Mais... vous le croirez ou non... impossible de trouver la route !
Sur notre carte, on pense qu'il y a une route à partir du vilage de Slano mais rien !
On fait donc demi-tour pour revenir quelques mètres avant Admiral Stan,
on prend la route "jaune" mais on ne voit pas d'accès sur notre droite ! :-((
On continue quand même... jusqu'à voir un panneau indiquant "Trabinja" en BIH.
On se dit alors... "ben, on va passer par là !" mais nous avons quand même un doute parce qu'on ne voit pas de signe de frontière sur notre carte routière.
Hum... on croise un Croate qui nous fait signe "caravane, non". On est à moins d'1 km alors on tente mais...
C'est une frontière uniquement pour le locaux.
Le douanier sympa reste imperturbable. Ils demandent quand même nos passeports, le temps que nous fassions demi-tour.
Il note sur une feuille nos coordonnées... pourquoi ??? On ne saura pas.
On redescend donc vers la côte...
Ah, les paysages et les routes sont sympas mais nous qui voulions gagner un peu de temps... c'est raté !
On revient donc sur la route secondaire "plus roulante" et on atteint le poste frontière ouvert aux touristes :-)
Le passage est très rapide...
Les Croates ne voudront même pas regarder nos passeports (le 1er poste les a-t-ils prévenus ?),
le douanier Bosnien lui les vérifiera avec le visage de nos enfants aussi et nous demandera où nous voulons aller.
On retrouve un peu de circulation... avec des conducteurs plus pressés dans les virages.
Après Hutovo, on emprunte la vallée de la Trebisnjica.
Arrêt déjeuner au bord du lac. Assez étrange... c'est une "fin" de rivière.
Surprenant aussi, la rivière est canalisée.
On penserait voir de nombreuses cultures avec une telle possibilité d'irrigation mais il n'en est rien.
L'endroit nous semble là aussi abandonné. Quelques rares habitations et champs cultivés.
Après Ravno, nous retrouvons la route principale pour Trebinje.
On y arrive dans l'après-midi. La ville est toute endormie mais c'est agréable.
On trouve un grand parking non loin de la place Slobode. Gare routière et parking de taxis, face au poste de police et de pompiers.
On s'y gare pour 1 M (0,50 €) et Phil demande au gardien si on peut dormir.
Pas de problème mais ce sera sans penser que les habitants de cette ville ne dorment pas tôt !
Eglise de Trebinje
On va faire un tour dans le vieux quartier "Stari Grad" (qui veut dira vieille ville en Serbo-croate).
On penêtre par un vieille porte dans l'enceinte fortifiée.
Quelques petits restos, des ruelles... l'endroit est agréable.
On retourne sur la place centrale sous d'immenses platanes prendre un verre dans un café. 6 consommations 13 M (6,50 €).
Retour à la caravane... il fait chaud 34°C, très chaud... trop chaud pour moi d'ailleurs...
je connaîtrais à nouveau un coup de chaleur.
On décide donc d'aller à la piscine naturelle (aménagée tout de même) pour nous rafraîchir.
L'eau est agréable, propre et pas trop froide. De nombreuses familles profitent du lieu.
Nous avons chercher à stationner près de petits moulins mais pas de possibilité.
Nous voulons voir la ville avec l'animation du soir... on retourne donc se garer au parking.
C'est une balade bien agréable puisque nous passons par le parc très arboré.
Dans la vieille ville, sur la place Travunije, on dine au Costello. Repas italien.
L'accueil est sympa. On commandera encore trop... et on dînera pour 30 € mais on aurait pu manger à 8 personnes facilement !
On rencontrera un couple de jeunes français qui nous expliqueront avoir réservé un hôtel à Trebinje pour pouvoir aller à Dubrovnik de manière plus économique.
Et c'est une bonne idée ! Leur nuit d'hôtel est à 50 € et ils peuvent déjeuner pour pas cher.
La Croatie n'est quà 25 km par une nationale.
Retour pour dormir à la caravane.
Mais "bad trip" ! Je n'arriverai pas à trouver le sommeil.
Il est 0h45... et toujours beaucoup de circulation ! Des accélérations... et si on ferme les fenêtres pour s'isoler du bruit... il fait trop chaud.
Résultat on décide de dégager... Hum... je n'aime pas ça de nuit...
mais il se fait vraiment tard et il est fort probable qu'on soit réveillés très tôt par les bus et les taxis.
On veut aller sur la route de demain... mais on se trompe... demi-tour...
On fait une dizaine de kilomètres et on trouve un chemin sur le côté.
Ca suffit pour qu'on finisse notre nuit mais pour continuer dans le scénario de la journée "petite galère de voyage" :-)...
nous nous sommes arrêtés dans un endroit qui sert de décharge ! Et notre fils a une indigestion !!
Finalement, la nuit finira fraîchement et calmement (peu de passage sur la route).
10 août
On part vite de ce coin sale.
Notre idée était de descendre au lac Bilecko.
Petite île de Micavac
Il y a une piste (que nous pensions route au départ) d'au moins 6 km.
Et on continue dans les mauvais plans :-( La piste est défoncée par endroit... très caillouteuse.
On passe devant deux maisons, on demande si on est sur la bonne piste... deux hommes nous répondent avec de grands sourires.
Ca descend assez raide parfois et.... à quelques mètres de l'eau,
l'accès n'est plus raisonnable pour notre attelage... on préfère s'arrêter là.
Petit-déjeuner... il fait chaud et le bord du lac ne nous plait pas. On ne veut pas rester.
Mais... nous ne pouvons pas faire demi-tour, la piste est trop étroite.
Pour la 1ère fois, nous dételerons pour faire demi-tour. C'est bien plus raisonnable.
La remontée se fera même en 1ère en boite courte ; Phil ne veut pas abîmer le matériel et nos pneus ne sont pas adaptés.
Nous revoilà sur la grande route en direction de Foca.
Changement radical de décor au niveau de Stepen (11 km au sud de Gacko).
On passe de paysages méditerranéens à la montagne "pelée".
Gacko
Encore un lac sur notre route... on passe devant alors on se dit que cela pourrait être bien pour notre pause déjeuner.
Waouh !!! Voilà enfin une belle récompense à nos petites galères de la veille.
L'endroit est très sympa en bas du barrage.
Et en plus, il y a un grand terre-plein pour se garer à plat.
Température très agréable (nous sommes encore au Sud) 28 °C avec un peu de vent.
Une autre belle surprise nous attend... plein d'écrevisses à pêcher.
Les enfants y passeront un long moment... et nous aussi d'ailleurs :-))
Nous sommes ravis d'avoir emporté des chaussons de plongée... l'eau est quand même très froide.
On descendra aussi un peu la rivière à pied jusqu'à ce qu'on rencontre une magnifique couleuvre qui mettra fin à notre promenade.
Pas de panique mais prudence.
Cuisson des écrevisses en prévision de l'apéritif :-)... il y en a une trentaine !
En soirée petite balade à pied.
On découvre qu'au barrage plus haut, il y a un superficie cimentée qui permet la baignade...
voilà pourquoi dans l'après-midi nous avions vu pas mal de personnes venir se baigner.
Nous faisons à nouveau un feu en étant attentifs...
il y a du vent et seulement du petit bois en brindilles à faire brûler.
La nuit sera des plus calmes... avec seulement le bruit de la conduite forcée du barrage qui nous bercera plus qu'autre chose.
11 août
5 h 1/2... la brume a envahi la montagne... trop tôt pour se lever... on va attendre le soleil :-)
Aujourd'hui... à peine 40 km au programme.
Sur la route, il faut rester vigilent en montagne... les troupeaux de montons, de vaches.
Nous allons dans le parc national de Sutjeska.
Monument dédié à la bataille de Sutjeska (2nd guerre mondiale, 3300 partisans périront contre les nazis)
Phil avait noté l'existence d'un petit camping.
Facile à trouver, il appartient à l'hôtel Mladost et est sur la route.
On est ravis... un petit coin de nature à un prix très raisonnable
à 12 M (6€) l'emplacement et 2 M par personne (pour l'entrée dans le parc) soit 11 € la nuit pour nous 5.
Pas d'inscription à faire, juste laisser les passeports à la réception de l'hôtel.
Le parc possède une piscine alimentée par la rivière
(d'ailleurs la pompe pour changer l'eau fonctionne toute la nuit).
Les résidents de l'hôtel et les promeneurs viennent s'y baigner.
Ce soir nous devons retrouver "Blancheneige" nos copains de caravane-infos. :-)
Et en arrivant, on pense qu'ils sont déjà là en voyant une Eriba dans le camping mais...
non, c'est un couple Hollandais.
Bien entendu, la conversation s'engage :-)
Ils ont fait le Nord de la Bosnie et nous donnent leurs impressions.
On leur donne une copie des cartes des Mines... ça pourra toujours leur servir pour la suite de leur voyage.
Ce soir, ça va être marrant... les 3 seules caravanes du camping sont des Eriba :-))
Il y a pas mal de jeunes bosniens en tente... la soirée risque d'être un peu bruyante...
à moins qu'ils soient dans le même état que la veille (dixit le Hollandais)
c'est à dire complètement saoûls très tôt !
Dans l'après-midi, nous voulons faire des courses... si besoin est, remonter jusqu'à Foca.
Mais... une dizaine de km après le camping, nous sommes coincés dans un embouteillage.
On patiente, on va se renseigner... un accident... une mobylette et une voiture...
la circulation pourrait être rétablie mais la police bloque le passage en attendant un "haut fonctionnaire"
(certainement). Ils marquent au sol avec des plots... et attendent !
On patientera 1h et on finira par faire demi-tour...
en repartant je compterai les voitures... pas moins de 100 derrière nous et une cinquantaine devant.
Les Bosniens sont étonnament calmes, patients.
On imagine un accident en France... ce ne serait qu'un concert de klaxons... là rien.
Ils se garent, descendent de voiture, vont voir.
Finalement, on fera des courses dans un petite épicerie.
Ils ont du poulet surgelé et des pommes de terre... ça fera l'affaire pour ce soir.
Fin d'après-midi, les BN (Blancheneige) arrivent... cool !
Soirée au coin du feu.
Les jeunes dans le camping s'agitent... hum... et commencent à mettre de la musique...
ce qui laisse malheureusement présager de la suite de la nuit.
Nous passerons une nuit d'enfer !!
Au moins jusqu'à 4 h du matin...
au début sur la radio de leur voiture mais ensuite, ils ont trouvé le branchement électrique pour leur chaine stéréo... Une horreur !
Ils seront ivres et iront faire tanguer - par deux fois - la caravane des Hollandais qui iront à la réception pour se plaindre.
Mais ils n'auront pour seule réponse "ce sont des jeunes !".
Cela suffira à nous faire partir le lendemain.
Nous dirons notre insatifaction en partant mais nous n'entendrons que "sorry".
J'ai quand même protesté en disant "les jeunes restent, nous partons".
Les autres campeurs (2 couples en tente), les Hollandais, BN et nous qui partent... ça montre bien que ce n'est pas normal !
12 août
Réveil difficile après une telle nuit.
Notre itinéraire est donc modifié.
Nous devons absolument faire des courses à Foca (30 km) et le départ pour le parc national est non loin du camping.
Que faire ? Aller-retour 60 km pour le parc ?
On abandonne l'idée de voir le parc et après notre ravitaillement, on prend la route qui longe la rivière Tara.
Nous avions prévu de faire la descente en rafting... ça ne fait qu'avancer d'une journée notre itinéraire.
La route est étroite mais bien goudronnée. On s'arrête sur le bas côté devant les camps de raft (9 au même endroit).
Un propriétaire d'un camp nous demande ce qu'on cherche. "Dormir ?" "OK suivez-moi".
Cool ! il s'agit du dernier terrain donc plus isolé et en plus il y a de l'ombre pour nos caravanes et pour installer des tables.
L'accueil est très sympa. Le propriétaire qui parle français, nous propose juste de dormir. On paie si on veut !
On lui explique que notre famille fera du raft demain mais pas nos amis (qui ont des enfants petits).
En échange de cet accueil, on ira dîner chez lui.
Après-midi relax... bord de l'eau pour certains, récit pour d'autre... le temps passe doucement...
ombre ou soleil, nous avons même le choix.
Le propriétaire nous ayant prévenu qu'il y aura du bruit demain soir,
Phil et Etienne partent voir en voiture s'il y a un bivouac possible avant la frontière... mais rien.
Pour le dîner, ils nous le proposent à 8 € par personne...
on connait maintenant les prix de la nourriture, on négociera donc à 6.
Ce sera bien copieux et délicieux : Porc (très tendre), saucisses, pommes frites et raki en apéro.
Cuisinés au feu de bois...
et ils allumeront un feu central au milieu du restaurant où nous sommes seuls.
Super soirée !!!!
La nuit sera bien entendu calme... au son de la rivière.
13 août
Ce matin, il ne faut pas traîner... nous allons faire la descente de la Tara en rafting.
RV pris pour 10h30. Nous descendrons avec Mata rafting et finalement... coup de chance !
Notre accompagnateur sera bien professionnel : équipé d'un gilet, d'un casque. C'est rassurant.
Les autres que nous verrons sur l'eau seront torse nu, en short, non casqué.
On nous remonte (avec une famille serbe) en J9 (bien vieux :-)) sur une 20aine de km.
5 jusqu'à la frontière. Le passage sera bien contrôlé...
le douanier vérifiera l'intérieur du raft sur le toit à l'aide d'un rétroviseur, contrôle des passeports
(que nous avons donné à la société de rafting)... à croire qu'ils ne s'aiment pas :-~
Après une dizaine de km de piste (pauvre J9 qui frotte sur les cailloux !), nous embarquons.
Les paysages sont magnifiques... l'eau est transparente et la rivière est juste remuante ce qu'il faut.
On aurait aimé même un peu plus de vagues ! :-)
Je me placerai au centre... laissant Phil, les enfants et la famille serbe pagayer...
c'est assez fatiguant pour eux... pour moi, cela aura été très relax.
Notre guide est sympa... il nous permet des baignades improvisées. C'est froid mais c'est cool.
Nous avions nos combi... certes pas intégrales mais ça suffira pour profiter de l'eau.
Arrêt à une petite cascade, l'eau est à 4° C !
Nous n'avons pas pris notre appareil photo... peur de le mouiller alors on vous livre quelques photos prises sur le net.
Un photographe s'est placé au début du parcours. Photo souvenir (1€ la photo).
La descente durera 4 h.
16 km sur la Tara et 5 km sur la Drina.
La Drina est constituée de la rivière Tara et la rivière Piva.
L'eau est nettement plus froide.
Le guide nous expliquera que cela vient de la Piva dont il y a eu un laché le jour-même...
le barrage est de 250 m.... c'est forcément froid à cette profondeur.
Le raft est à 30 € par personne. On s'attendait à plus d'après le net.
Nous arrivons un peu avant 15h.
Le propriétaire - toujours aussi sympa - a allumé le chauffe-eau (au bois :-) pour notre douche.
Et il nous a préparé une ratatouille pour le déjeuner (cadeau maison !).
Nous allons le saluer...
il nous offre 2 pains (que nous voulions lui payer mais il refuse) et nous offre à nouveau un raki avant de prendre la route. :-)
Nous avons changé notre itinéraire... le "Petit futé" dit que la route qui longe la Piva au Montenegro est magnifique.
Nous voulons voir. Nous continuons notre voyage à 2 Eriba.
Nous passons la frontière, assez rapidement. Contrôle des passeports et des cartes grises.
Paiement de la taxe écologie : 10 €
La rivière Piva
La route est effectivement super. Les paysages grandioses !
Je crois même que nous n'avons pas vu aussi beau.
Petite anecdote : notre appareil photo qui possède une très bonne batterie (on peut prendre plus de 1000 photos sans recharger) ne fonctionne plus !
Ce n'était pas le moment ! :-(
J'irai donc chercher le chargeur dans la caravane et le brancherai 5mn...
on ne peut pas ne pas photographier l'endroit !
Pause sur le pont d'une hauteur de + de 200 m.
A couper le souffle !!!!
Au passage du barrage, le gardien? nous arrête pour nous dire qu'un français est en panne un peu plus loin.
On va voir s'il a besoin d'aide... panne électronique. Il attend l'assistance.
On reprend donc notre route.
Toujours sublime.
Nous bifurquons en direction de Trsa (attention, ne pas râter le panneau)
l'entrée se fait par un tunnel en épingle.
La montée est raide. C'est pentu, étroit mais.... époustouflant !
Il est près de 18h, nous cherchons un bivouac.
Au village de Trsa, il y a un camp. On nous fait signe :-) mais nous préférons du sauvage.
On poursuit donc notre chemin sur 4 km (il faut s'éloigner un peu) et prenons la 1ère piste.
Quelques mètres... assez plat... ça nous suffit à se poser.
Aujourd'hui il a fait chaud (35°C) (c'est assez inhabituel d'après le guide du raft) et à 18h, c'est très agréable.
Nous sommes à 1400 m d'altitude.
Dîner avec les derniers rayons de soleil dans un calme absolu.
Nuit idéale :-)
14 août
Ce matin, nos enfants font la grasse mat. La journée de raft les a bien fatigués.
Notre balade nous emmène au parc national de Durmitor.
C'est grand... grandiose !
La route qui monte au 1er col n'est que lacets.
Regardez bien !!! Un panier de basket... sur la route :-)
Nous croisons peu de monde...
tranquillement, on grimpe, on grimpe jusqu'à 1814 m.
Nous en avons plein les yeux.
Nous qui ne faisons pas beaucoup de montagne en France... là, nous sommes servis. :-)
Nous atteignons le 2ème col à 1912 m.
Nous essayons de repérer des pistes pour descendre dans le vallon mais on ne voit pas grand chose.
On décide donc de sortir du Parc et d'aller au lac "Vrazié Jezero" pour déjeuner.
Le coin semble connu pour la baignade... pas mal de locaux.
Nous revenons sur nos pas pour trouver un bivouac pour le soir.
Les accès ne sont pas faciles.
On prend un petit bout de piste... mais ce n'est pas très bon.
Alors, la raison nous fera nous arrêter sous des fermes.
L'endroit n'est pas totalement sauvage et en fin d'après-midi, nous verrons le propriétaire des terres débarquer.
Très agressif !! Et le mot est faible. Il veut nous faire payer 10 € la nuit chacun.
Nous ne sommes pas surpris par le fait qu'il nous demande de payer mais c'est la manière :-(
Il menace d'appeler la police... même si nous décollons tout de suite. Ce qu'il veut c'est de l'argent.
Nous règlerons bien entendu.
La nuit tombera vite...
un ciel étoilé superbe... propice à la vision d'étoiles filantes.
Fin de la partie 2
On en parle sur le forum
Sarajevo et la remontée vers Travnik, Jajce et des endroits moins connus comme Sanski Most ou Skender Vakuf
15 août
Nous repartons tôt.
Aujourd'hui, nos chemins se séparent avec les Blancheneige. Ils repartent vers le Sud et nous prenons la direction de Sarajevo.
Plus de 200 km pour nous. Nous découvrirons beaucoup de campagnes... plus ou moins riches.
Beaucoup d'élevages : moutons, chèvres, vaches.
Les chevaux peuvent faire de longue distance ainsi :-)
Passage à Pljevlja. Ville d'un autre visage... c'est vrac :-)... un petit air de village albanais.
La direction pour la Bosnie n'est pas évidente à travers le village.
Un habitant nous verra hésiter et nous indiquera notre chemin à travers la ville.
Petites routes... au goudron défoncé !... route fatigante assurément !
Au vu du peu de circulation, nous avons un doute sur le franchissement de la frontière. Pour les touristes ?
Mais oui... contrôle des passeports et cartes grises à la frontière Monténégro.
Il faudra faire 4 à 5 km pour atteindre le poste Bosnien... en bas de la montagne.
Contrôle là aussi de ces papiers mais aussi des cartes vertes. Jamais on ne nous demandera nos permis de conduire.
Un douanier nous demande d'ouvrir la caravane... moment d'inquiétude !... nous pensons qu'il veut vérifier ce que nous transportons mais pas du tout...
il veut voir comment est faite l'Eriba :-) 5 dedans ! Il est surpris....il demande si c'est une marque "américaine"...mais non, ce n'est pas une Airstream :-)
Nous poursuivons la route. Encore une trentaine de km... de mauvaises routes.
Nous atteignons Gorazdel. Nous nous ravitaillons en courses.
C'est dimanche mais beaucoup de commerces sont ouverts. Les ouvriers sur la route étaient aussi à l'oeuvre.
Nous avons rejoint la route principale. Nous avons 2 possibilités pour rejoindre Sarajevo,
par le Sud en passant par Foca (mais nous y sommes déjà passés) ou passer par le Nord aux environs de Sokolac.
On opte pour cet itinéraire.
La météo n'est pas très bonne depuis notre départ ce matin. Nous aurons même un peu de pluie mais 27°C quand même.
Mais à l'approche de Sarajevo, le ciel bleu revient et la chaleur aussi : 32 °C !
Nous traversons la ville... les yeux écarquillés !!! :-)
2 et 3 voies... c'est facile. Et comme nous sommes dimanche en début d'après-midi, il y a peu de monde.
Idéale pour un 1er repérage.
Le camping Oaza se trouve à Ilidza... facile à trouver puisque c'est au terminus des tramways.
Par contre l'accès au camping est plus rude.
L'hôtel Oaza est bien indiqué mais le camping moins bien.
Il faut contourner le parc. L'entrée ensuite est bien visible.
Ou sinon, autre solution que nous emprunterons après nos différentes balades :
après avoir traversé la rivière, prendre à droite. Tourner à gauche sur la route qui va à Mostar et
ensuite encore à gauche (on voit le camping qui longe la route) ; l'entrée est indiquée sur la gauche.
C'est beaucoup plus court.
Pas trop de monde dans le camping. Nous trouvons un super emplacement bien à l'ombre... entre 4 arbres.
Accueil sympa (en anglais) et prix raisonnable (29,5 € sans élec à 5).
Nous aurions bien pris l'électricité (1,5 €) mais nous sommes trop loin des branchements.
Ombre ou emplacement cool ? Faut choisir !
Nous tenons toujours sur notre batterie sans recharger depuis le départ de la maison soit 17 nuits...
ça tiendra sûrement encore :-)
Repos dans l'après-midi.
Nous allons à Sarajevo en fin d'après-midi.
Balade dans la vieille ville, quartier Ottoman.
On trouve un parking sur l'autre rive... pas gardé... tampis !
J'avais repéré ce parking sur Google Earth au cas où le camping n'aurait pas été cool.
Mais assurément, nous sommes bien mieux à Illitsa.
Promenade dans les ruelles. On dîne d'un Kebab (très moyen) sur la place aux pigeons.
Dans la soirée, on aura un coup de fil des Blancheneige. Hum... grosse panne de voiture en Croatie...
ils attendent le verdict du garagiste. Ils ont cassé une courroie... alternateur ? plus ?
16 août
Le camping est assez calme. La proximité de l'aéroport n'est pas gênante. Pas de vol la nuit.
Nous sommes après le 15 août... sûrement moins de touristes.
Réveil tranquille.
Aujourd'hui, nous allons découvrir la "non signalétique routière" :-)
En effet, nous voulons faire des courses à un Interex tout proche....
nous tournerons une bonne demi-heure sans trouver le magasin !
On se rabattra sur les petits commerces d'Ilitsa.
Beaucoup de monde dans les rues, une ambiance différente du quartier touristique de Sarajevo.
Quelques "Roms" viennent vous voir en faisant la manche sur le parking...
l'une d'elle -face à mon refus- me traitera de "merdia"... hum... facile à comprendre !
Nous chercherons aussi "Le tunnel de la vie" qui a permis à la ville de Sarajevo d'être ravitaillée en nourriture / électricité / soldats ...pendant le siège qui dura 1300 jours !
Galère, galère !
Les indications du "Petit futé" ne nous aident pas vraiment.
Après avoir pas mal tournés en voiture, on trouve un panneau sensé indiquer l'entrée à 100 m...
mais rien... on ne voit rien.
Même pas un endroit où se garer.
On renoncera. Dommage, cela me semblait être un symbole historique à découvrir.
Sur le chemin du retour, on voit l'entrée de la fameuse grande surface que nous cherchions le matin.
Alors, on s'y arrête.
Dans l'après-midi, nous voulons nous rendre à la "plus grande cascade" de Bosnie (98 m) : Skakavac.
On cherchera là aussi la route... vraiment pas évident.
Finalement, un seul panneau nous prouvera que nous sommes sur la bonne route.
Mais quelle route !!! Ca grimpe, sec, sec !!!
Ca vire, ça vire !!
Et c'est bien étroit !
Il y a du goudron sur une dizaine de kilomètres et après une piste.
Quelques Bosniens l'empruntent mais en Golf (voiture courante ici), d'autres se garent plus bas.
Nous allons jusqu'au bout de la piste accessible en voiture.
Après c'est balade à pied sur 1 km. Mais là encore... pas de panneau clair pour les indications...
seulement des panneaux présentant les fleurs du parc ! :-(
Finalement, nous nous retrouverons en haut des chutes 98 m. Le sentier pour accéder en bas ?... pas vu.
C'est déjà assez physique pour moi... on en restera là.
Attention à ceux qui ont le vertige !!! Regarder en bas est époustouflant !
La remontée à pied demande encore un peu d'énergie mais c'est très agréable.
Sarajevo en arrière plan.
Il n'y a pas que la couleur des murs de maison qui est surprenante... les toitures aussi.
Nous finirons notre soirée dans la vieille ville de Sarajevo.
Nous voulons visiter la grande Mosquée mais.... pas de chance (décidément, pas simple nos visites ici)
elle est fermée aux visites du 8 août au 7 septembre (le Ramadan ?).
Pour ceux qui ont le Petit Futé sous la main, j'ai pris la même photo ! :-)
Regardez bien le matériau utilisé pour les "chiens assis" !
Il y a de nombreux kiosques à journaux et tabac en Bosnie.
1.5KM (0.75€) le paquet de cigarettes Blondes... cela n'insite pas à arrêter de fumer !
Les "fameux" tramways de Sarajevo
La partie Austro-Hongroise de Sarajrevo
Autre aspect de Sarajevo
Nuit assez calme.
17 août
Après une matinée de repos au camping -notre emplacement est super ombragé- nous décidons d'aller voir le village de Lukomir
le plus haut de Bosnie encore habité toute l'année, au pied du mont Lovnica (1896 m).
Route de montagnes :-) mais toute goudronnées.
Quelques panneaux nous rappellent de ne pas nous égarer dans les bois
Nous passons devant la 1ère station de ski (pistes de descentes) qui a accueilli les Jeux Olympiques de 1984.
Nous n'avions jamais vu de pistes de descente. Impressionnant !
Bien entendu, je ne peux m'empêcher de prendre les enfants en photo sur l'estrade de remise de médaille.
Notre benjamine est impressionnée à l'idée que la flamme olympique ait été là.
Nous passerons la station Babin Do.
Abîmée pendant la guerre,
elle est à nouveau en plein essor.
Là encore, la signalétique routière est quasi-inexistante et les explications du Petit Futé bien légères.
Nous n'atteindrons jamais le village de Lukomir... On a dû vérifier à la maison avec Google Earth (et notre trace GPS).
Finalement, c'est un autre village que nous avons vu. :-)) Assez isolé lui aussi
Les habitants sont en train de fouler la paille.
Ils nous autorisent à rouler dessus... ça ne peut qu'aller dans le sens de leur travail.
Maisons typiques de montagne.
Pendant notre balade, nous découvrirons une Eriba !! Si, si !!
On peut voir aussi comment monter une meule de foin
Nous poursuivons notre balade jusqu'au village de Umoljani.
Mosquée qui -dixit le PFuté- a été épargné par la guerre.
Faut dire que c'est bien isolé tout de même.
Nous ne poursuivrons pas la route qui mène au canyon de Rakitnica... dommage car c'est celle-là qui mène à Lukomir.
Déjà pas mal de routes pour la journée. :-)
Mais si nous étions partis le matin, cela aurait pu être sympa.
Le chauffage se fait au bois... bien rangés.
Nous retournons en camping en empruntant une autre route qui évite les stations de ski.
Itinéraire qui serpente moins.
En soirée, nous irons dîner à Ilitsa... ambiance non touristique assurée. :-)
13,50 € à 5 : hamburgeurs au Kebab, poulet ou fromage. Mais pas des hamburgeurs comme chez nous...
1 pour 2 conviendait + 5 boissons. Pas de bière... c'est un quartier musulman.
18 août
Nous quittons le camping (3 jours tout de même !).
A noter quand même que les douches sont souvent à peine chaudes. :-(
Et un wi-fi capricieux mais gratuit !!
Aujourd'hui, nous partons pour Travnik.
Afin de ne pas revenir sur Sarajevo (pour prendre la nationale), nous emprunterons une route secondaire sur 45 km (direction de Kiseljak).
Pas terrible... goudron très moyen et paysage pas terrible. Nous rejoindrons ensuite la Nationale.
On voit une autre Bosnie, plus industrielle (pas de grandes usines) mais pas mal d'entreprises.
Arrivée facile à Travnik. On trouve tout de suite la plava Voda (à l'entrée Est de la ville)
et un endroit où stationner (pas évident avec notre longueur).
On déjeune au resto-bar (Lutvina Kahva) sur le site des cascades aménagées par les Ottomans.
Cadre très agréable.
Visite de la forteresse. (2M/adulte, 1,5M/jeunes soit 8,5M pour nous 5 (4,25 €) !).
Ca grimpe pour l'atteindre par un escalier assez raide et des petites ruelles.
La laine de mouton sèche...
Constuite au XVe siècle, elle est en excellent état.
Bien entendu, elle domaine la ville et offre une vue panoramique.
Petit musée à l'intérieur d'une tour. (Explications en Bosniens et en anglais).
Je voulais voir la mosquée colorée "Mosquée Sulejmanjja" mais il fait chaud (30 °C) et nous pensons qu'elle sera peut-être là-aussi fermée au visite (Ramadan).
Alors face au non enthousiasme du reste de la famille :-), on repart.
Le Petit Futé conseille de rejoindre Banja Luka par le massif de Zastijenje,
l'un des plus isolés de Bosnie et un des plus belles balades (dixit le PF).
Nous empruntons donc cette route... un peu perplexe sur la beauté du lieu.
Certes, c'est agréable mais nous avons vu d'autres paysages dans ce pays qui méritent aussi si ce n'est pas plus le détour.
Comme à notre habitude, nous cherchons un bivouac au bord de l'eau. Nous n'avions rien repéré sur la carte...
mais quand nous longerons la rivière Ugar (sur la carte, cela ne correspond pas), nous repérerons un endroit qui nous convient.
Baignade 'frisquette' mais possible.
La route est proche mais nous n'entendons pas les voitures, le bruit de la rivière le couvrant.
Nuit fraîche... nous sommes déjà plus au Nord.
Nous nous trouvons dans une vallée où vivent des ours... mais avant d'en voir un...
19 août
Deux familles viennent s'installer pour passer la journée... bien équipée,
ils se garent avec une remorque chargée de bois et... l'indispensable : 1 cochon entier !
Dommage que nous devions poursuivre notre route :-)
Nous continuons notre chemin jusqu'à rejoindre la nationale qui longe la Vrbas.
Nous nous attendions à quelque chose de plus beau... c'est sympa mais sans plus. Nous sommes déçus.
Nous atteignons Jajce.
On va voir le camping à quelques kilomètres de la ville.
Phil demande le prix : 40 € pour nous 5 !!
Vraiment il semble qu'il y ait un problème pour compter les personnes supplémentaires.
En effet, le forfait 2 personnes est à 16 € (correct) et ils mutliplient...
5 personnes, c'est 2 forfaits + 1 personne.
Au final, on paierait 2 fois l'emplacement et 2 fois les véhicules !!
De plus, le camping n'a rien de terrible... seulement, un peu plus loin un aménagement sympa avec des petits moulins.
Donc, on s'en va...
On s'arrête voir les chutes dans la ville de Jajce.
Facile pour se garer le long.
Ne pouvant dormir au camping, on se dit que la route qui mène à Sipovo
(une dizaine de kilomètres au Sud Ouest de Jajce) longe une rivière... cela pourrait nous faire un bon bivouac.
Mais les bords de rivière sont attenants à des champs cultivés. Pas d'accès.
On poursuit la route en longeant la rivière Janj.
On cherche un accès public mais toujours rien.
On voit une dizaine de jeunes dans un champ bien dégagé. Phil descend leur demander si on peut se poser une nuit.
Pas de problème pour une nuit. On les remercie avec une bouteille de vin.
On a demandé avant si on devait payer... leur réponse "mais sûrement pas !" Et ce n'est que le début du témoignage de leur accueil !!!
L'eau est glacée... baignade impossible ! Mais le lieu est cool.
On dîne au chaud dans la caravane (les jeunes ne nous voient pas).
Quelques minutes plus tard, l'un d'eux viendra nous inviter à dîner.
Ils nous feront partager leur "ragout - tajine" de poulet-pommes de terre. Super bon !
C'est cuit dans une marmite (fonte) qu'ils mettent dans la braise. 4 h de cuisson.
Quelques uns parmi eux parlent anglais, notamment une jeune femme, Darja. Notre anglais n'est pas bon mais on arrive à discuter.
Elle nous demande comment nous avons trouvé son pays. Elle a voyagé et connait un peu l'Europe.
Elle nous fait savoir que sa génération a envie que leur pays soit vu comme un pays européen, pas qu'en référence à la guerre passée.
Nous lui donnons notre opinion... beau pays, moderne. On n'a pas l'impression d'un pays "au sortir de la guerre".
Au cours de cette soirée, ils nous offriront aussi des maïs grillés à la braise, de la bière.
Nous n'aurons que du café à leur offrir en retour. :-(
La soirée se poursuivra avec des chansons (enfants à la guitare, harmonica et chants) et eux avec des chansons de Bosnie....
Ils avaient des voix terribles... émouvant !
Nous aurons vraiment passer une belle soirée.
Et c'est étonnant quand même cet accueil...
la moyenne d'âge devait être de 20 ans et inviter une famille étrangère à partager leur soirée n'est pas si courant.
Après 3h passées avec eux, nous les quittons. Ils ne feront pas de bruit pour finir leur soirée.
Belle leçon de respect.
20 août
Nous nous réveillons seuls dans le champ.
Nous leur laissons un mot sur leur table pour les remercier à nouveau.
Aujourd'hui, au programme, la découverte de grottes.
Le Petit Futé en parle et précise que ce n'est pas facile à trouver... hum, ça nous laisse un doute.
Déjà que quand cela est facile pour eux, on ne trouve pas toujours alors.... difficile ?!!
Mais on y va quand même.
En chemin, même si notre carte routière n'est pas correcte... on emprunte une route (non goudronnée mais bien roulante) qui longe une rivière dans un canyon.
C'est sensé être la M15 (une nationale !)
Et on fait une pause déjeuner très agréable. Baignade (l'eau est bonne) dans l'eau qui court.
L'après-midi, nous passerons 2 h pour trouver les grottes.
Heureusement pour nous, nous tomberons sur des gens charmants qui se relaieront pour nous y mener.
En effet, ne parvenant pas à se faire comprendre pour nous indiquer la bonne route,
un 1er Bosnien rangera son tracteur et prendra sa voiture pour nous emmener à l'entrée d'une petite route.
Un deuxième prendra le relais et lui aussi montera dans sa voiture (avec épouse et enfant) pour nous ouvrir la route.
Juste avant la piste, l'homme propose à Phil de monter dans sa voiture pour aller voir ensemble si l'attelage passe sur la piste.
Et il repart satisfait de nous avoir aider.
Quelle gentillesse là-aussi !
Garés devant une maison, les habitants nous proposent de dormir devant chez eux si on veut.
Et nous invitent à boire un verre au retour.
Nous préfèrerons retourner dormir au bord de l'eau.
Arrêt à mi-piste, c'est plus sage.
On finit à pied... jusqu'aux grottes !
Sauvage.... grandiose !!
Remontée plus dure... on évite le chemin de chèvres et on prend plutôt la piste.
Il est tard, le soleil est moins chaud.
On frotte les branches.
On retourne sur la piste roulante du matin pour se poser pour la nuit.
On avait repéré un accès public... un grand champ au bord de l'eau.
Quelques pêcheurs présents partiront à la tombée de la nuit.
Nuit très calme mais réveil mouvementé... nos deux ados sont malades.
Abus de baignade trop froide, de régime tomates concombres ?
21 août
Moins de 100 km de prévus. Nous remontons tranquillement vers notre point d'entrée (et de sortie) de Bosnie (Bihac).
La route que nous choisissons ne sera pas la bonne option.
Ce n'est pas terrible et le goudron n'est pas en bon état... ça saute pas mal et nous oblige à ne rouler qu'à 50 km/h.
On aurait dû prendre la route principale.
Magnifique mosquée
Une des activités économiques de la Bosnie est le bois
Nous espérions pouvoir nous poser pour notre dernière nuit sur les bords de la Una.
La route est très belle... sinueuse certes mais la rivière est magnifique.
Malheureusement, aucun accès possible.
On repasse donc à Bihac.
On hésite... camping ou non ?
Nos enfants sont toujours souffrants et ont besoin de dormir toute la journée pour récupérer.
Mais ce camping est "déprimant"... je n'ai pas envie de finir les vacances comme cela.
Alors, on continue.
Nous avons 2 options possibles : retourner aux cascades de Strbacki buk.... ou au bivouac proche de Martin Brod.
Ce sera le dernier que nous choisirons.
Nous trouvons la route longue... il faut dire que cela fait 4h que nous roulons.
Mais nous arrivons enfin... la place est libre. C'est même étonnamment calme. Rien à voir avec le début du mois.
4 ou 5 voitures passeront dans toute l'après-midi et la soirée, permettant la sieste sur fond sonore de rivière. :-)
22 août
Il faut rentrer.
Nous partons dans le brouillard.
Pas mal de route nous attend jusqu'à Venise.
Cette fois-ci, on décide de passer par la côte de Croatie.
La route jusque là se fait sans souci... peu de monde sur la route et aux passages de frontières.
Mais les choses se gâtent au bord de l'eau... encore beaucoup de touristes...
le passage de certaines villes est long. On se dit qu'on a bien fait à l'aller de passer par le Nord.
Arrivée vers Venise en fin d'après-midi.
Nous suivons les conseils de JM89 et allons au camping Miramare à Punta Sabbioni.
Le camping se trouve de l'autre côté de la lagune par rapport à Venise.
48,30 € la nuit à 5. Les tarifs viennent de changer aujourd'hui.
Nous ne sommes pus dans la haute saison. ~10 € de moins.
Nous sommes bien installés... à l'ombre. Heureusement... il fait 33 °C et "moite" :-)
Le camping est nickel. Super propre, fleurie et très accueillants (en français).
Nuit chaude !! Mais très calme. Nos voisins sont très silencieux, ça c'est plutôt cool !
23 août
Aujourd'hui, on se rend à Venise.
On prend des billets "12h", on pourra ainsi prendre n'importe quel bateau public durant la journée.
Ce sera une bonne option ; en effet, avec la chaleur (35°C) marcher dans Venise est assez éprouvant.
Le camping vend les billets et donne un plan de la ville.
On empruntera la navette (gratuite) qui passe devant le camping
pour nous rendre au Vaporetto.
30 mn plus tard, nous apercevons Venise.
Grandiose !!
Beaucoup de monde... difficile de distinguer le sol de la place Saint-Marc.
Nous empruntons donc des ruelles bien ombragées et plus calme.
Il est bientôt midi, on aperçoit un bar-resto (très italien) et nous déjeunerons au frais pour 23 € (à 5 boissons comprises).
Nous sommes surpris du prix... on s'attendait à plus.
Nous reprenons des bateaux sur le grand canal pour voir un peu la ville.
Impossible de visiter les monuments principaux ; les files d'attente sont bien trop longues.
Retour avec le Vaporetto et navette.
24 août
Traversée de l'Italie sans encombre.
Peu de monde... contrairement à l'aller.
Nous repasserons à nouveau par le tunnel de Fréjus et le trajet Lyon-Clermont-Bordeaux le lendemain.
Bon à savoir :
Tout d'abord, la lecture d'un bref historique est indispensable pour mieux appréhender le pays.
Pour rappel, la Bosnie Herzégovine est sortie d'une guerre "civile" ou de "religion" depuis à peine 15 ans...
Certes, c'est très complexe, mais en connaitre les "bases" est incontournable.
Cet historique est un copié/coller du guide "le Petit Futé".
Mines :
4% du territoire est encore recouvert de mines anti-personnelles.
Des cartes sont téléchargeables à cette adresse En restant sur les chemins et les endroits visiblement entretenus, il n'y a pas de raison de stresser.
Formalités :
- Carte d'identité ou passeport
- Carte verte et carte grises
- Câble de remorquage pour le véhicule
Monnaie :
- Le Mark Convertible (KM) : taux fixe de 0.5€ pour 1 KM
- Les euros sont acceptés quasiment partout
- Cartes bancaires acceptées dans certains hypermarchés et stations services
Coût de la vie :
- Alimentaire : environ moitié prix qu'en france
- Repas rapide (burek / cevapi etc) : entre 3 et 6 KM
- Boisson (coca / bière ) : 1.5 KM
- Cigarettes : 1.5 KM à 3 KM le paquet
- Gasoil : 2KM / litre
Langue :
- C'est du Serbo Croate....difficile
Mais on arrive à se débrouiller en Anglais et en Allemand
Route :
- En bon état.
- Conduite calme et "fairplay" des Bosniens
- Beaucoup de présence policière pour les contrôle de vitesse.
- Carte routière au 1/200.000 de Freytag & Berndt
Camping :
Il existe une quinzaine de terrains, nous n'avons testé que ceux de Bihac et Sarajevo
Pour ceux aux normes "européennes", le prix est d'environ 16 € (forfait 2 personnes).
Camping libre :
Nous n'avons rencontré aucun problème pour trouver des bivouacs, aucun sentiment d'insécurité.
Notre avis :
Un pays à découvrir... incontestablement !
L'accueil des Bosniens est chaleureux ; surpris de voir que les touristes aient choisi cette destination.
C'est un pays de montagnes, de rivières, de cascades. De beaux paysages, de la tranquilité.
Des sites à visiter : églises, mosquées, forteresses...
Pour le climat : une partie méditerranéenne (~ 28°C ce mois d'août en journée et 20°C le nuit)
et une partie plus continentale (24°C en journée et 12°C la nuit).
Nous n'avons pas rencontré de pluie mais des orages peuvent éclater.
Encore très peu de tourisme en dehors de Sarajevo et Mostar.
Nous avons aimé ce pays !!!! Et nous y retournerons certainement ! :-)
Nath et Phil